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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Alcool : offrir des armes aux jeunes pour se protéger

Article de Isabelle Wackenier, Guylaine Benech

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 249, janvier-février 2025, pp. 18-21.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Alcoolisme, Jeune, Prévention sanitaire, Représentation sociale, Rite de passage, Marketing, Animation, Addiction

A la veille de la cinquième édition du "Dry January", rencontre avec Guylaine Benech, autrice de "Sa Première cuite, manuel de prévention positive autour de l'alcool". L'opportunité de comprendre et connaître ce qui se joue entre les jeunes et l'alcool et de réfléchir aux actions de prévention à mettre en place au sein des structures d'accueil d'enfants et de jeunes.

À Argos, la santé n'attend pas le sevrage

Article de Claire Gandanger, Pascal Bastien

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3322, décembre 2024, pp. 12-16.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Hébergement temporaire, Réduction des risques, Expérimentation, Travailleur social, Infirmier, Autonomie, Violence, Association Ithaque, Strasbourg

Depuis 2021, à Strasbourg, un centre d'hébergement s'est greffé sur une salle expérimentale de consommation à moindre risque portée par l'association Ithaque. Une équipe renforcée d'infirmières et de travailleurs sociaux y accompagne 24 heures sur 24 dans leurs projets de soin des toxicomanes habituellement à la rue.

De la dépendance à l'addiction

Article de Fabien Trécourt, Marc Olano, Cécile Peltier, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 373, novembre 2024, pp. 39-68.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Illégalité, Drogue, Vulnérabilité, Groupe de parole, Famille, Consommation, Cerveau, Travail, Technologie numérique

Autrefois on parlait surtout de dépendance – au tabac, à l’alcool, à toutes les drogues… Être accro, c’était ressentir une forme de subordination physique, physiologique même, à une substance chimique ; et c’était souffrir des douloureux symptômes du sevrage lorsqu’on tentait de s’en libérer.

Avec le temps, les psychiatres ont plaidé pour prendre aussi en compte des addictions comportementales. Les accros aux jeux d’argent ont inspiré de nouvelles recherches, rapidement étendues aux jeux vidéo, aux achats compulsifs ou encore au sexe. À tel point que des spécialistes redoutent désormais que tout devienne « addiction », y compris des habitudes ou des passions sans gravité. Comment faire la part des choses ?

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Pourquoi les femmes continuent-elles de boire de l'alcool pendant la grossesse ?

Article de Jonathan Uselding, Lisa Hatto, Grégory Lambrette

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 162, 2e trimestre 2024, pp. 78-81.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Consommation, Femme, Grossesse, Risque, Santé publique

Si toute consommation d'alcool n'est pas sans danger, ce dernier est encore plus marqué pour l'enfant en devenir. Le changement de paradigme visant une consommation contrôlée et/ou à moindre risque comporte une exception. Il est en effet un public pour lequel l'abstinence est requise. Il s'agit des femmes en désir de grossesse ou des femmes enceintes. Le présent article aborde cette question en tentant de répondre aux raisons portant ces femmes à poursuivre cette consommation pendant cette période importante.

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Maternité et addictions : une revue de la littérature

Article de Myriam Cassen

Paru dans la revue Devenir, vol. 36, n° 2, 2024-2, pp. 140-163.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enfance-Famille, Grossesse, Addiction, Psychopathologie, Psychotrope, Fœtus, Soutien à la parentalité

De nombreuses femmes utilisent des produits psychotropes pendant la grossesse. Ces produits qui ont des conséquences sur le développement du fœtus et de l’enfant sont peu recherchés dans l’accompagnement des femmes enceintes. Pourtant, ils posent de nombreux problèmes pour la santé mentale des mères, l’équilibre des interactions mère-enfant et le devenir des enfants. Cette revue de la littérature montre que ces problèmes sont sous-estimés et sous-traités. Après l’étude de l’impact des principaux produits, nous présentons les facteurs de risque pour les addictions maternelles ainsi que des programmes spécifiques validés dans l’accompagnement de la parentalité des femmes addictes.

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Les conduites addictives des mineurs incarcérés : mécanismes de relativisation, de relégation et d’invisibilisation en détention

Article de Mathilde Caro, Morgane Carpezat, Christian Laubressac, et al.

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 30, printemps 2024.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Détenu, Jeune, Addiction, Accès aux soins, Non-recours, Mineur, Cannabis, Mineur non accompagné, Manque

Cette contribution s’intéresse à l’appréhension des conduites addictives des mineurs en détention, et met en lumière plusieurs facteurs de relativisation et de relégation dans le cadre carcéral. En s’arrêtant en premier lieu sur l’expérience vécue des mineurs détenus, l’enquête montre que la consommation est banalisée dans leur quotidien, hors et dans les murs de la prison. Les usages et représentations du cannabis contribuent à la relativisation de cette pratique, qui n’est pas associée à un enjeu de santé ; y contribuent aussi les résistances dont fait l’objet le recours aux soins, qui reste mobilisé dans le cadre de situations d’urgence. Malgré le sentiment d’une santé dégradée en détention, les représentations associées aux soins en prison renforcent les mécanismes de non-recours, déjà ancrés dans la vie quotidienne des jeunes. Par ailleurs, la situation singulière des mineurs non accompagnés fait l’objet d’une approche privilégiée, tant ils présentent des spécificités en termes de trajectoires et de polyconsommation. L’article propose dans un second temps d’étudier d’autres facteurs de relativisation et de relégation des conduites addictives, relatifs aux contraintes spatiales, temporelles et sociales de l’environnement carcéral. D’une part, l’enquête met en évidence le poids des effets de lieu sur la consommation des jeunes et l’accès aux soins en détention, relevant de contraintes aussi bien matérielles que symboliques. D’autre part, l’expérience de la détention est soumise à des temporalités contradictoires, où le temps long de la privation de liberté se confronte à celui de l’urgence et de l’incertitude, peu propice à la prise en compte des conduites addictives par les jeunes ou les professionnels. Enfin, si les liens sociaux en détention sont altérés, fragilisés et sous contrainte, ils sont peu envisagés comme des ressources concernant les conduites addictives, ce qui accentue leur positionnement marginal dans le champ d’intervention des professionnels. La troisième partie porte un regard complémentaire sur l’espace socioprofessionnel de la détention, dont les conditions matérielles et organisationnelles – du manque de moyens au déficit de coordination entre acteurs et institutions – participent à la mise sous silence de cet objet. Si le déficit de formation favorise la relativisation des conduites addictives des mineurs, il apparaît toutefois que les compétences informelles peuvent être mobilisées par les professionnels de terrain pour compenser cet impensé.

Lever le tabou de l'addiction au féminin

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Direction(s), n° 228, mars 2024, pp. 14-17.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Femme, Accueil de jour, Formation, Droit d'asile, Stigmatisation, Estime de soi, Confiance, Art, Toxicomanie, Alcoolisme, Écoute, Soin, Accompagnement social, Strasbourg

Strasbourg (Bas-Rhin). Depuis sa création, l'accueil de jour Femmes de paroles accorde une attention particulière aux femmes vivant avec des addictions. Aussi a-t-il participé à la Mission d'accompagnement et d'accueil addictions pour elles. A la clé ? Des formations qui infusent toujours les pratiques et une légitimité reconnue.

Addiction : prise en compte de la minorité sourde

Article de Jean Dagron, Anne Lise Granier, Hélène Donadieu

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 30, n° 1, 2024, pp. 9-21.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prise en charge, Surdité, Langue des signes, Sevrage, Montpellier

La prise en soins en addictologie se veut inclusive, inconditionnelle et non jugeante. Cependant, les personnes sourdes et malentendantes se heurtent à des problèmes d’accès aux soins. Cet article coordonné par le Groupe Addiction Sourds rassemble quatre communications : le témoignage d’un patient de la cure innovante au CHU Montpellier, une enquête socio-anthropologique exploratrice, et les retours d’un
médecin addictologue signant et de la cheffe de service accueillant les premières cures de sevrage en LSF, à Montpellier.

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Psychotraumatismes et addictions, ­­l’exemple des appartements thérapeutiques Pierre Nicole

Article de Clara Maggi

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 30, n° 1, 2024, pp. 113-133.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Appartement thérapeutique, Traumatisme, Usager, Violence, Femme, CSAPA, Lien social, Soin, CSAPA Pierre Nicole, Paris

Depuis les années 1990, de nombreuses recherches ont montré le lien entre Trouble de Stress Post-Traumatiques (TSPT) et le développement de diverses conduites addictives. Le travail présenté ici apporte des données statistiques visant à éclairer le lien entre les psychotraumatismes (PT) et les conduites addictives. Il ­­s’appuie sur les entretiens réalisés sur une base hebdomadaire avec 64 personnes dépendantes à diverses substances psychoactives accueillies aux appartements thérapeutiques du CSAPA Pierre Nicole entre 2016 et 2022. Les résultats confirment la sur-représentation des personnes souffrant de PT parmi la population étudiée, particulièrement de PT complexes (+70 % des femmes et +45 % des hommes) qui correspondent dans la majorité des cas à des abus répétés pendant ­­l’enfance et dans le cadre intrafamilial. Parmi les événements traumatiques, les violences sexuelles atteignent des taux extrêmement élevés chez les femmes (+70 %). Plus nombreuses à souffrir de PT, les femmes sont aussi plus nombreuses à souffrir de comorbidités psychiatriques (F=28 % / H=20 %) et de TCA (F=25 % / H=4 %). En revanche, les hommes ont plus de comportements addictifs liés à la sexualité (H=18 % / F=5 %) et de problèmes de justice (H=12 % / F=4 %). Ce travail met aussi en lumière la fragilité des liens sociaux entretenus par une population dont beaucoup ont coupé les ponts avec leur entourage lorsqu’ils consommaient activement, puis avec leur groupe de pairs lorsqu’ils cherchent ­­l’abstinence à long terme. Près ­­d’un quart sont ainsi en situation ­­d’isolement social tandis que la moitié ont une sociabilité qui repose quasi exclusivement sur des fraternités en 12 étapes qui leur permettent justement de constituer un nouveau groupe de pairs autour de personnes partageant leur rapport aux produits. Tout cela plaide pour une meilleure prise en compte des PT dans les structures ­­d’aide et de soin aux consommateurs de produits à travers la formation des professionnels, y compris des travailleurs sociaux, mais aussi ­­d’un repérage systématique (logiciels professionnels…) qui pourrait en outre permettre un recueil de données à grande échelle sur ce thème.

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Danger de ­­l’altérité, recherche des autres : figures paradoxales de ­­l’addiction

Article de Geoffrey Dufayet, Christophe Bittolo, Manuella De Luca

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 30, n° 1, 2024, pp. 99-112.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Modèle, Adolescent, Groupe, Groupe thérapeutique, Altérité, Subjectivité, Psychanalyse

Les problématiques addictives entretiennent des rapports complexes avec la question du groupe. ­­S’il est difficile ­­d’établir une théorie unifiée de ­­l’addiction, ­­l’identification ­­d’une économie spécifique régulant le rapport à soi et aux autres permet une meilleure compréhension de ­­l’addiction. Les conduites addictives témoignent dans de nombreux cas des difficultés pour les sujets à ­­s’inscrire dans ­­l’intersubjectivité. En soulignant la violence contenue dans le remaniement des liens aux objets internes à ­­l’adolescence, ou en organisant le rapport à la question de la séparation et de la perte, ­­l’addiction ­­s’impose comme une solution face aux dangers contenus dans ­­l’établissement de ­­l’altérité. Cependant, le succès des groupes ­­d’entraide témoigne de ­­l’importance des autres dans les parcours de rétablissement des sujets addicts. Nous voyons là ­­l’illustration ­­d’un rapport au groupe particulier, laissant entière la question des effets de tension et de transformation psychique contenus dans le rapport du groupe au sujet du groupe.

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