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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 486

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La loi Veil est promulguée

Article de Catherine Valenti

Paru dans la revue Cahiers français, 443, janvier-février 2025, 103-110.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Loi, IVG, Approche historique, Contraception, Interruption médicale de grossesse, VEIL (SIMONE)

Votée par le Parlement en décembre 1974, la loi Veil autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est l'aboutissement d'un long combat qui a vu s'affronter partisans et adversaires de l'avortement. Adoptée à titre provisoire pour une période de cinq ans, la loi a été pérennisée le 31 décembre 1979. Si les adversaires du texte n'ont pas totalement désarmé, leur combat est rendu plus difficile aujourd'hui par l'inscription, en mars 2024, de la liberté d'avorter dans le marbre constitutionnel.

Autour des logiques françaises de protection sociale de la Révolution à l’entre-deux-guerres. Assistance, prévoyance ou assurance ?

Article de Yannick Marec

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 47-63.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Protection sociale, Assistance, Droit, État, Commune, Département, Citoyenneté, Aide sociale, Association caritative, Pauvreté, Vulnérabilité

Cet article de synthèse, qui s’appuie notamment sur différents travaux personnels, se propose, à rebours des analyses sur l’État-providence français fondées sur le « tout assurantiel », d’aborder les différentes logiques à l’œuvre dans la construction de la protection sociale française. S’appuyant sur des recherches anciennes et plus récentes, il revient sur deux caractéristiques françaises qui se sont cristallisées au tournant du XIXe et du XXe siècle : la dimension composite d’une protection sociale où se combinent différentes logiques d’organisation complémentaires de l’assurance sociale et l’existence de plusieurs niveaux d’intervention fondés sur la notion de domicile de secours qui a justifié, avec des modalités évolutives, l’interventionnisme social de la commune, des départements et de l’ensemble national.

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De nouveaux chantiers pour l’histoire de la protection sociale ?

Article de Sandrine Dauphin, André Masson, Antoine Perrier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 141-157.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche en sciences sociales, Genre, Intergénérationnel, Approche historique, Protection sociale, Stéréotype, Politique sociale, Prestation sociale, Travail des femmes, Financement, Dépendance, Vieillissement, Économie, Administration, Migration, Maghreb, Afrique Noire

Pour compléter ce dossier de la RFAS consacré à l’histoire de la protection sociale, il a été jugé utile de proposer un regard prospectif sur trois champs de recherche aujourd’hui en plein essor et encore peu développés dans le domaine de la protection sociale mais appelés sans nul doute à renouveler les problématiques et à enrichir nos connaissances en la matière. Ont été retenus le « genre », les « générations » et la « question coloniale ». Dans ce but, Bruno Valat a interrogé trois spécialistes de ces questions, respectivement une politiste (Sandrine Dauphin), un économiste (André Masson) et un historien (Antoine Perrier).

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« L’histoire pèse, incontestablement, mais surtout par les mythes qu’elle a suscités »

Article de Pierre Louis Bras, Bruno Valat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 135-140.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, CMU, Réforme, Approche historique, Protection sociale, Financement, Droit social, Travail, Assistance, Assurance, Accès aux droits, Aide sociale

Revue française des affaires sociales : Pierre-Louis Bras, à plusieurs reprises, vous avez été associé à des réformes importantes de la protection sociale au sein de cabinets ministériels, notamment celui de Claude Evin, dans le gouvernement de Michel Rocard ou encore dans celui de Martine Aubry, à la fin des années 1990, lors de la création de la CMU (couverture maladie universelle). Pouvez-vous nous dire quel y a été votre rôle exact et quel souvenir vous gardez de ces expériences ?

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L’évolution des ministères sociaux face aux mutations de la protection sociale

Article de Michel Laroque

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 119-134.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Protection sociale, Organisation, Administration, État-providence, Sécurité sociale, Assurance, Législation, Conseil départemental

Nous avons demandé à Michel Laroque, fils du président de section honoraire du Conseil d’État et cofondateur de la Sécurité sociale française, Pierre Laroque, de donner son point de vue sur l’évolution des administrations sociales face aux mutations de la protection sociale.

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Le rôle historique de la santé maternelle et infantile dans la culture de la protection sociale : de la loi Roussel à la Protection maternelle et infantile (PMI)

Article de Paul V. Dutton

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 103-117.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Santé-Santé publique, Protection sociale, PMI, État-providence, Approche historique, Puériculture, Assurance, Assistance, Jeune enfant, Mortalité infantile, Guerre, Malnutrition, Bien-être, Protection de l'enfance

Cette contribution ajoute une dimension particulière au panorama français des cultures de la protection sociale, sans doute plus discrète – car intériorisée en France – mais frappante aux yeux d’un observateur américain : la santé maternelle et infantile. Sans celle-ci, la notion même d’État-providence ne saurait en effet prévaloir : comment protéger l’individu et la société sans d’abord se préoccuper, dès sa naissance et durant sa prime enfance, de sa santé ? Or, même si cette protection, aujourd’hui passée dans les mœurs, a donné sa pleine mesure à travers le programme de PMI lancé en 1945, ses prémices sont plus anciennes, qui remontent aux tout débuts de la Troisième République, lorsque diverses forces sociales, politiques et culturelles suscitèrent les initiatives conjointes de l’État et du secteur privé, et au moment même où se développait la protection des enfants, des filles mineures et des femmes dans l’industrie. La puériculture fut, à cet égard, un vecteur majeur de l’acculturation des Françaises et des Français à une protection sociale qui cherchait confusément, c’est-à-dire sans plan d’ensemble initial, à préserver le « capital humain » de la nation « du berceau jusqu’à la tombe ». Elle souligne en creux les limites intrinsèques de l’assurance et de l’assistance : ces dernières ne peuvent réduire des risques partagés que si des politiques publiques, comme la politique d’éducation à la santé, et des personnalités œuvrant à l’articulation des actions privées et publiques (« mixed economy of welfare ») les accompagnent et leur donnent sens.

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La Sécurité sociale, entre démocratie sociale, « conquête ouvrière » et corporatisme : un consensus impossible

Article de Bruno Valat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 85-102.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Sécurité sociale, État-providence, Politique sociale, Protection sociale, Ouvrier, Guerre, Syndicalisme, Corporatisme, Salarié

La création de la Sécurité sociale française en 1945 a donné lieu à des interprétations divergentes, notamment sur le sens à donner à la place faite aux représentants des syndicats ouvriers dans l’institution : s’agissait-il d’instaurer une forme de « gestion ouvrière », de promouvoir une forme limitée de « démocratie sociale », ou d’une simple concession au contexte du moment dans un pays marqué par la faiblesse traditionnelle du dialogue social ? Pour répondre à cette question, il convient d’analyser la situation du pays à la Libération et les motivations des principaux acteurs. Si les objectifs des créateurs de la Sécurité sociale ne font guère de doute, force est de constater qu’ils n’ont pas toujours été suivis d’effet et que l’instauration de la Sécurité sociale n’a pas changé en profondeur la culture des relations sociales en France. Bien plus, le conflit qui en a résulté, conjugué à la dynamique corporatiste « bismarckienne » des institutions, a rendu plus difficile l’établissement d’un consensus en matière de politique sociale, comme le montre l’exemple du débat sur la nature des cotisations sociales dans les années 1960.

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Aux origines culturelles du système français de protections

Article de Vincent Viet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 65-84.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Protection sociale, Intégration, Guerre, Assistance, Culture, Solidarité, Assurance, Politique sociale, Prévoyance, État-providence

Cette synthèse historique appréhende la protection sociale comme un tout composite, dont les différentes formes, apparues et structurées dès avant la Première Guerre mondiale, ont évolué les unes par rapport aux autres, en lien avec les transformations du corps social et du contexte politique et économique. Il s’agit de montrer comment ces formes, référées à des enjeux d’appropriation et de définition, se sont culturellement implantées et acclimatées, d’apprécier leur agencement dans la durée et de comprendre comment et pourquoi le centre de gravité de la protection sociale s’est déplacé sans remettre en cause leur diversité et leur égale pérennité. Cette approche présente l’intérêt heuristique de se démarquer d’une approche extensive de la protection sociale, des marges de la société française à la population entière, qui domine encore la réflexion scientifique. Les conditions dans lesquelles le « cœur » de la société française a organisé sa protection, dans un contexte marqué par les grandes crises du XXe siècle, sont en effet aussi éclairantes que les protections dont ses marges ont pu bénéficier. Car elles ont, en toute hypothèse, contribué à déterminer l’adhésion et l’attachement des Français à une protection sociale protéiforme, couvrant toute la population.

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Les "handicapés méchants", des héros vite oubliés

Article de Mathias Gardet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3320, octobre 2024, pp. 64.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Handicap, Sport, Histoire sociale, Inclusion, Accessibilité

Dans les années 1970, un groupe d’étudiants de la Cité universitaire de Paris va mener un combat pour sortir le handicap de l’invisibilité, par le biais d’une revue, d’actions choc et de manifestes.

La solidarité juridique doit être accompagnée d'une solidarité d'engagement

Article de Elisabeth Doineau, Christophe Robert

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 289-290, Septembre - octobre 2024, pp. 29-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Sécurité sociale, Protection sociale, Politique sociale, État-providence, Financement, Budget, Contrôle budgétaire, Solidarité, Pays de la Loire, Mayenne

Sénatrice de la Mayenne depuis 2014, Elisabeth Doineau occupe actuellement la fonction de rapporteure générale de la Commission des affaires sociales. C'est donc une actrice incontournable lorsqu'on aborde les questions de protection sociale et d'action sociale. Ce sont des sujets qu'elle connaît bien, car elle est aussi une élue de terrain depuis près de quarante ans, très engagée dans le développement social et la protection de l'enfance. Elle a été maire de la Rouaudière (53) de 1995 à 2008, conseillère régionale des Pays de la Loire de 2008 à 2014, elle est encore conseillère départementale de la Mayenne, et elle s'implique fortement dans le monde associatif.