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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 490

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Pour un nouvel impôt finançant les dépenses sociales

Article de Mathieu Klein

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3327, juin 2025, p. 73-74.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Protection sociale, Collectivité territoriale, Fiscalité

La solidarité nationale repose sur des recettes obsolètes et une juxtaposition de mécanismes qui renforcent les inégalités entre les territoires. Un constat qui amène le maire de Nancy, Mathieu Klein, à explorer une nouvelle piste de financement afin de soutenir la capacité des collectivités dans leur rôle social.

L'IA en travail social : pour le meilleur et pour le pire

Article de Raymond Taube

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3326, mai 2025, p. 56-57.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intelligence artificielle, Travail social, Droit, Éthique

Le domaine du droit n'est pas épargné par la montée en puissance de l'utilisation de l'intelligence artificielle. Un outil de travail que les professionnels du social vont devoir apprendre à utiliser à bon escient.

Protection sociale : souhaits et réalité

Article de Bertrand Fragonard

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 2, mars-avril 2025, pp. 328-351.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Assurance maladie, Financement, Niveau de vie, Prestation sociale, Prise en charge, Protection sociale, Recours, Solidarité

Les Français aspirent à une protection sociale d'un niveau élevé et égale pour tous. Elle doit intervenir dès la survenance du risque ou à la première dépense et durer autant que le risque ou la dépense. Si l'on souhaite aider mieux les plus modestes, il faut que la prise en compte du revenu dans le calcul des prestations soit mesurée et ne défavorise trop les classes moyennes. Enfin on ne doit pas solliciter trop les proches de l'assuré au titre de la solidarité familiale. Notre système y parvient plutôt. Très logiquement, il mobilise des financements croissants.

La loi Veil est promulguée

Article de Catherine Valenti

Paru dans la revue Cahiers français, 443, janvier-février 2025, 103-110.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Loi, IVG, Approche historique, Contraception, Interruption médicale de grossesse, VEIL (SIMONE)

Votée par le Parlement en décembre 1974, la loi Veil autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est l'aboutissement d'un long combat qui a vu s'affronter partisans et adversaires de l'avortement. Adoptée à titre provisoire pour une période de cinq ans, la loi a été pérennisée le 31 décembre 1979. Si les adversaires du texte n'ont pas totalement désarmé, leur combat est rendu plus difficile aujourd'hui par l'inscription, en mars 2024, de la liberté d'avorter dans le marbre constitutionnel.

Autour des logiques françaises de protection sociale de la Révolution à l’entre-deux-guerres. Assistance, prévoyance ou assurance ?

Article de Yannick Marec

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 47-63.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Protection sociale, Assistance, Droit, État, Commune, Département, Citoyenneté, Aide sociale, Association caritative, Pauvreté, Vulnérabilité

Cet article de synthèse, qui s’appuie notamment sur différents travaux personnels, se propose, à rebours des analyses sur l’État-providence français fondées sur le « tout assurantiel », d’aborder les différentes logiques à l’œuvre dans la construction de la protection sociale française. S’appuyant sur des recherches anciennes et plus récentes, il revient sur deux caractéristiques françaises qui se sont cristallisées au tournant du XIXe et du XXe siècle : la dimension composite d’une protection sociale où se combinent différentes logiques d’organisation complémentaires de l’assurance sociale et l’existence de plusieurs niveaux d’intervention fondés sur la notion de domicile de secours qui a justifié, avec des modalités évolutives, l’interventionnisme social de la commune, des départements et de l’ensemble national.

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De nouveaux chantiers pour l’histoire de la protection sociale ?

Article de Sandrine Dauphin, André Masson, Antoine Perrier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 141-157.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche en sciences sociales, Genre, Intergénérationnel, Approche historique, Protection sociale, Stéréotype, Politique sociale, Prestation sociale, Travail des femmes, Financement, Dépendance, Vieillissement, Économie, Administration, Migration, Maghreb, Afrique Noire

Pour compléter ce dossier de la RFAS consacré à l’histoire de la protection sociale, il a été jugé utile de proposer un regard prospectif sur trois champs de recherche aujourd’hui en plein essor et encore peu développés dans le domaine de la protection sociale mais appelés sans nul doute à renouveler les problématiques et à enrichir nos connaissances en la matière. Ont été retenus le « genre », les « générations » et la « question coloniale ». Dans ce but, Bruno Valat a interrogé trois spécialistes de ces questions, respectivement une politiste (Sandrine Dauphin), un économiste (André Masson) et un historien (Antoine Perrier).

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« L’histoire pèse, incontestablement, mais surtout par les mythes qu’elle a suscités »

Article de Pierre Louis Bras, Bruno Valat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 135-140.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, CMU, Réforme, Approche historique, Protection sociale, Financement, Droit social, Travail, Assistance, Assurance, Accès aux droits, Aide sociale

Revue française des affaires sociales : Pierre-Louis Bras, à plusieurs reprises, vous avez été associé à des réformes importantes de la protection sociale au sein de cabinets ministériels, notamment celui de Claude Evin, dans le gouvernement de Michel Rocard ou encore dans celui de Martine Aubry, à la fin des années 1990, lors de la création de la CMU (couverture maladie universelle). Pouvez-vous nous dire quel y a été votre rôle exact et quel souvenir vous gardez de ces expériences ?

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L’évolution des ministères sociaux face aux mutations de la protection sociale

Article de Michel Laroque

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 119-134.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Protection sociale, Organisation, Administration, État-providence, Sécurité sociale, Assurance, Législation, Conseil départemental

Nous avons demandé à Michel Laroque, fils du président de section honoraire du Conseil d’État et cofondateur de la Sécurité sociale française, Pierre Laroque, de donner son point de vue sur l’évolution des administrations sociales face aux mutations de la protection sociale.

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Le rôle historique de la santé maternelle et infantile dans la culture de la protection sociale : de la loi Roussel à la Protection maternelle et infantile (PMI)

Article de Paul V. Dutton

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 103-117.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Santé-Santé publique, Protection sociale, PMI, État-providence, Approche historique, Puériculture, Assurance, Assistance, Jeune enfant, Mortalité infantile, Guerre, Malnutrition, Bien-être, Protection de l'enfance

Cette contribution ajoute une dimension particulière au panorama français des cultures de la protection sociale, sans doute plus discrète – car intériorisée en France – mais frappante aux yeux d’un observateur américain : la santé maternelle et infantile. Sans celle-ci, la notion même d’État-providence ne saurait en effet prévaloir : comment protéger l’individu et la société sans d’abord se préoccuper, dès sa naissance et durant sa prime enfance, de sa santé ? Or, même si cette protection, aujourd’hui passée dans les mœurs, a donné sa pleine mesure à travers le programme de PMI lancé en 1945, ses prémices sont plus anciennes, qui remontent aux tout débuts de la Troisième République, lorsque diverses forces sociales, politiques et culturelles suscitèrent les initiatives conjointes de l’État et du secteur privé, et au moment même où se développait la protection des enfants, des filles mineures et des femmes dans l’industrie. La puériculture fut, à cet égard, un vecteur majeur de l’acculturation des Françaises et des Français à une protection sociale qui cherchait confusément, c’est-à-dire sans plan d’ensemble initial, à préserver le « capital humain » de la nation « du berceau jusqu’à la tombe ». Elle souligne en creux les limites intrinsèques de l’assurance et de l’assistance : ces dernières ne peuvent réduire des risques partagés que si des politiques publiques, comme la politique d’éducation à la santé, et des personnalités œuvrant à l’articulation des actions privées et publiques (« mixed economy of welfare ») les accompagnent et leur donnent sens.

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La Sécurité sociale, entre démocratie sociale, « conquête ouvrière » et corporatisme : un consensus impossible

Article de Bruno Valat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2024, pp. 85-102.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Sécurité sociale, État-providence, Politique sociale, Protection sociale, Ouvrier, Guerre, Syndicalisme, Corporatisme, Salarié

La création de la Sécurité sociale française en 1945 a donné lieu à des interprétations divergentes, notamment sur le sens à donner à la place faite aux représentants des syndicats ouvriers dans l’institution : s’agissait-il d’instaurer une forme de « gestion ouvrière », de promouvoir une forme limitée de « démocratie sociale », ou d’une simple concession au contexte du moment dans un pays marqué par la faiblesse traditionnelle du dialogue social ? Pour répondre à cette question, il convient d’analyser la situation du pays à la Libération et les motivations des principaux acteurs. Si les objectifs des créateurs de la Sécurité sociale ne font guère de doute, force est de constater qu’ils n’ont pas toujours été suivis d’effet et que l’instauration de la Sécurité sociale n’a pas changé en profondeur la culture des relations sociales en France. Bien plus, le conflit qui en a résulté, conjugué à la dynamique corporatiste « bismarckienne » des institutions, a rendu plus difficile l’établissement d’un consensus en matière de politique sociale, comme le montre l’exemple du débat sur la nature des cotisations sociales dans les années 1960.

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