Avec le virage domiciliaire, de plus en plus d’établissements sont confrontés à la fin de vie et à la mort en leur sein, les obligeant à repenser leur accompagnement et à former leurs salariés pour combler le manque de prise en compte dans les cursus initiaux.

Face au phénomène migratoire, souvent dramatique, l’Europe s’apprête à durcir sa politique en matière d’accueil des étrangers. Oubliant un passé pas si lointain où ses concitoyens quittaient le continent, fuyant la misère pour un avenir meilleur.

Les mandataires judiciaires assistent une personne majeure protégée – vulnérable en raison de son âge, de son handicap ou d’une maladie – en l’aidant à faire valoir ses droits. Des attributions initiales très juridiques qui n’excluent pas pour autant un rôle plus vaste, même s’il n’est pas codifié. Au final, cette profession, que certains assimilent à des auxiliaires de justice, ne comporte-t-elle pas une part d’accompagnement social ?

En partenariat avec la Fondation des solidarités urbaines, l’association GRDR Migration-Citoyenneté-Développement a accompagné neuf femmes, vendeuses à la sauvette à Grigny (Essonne), dans un projet d’entrepreneuriat collectif. L’association, née de l’aventure Les Mamas de Grigny, a fait l’objet d’une recherche-action, qui vise à dupliquer le modèle.

Face au mal-être dans l’entreprise, l’assistance sociale du travail a un rôle important dans la prévention des atteintes à la santé mentale. Mais comment accompagner et orienter les salariés qui rencontrent des difficultés sans trahir le secret professionnel ?

Chaque année, après un long parcours migratoire, des milliers de mineurs non accompagnés arrivent en France. Si la législation prévoit un cadre de protection par les services de l’aide sociale à l’enfance, sur le terrain, la réalité est tout autre. Entre prises de positions politiques, faibles moyens alloués pour les aider et discriminations multiples, ces mineurs se heurtent à une succession d’obstacles. Malgré tout, la majorité d’entre eux s’intègrent parfaitement. Une réussite qui tient pour beaucoup à l’engagement et à la persévérance des professionnels qui les accompagnent, à bout de bras.

Quand le diagnostic tombe, tel un couperet, c’est souvent un sentiment de panique qui prédomine. Puis, progressivement, la solitude s’invite dans les foyers. Et l’isolement. S’enfermer, faire ce que l’on peut et tenir le plus longtemps possible en repoussant l’institutionnalisation. C’est malheureusement ce que vivent encore de nombreuses personnes malades et leurs proches.

Avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite, la prévention des risques d’usure professionnelle et l’adaptation des conditions de travail à la situation des salariés âgés deviennent incontournables. Surtout dans le champ du sanitaire et social où les personnels sont vieillissants.

Avec le développement de la proche et pair-aidance, les relations avec les équipes sanitaires, sociales et médico-sociales, qui accompagnent elles aussi les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie, peuvent se révéler chaotiques. Si le monde de la formation s’adapte lentement, de nombreux angles morts subsistent encore sur le terrain.

Depuis 35 ans, Jean-Paul Queyssalier organise les loisirs des résidents de l’Ehpad et des unités de soins de longue durée à l’hôpital Casanova de Saint-Denis. Avec un seul cap : offrir un espace où la personne âgée peut exprimer une envie et retrouver une forme de libre arbitre.