Des destinations exotiques, des activités inoubliables, des séjours surprises... les accueils collectifs de mineurs présentent des programmes d'activités toujours plus attractifs. Cela peut s'expliquer par la baisse de leur fréquentation depuis les années 1960, mais aussi par la dérive consumériste de notre société. Du côté des organisateurs, la légitime recherche de financements présente le risque d'une marchandisation privilégiant l'équilibre budgétaire au projet éducatif. Mais du côté des jeunes, l'effet pervers est d'encourager une posture de consommateur. A l'inverse, une autre approche est possible. Elle existe déjà, pourrait être amplifiée, présentant un atout majeur : la participation. Alors, comment s'y prendre ?

A la suite d'accidents graves produits en minibus dans le cadre d'ACM, le ministère a souhaité sensibiliser les organisateurs à cette problématique, à travers une instruction pour les séjours organisés en France comme à l'étranger.

Le 20 juillet, les membres et partenaires de l'association clermontoise ARTS installaient leurs barnums à Cournon-d'Auvergne, dans le quartier du Lac, et conviaient un large public familial à découvrir les sciences à travers des animations gratuites.

Pour les enfants et les adolescents, le goûter joue un véritable rôle auprès des trois autres grands repas de la journée. Il est en effet admis qu'il représente environ 10 à 15% des apports énergétiques quotidiens des jeunes. Ce qui n'est pas rien ! Ce temps à la fonction "utilitaire", qui fut très longtemps vécu en famille, après l'école, est aussi aujourd'hui un temps de vie collective, commun à de nombreux accueils collectifs de mineurs. Un temps de vie collective qui peut servir des objectifs éducatifs, comme nous allons le voir sur les pages suivantes : favoriser le vivre-ensemble, découvrir de nouvelles saveurs, prolonger des activités en lien avec les sciences naturelles...

Exercer un métier avec passion est certainement un bonheur à vivre. La passion donne de l'énergie et de l'allant. L'animation est un métier de relations où il n'est pas rare de rencontrer des passionnés. Pour autant, faut-il être nécessairement passionné pour être animateur ?

A l'automne 2023, la Ville de Limoges a amorcé une consultation, avec et pour les ados, autour de l'offre de loisirs qui leur est destinée. L'idée ? Mobiliser plus largement les jeunes dans la cité, en leur proposant de construire leurs temps libres.

Eviter l'incarcération à des jeunes délinquants multirécidivistes, c'est le travail de toute une équipe qui, jour après jour, pose les règles et esquisse un chemin d'avenir... sans garantie d'un succès définitif.

Pour les familles migrantes, le changement d'environnement implique souvent une remise en cause des pratiques éducatives. Si les travailleurs sociaux endossent le premier rôle pour sensibiliser au pays d'accueil, ils se sentent parfois démunis et ont besoin de se former pour éviter d'être dans le jugement ou l'ethnocentrisme.

Alors que les JOP de Paris s'achèvent, l'Histoire nous rappelle que l'image du sport a parfois été manipulée lors de controverses plus ou moins récentes dans le cadre de l'institution pénitentiaire.

Depuis 2022, la loi "Taquet" prévoit la présence d'un avocat auprès des mineurs quand leur intérêt l'exige et s'ils sont capables de discernement. Si tous s'accordent sur la nécessité de cet accompagnement dans certaines situations, son caractère systématique fait en revanche débat.