PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L’autisme est considéré comme une question de santé publique majeure en France et au niveau international. Contrairement à d’autres pays disposant de multiples études épidémiologiques depuis de nombreuses années, les données scientifiques concernant la prévalence de l’autisme en France restent rares. Cet article vise à fournir des chiffres fiables obtenus à partir du recours au soin dans le système de données de santé (SNDS), et d’actualiser les études épidémiologiques actuellement disponibles.
Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 144, juin-juillet-août 2025, pp. 30-35.
Mots clés : Enfance-Famille, Crèche, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Accueil, Éducation, Environnement, Milieu naturel, Eau, Hygiène, Santé, Écologie, Biodiversité, Pollution, Santé publique, Recherche, Analyse comparative, Étude de cas
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 105-117.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Prestation sociale, Inégalité, Prévention, Politique sociale, État-providence, Économie politique, Service public
Pour étudier la réduction des inégalités, l’approche dite « élargie » de la redistribution développée récemment à l’Insee prend en compte, en plus des prélèvements directs et les prestations monétaires servant à la mesure des inégalités monétaires, les transferts opérés par les services publics. La réduction des inégalités selon cette approche est deux fois plus importante que dans l’approche usuelle de la redistribution, c’est-à-dire monétaire (Accardo et al., 2021). Les services publics (éducation et santé, notamment) y contribuent à hauteur de 50 %. Les ménages les plus modestes et les plus âgés en sont les principaux bénéficiaires.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 96-104.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Usager, Témoignage, Travail des femmes, Pauvreté, Conditions de vie, Niveau de vie, Revenu minimum, Rémunération, Relation d'aide, Non-recours
En 2019, 13 % des individus en emploi sont dans l’impossibilité de prévoir les revenus professionnels qu’ils toucheront dans les trois mois. Cette réalité concerne surtout les personnes percevant de bas salaires, sous contrat à durée limitée ou exerçant comme indépendants. Ce constat posé, dans quelles mesures l’instabilité des revenus devient-elle facteur de précarité ? Les ressources statistiques mettent en avant le rôle important, mais paradoxal, joué par les prestations sociales et par les ressources familiales.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 79-84.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, RSA, Protection sociale, Non-recours, Prestation sociale, Service public, Accès aux droits
Engagée en 2023, la réforme de la solidarité à la source – qui prévoit le calcul automatique du RSA et de la prime d’activité – participe à la politique gouvernementale de lutte contre le non-recours aux minima sociaux. De fait, 34 % des bénéficiaires potentiels du RSA ne le demandent pas. Or les prestations sociales concourent à la lutte contre la pauvreté. À cet égard, le non-recours fait, depuis plusieurs années, l’objet de recherches et d’expérimentations visant à en comprendre les causes, pour faciliter l’accès aux droits et aux services publics.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 69-77.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Protection sociale, Prestation sociale, RSA, AAH, ASPA, Aide au logement, Politique des revenus
En 2021, la France présente un taux de pauvreté monétaire inférieur de 2,3 points au taux moyen européen (14,5 % contre 16,8 %). Ce moindre taux est en partie imputable à un système d’aide social développé, auquel la France consacre une part plus importante de son PIB que ses voisins. Si les prestations sociales jouent un rôle majeur dans la réduction de la pauvreté monétaire, la part des ménages sortis de la pauvreté grâce à elles tend cependant à baisser depuis 2016.
Article de François Xavier Devetter, Julie Valentin
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 60-68.
Mots clés : Lien social-Précarité, Revenu minimum, Conditions de vie, Pauvreté, Politique de l'emploi, Politique des revenus
En 2019, plus de 20 % des salariés ont un revenu salarial annuel inférieur au niveau du smic à temps plein. Une partie des salariés n’atteignent pas non plus le smic horaire (5 %) ou mensuel (16 %). Les secteurs du soin et de l’accompagnement, du commerce et de l’hôtellerie-restauration sont les plus touchés. Ce constat va à l’encontre de l’idée selon laquelle occuper un emploi donnerait les moyens de sortir de la pauvreté. Quels facteurs expliquent ces différentes formes de sous-rémunération et quelles dispositions pourraient être prises par les pouvoirs publics pour y remédier ?
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 51-57.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Statistiques, Recherche, Objet de recherche, Typologie, Indicateur économique
L’enquête Statistiques sur les revenus et les conditions de vie de l’Insee conduit à estimer que de l’ordre de 30 % des Français ont connu au moins un épisode de pauvreté monétaire de 2005 à 2019. Cette part est presque deux fois plus élevée que le taux de pauvreté observé chaque année pendant cette période (environ 14 %). Ces résultats invitent à penser la pauvreté dans le temps, pour d’une part distinguer les pauvretés chronique et transitoire, et d’autre part identifier les facteurs d’entrée et de sortie dans ce phénomène.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 213, juin 2025, pp. 41-50.
Mots clés : Lien social-Précarité, Indicateur économique, Pauvreté, Économie familiale, Statistiques, Conditions de vie, Enfant, Famille monoparentale, Union Européenne
En 2021, selon l’Unicef, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté monétaire au sein des 39 pays les plus riches de l’UE et de l’OCDE. La comparaison effectuée ici entre huit pays européens corrobore ce constat inquiétant. Parmi eux, de façon notable, la France présente des taux de pauvreté et de grande pauvreté des enfants relativement élevés (de 20,1 % et 11,7 %). En outre, ces taux ont fortement augmenté dans le pays entre 2014-2015 et 2021-2022.
En 2021, après quinze ans de hausse, le taux de pauvreté monétaire atteint 14,5 %, et ce, malgré une baisse du taux chômage depuis 2015. L’analyse de la pauvreté ne saurait cependant se limiter à la seule comparaison entre ces deux indicateurs. L’étude du taux de privation matérielle et sociale et du taux de sentiment de pauvreté donne une vision plus riche de ce phénomène, durant une période marquée par des crises sanitaire et inflationniste.