PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Media social, 05 décembre 2024.
Mots clés : Travail social : Établissements, Accueil d'urgence, Jeune, Femme, Violence, Violence conjugale, Accompagnement, Maitresse de maison, Éducateur spécialisé, Conseiller en économie sociale et familiale, Autonomie, Accès aux soins, Santé mentale
Centre d’hébergement de la Maison des femmes de Saint-Denis (93), lieu d'accompagnement pluridisciplinaire, "Mon Palier" accueille des jeunes filles victimes de violences sexuelles ou intrafamiliales. L’établissement a fait évoluer son projet en tenant compte des besoins spécifiques de ce public.
Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 152-155, automne 2024, pp. 9-13.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Jeune, Délinquance juvénile, Enquête, Scolarité, Difficulté scolaire, Bande, Prévention, Parents
Marwan Mohammed est docteur en sociologie. Chargé de recherche au CNRS (Centre Maurice Halbwachs), ses travaux portent principalement sur les jeunesses populaires. Ce spécialiste est intervenu lors de la séance inaugurale des Assises nationales de la protection de l'enfance de juin 2024, à Lyon. Nous vous proposons ici de retrouver son intervention passionnante sur la question délicate de la violence des mineurs.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 248, novembre-décembre 2024, pp. 22-33.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Coopérative, Éducation populaire, Animation, Solidarité, Milieu rural, Compétence, Banlieue, Citoyenneté, Jeune, Pédagogie, Engagement
A la frontière entre les projets d'éducation populaire et de l'Economie sociale et solidaire (ESS), les Coopératives jeunesse de services (CJS), depuis dix ans, proposent à un groupe d'une quinzaine de jeunes, encadrés par deux animateurs et soutenus par un collectif d'acteurs du territoire, de créer et gérer leur propre entreprise coopérative le temps d'un été. Ces coopérant·e·s définissent ensemble différents services ou produits qu'ils proposent aux habitants, aux collectivités et entreprises environnantes, développent leur activité jusqu'à se rémunérer de son résultat. L'opportunité d'expérimenter l'ESS grandeur nature !
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 248, novembre-décembre 2024, pp. 76-81.
Mots clés : Travail social : Formation, Réforme, Diplôme, Jeune, Sport, BPJEPS, Compétence, Animation, Accueil collectif de mineurs, DESJEPS, DEJEPS, Organisme de formation
La réingénierie des diplômes professionnels Jeunesse et Sports en 2024 aurait pu n'être qu'un toilettage pour se conformer aux exigences de la loi Avenir professionnel : un travail sémantique de transposition des unités capitalisables en blocs de compétences. Mais le ministère a fait des choix qui modifient en profondeur le paysage des diplômes professionnels de l'animation.
Cette contribution propose une interrogation sur la conception de la citoyenneté qui émerge des usages politiques des "valeurs communes", c'est-à-dire les discours et dispositifs publics qui partent de l'idée que ce qui rassemble les citoyens et citoyennes, c'est une adhésion commune à un ensemble prédéfini de "valeurs" que l’État aurait à promouvoir et protéger. Prenant la France pour cas spécifique, il s'agit d'analyser le langage et la politique des "valeurs de la République" en se demandant s'ils ne représentent pas une épreuve pour les principes de l’État de droit démocratique, notamment ceux de liberté, d'égalité, de pluralisme et d'impartialité de l’État ainsi que de solidarité. L'article montre que les discours et politiques publiques basés sur la défense des "valeurs de la République" participent d'un mouvement plus large d'"épaississement" moral et culturel de la citoyenneté, et qu'à ce titre, leur mise en pratique au travers de programmes qui s'adressent prioritairement aux jeunes et aux étrangers comporte un double risque d'homogénéisation du "nous" et d'exclusion des "autres". Dans la perspective de concilier universalisme et diversité, la voie alternative d'une "pédagogie du désaccord raisonnable" est esquissée en guise de conclusion.
Paru dans la revue Forum, n° 173, 3-2024, pp. 71-79.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Jeune, Violence, Empowerment, Fonction contenante, Souffrance psychique, Crise, Relation éducative, Passage à l'acte, Formation professionnelle, Placement, Toucher, Travailleur social
L'éducation et la protection de la jeunesse au sein des structures d'hébergement : la pari gagnant d'une approche triptyque de contenance institutionnelle, éducative et physique.
Dans un cadre institutionnel, la prise en charge éducative quotidienne des jeunes en état de souffrance psychologique nécessite des pratiques professionnelles spécifiques.
Les mises en danger récurrentes dont les fugues, les conduites ordaliques ou les crises clastiques, les actes illicites, déviants ou violents, imposent un devoir de réponse éducative contenante et immédiate. Les professionnels sont aux prises des difficultés permanentes notamment lorsqu'il s'agit de porter secours aux mineur(e)s quand ils passent à l'acte. Il s'agir de leur apporter les réponses indispensables à leur besoin d'encadrement. Institution par institution, il est fondamental de diagnostiquer, de comprendre, de préconiser afin de retrouver le pouvoir d'agir par l'élaboration d'un cadre d'interventions pragmatiques, éthiques et sécurisées.
Nous décentrer, percevoir de manière scientifique mais aussi existentielle les changements de cadres de références de notre jeunesse et entendre leurs besoins fondamentaux de justice et d'humanité est notre objectif das cette contribution. L'adulte, pédagogue, parent, comme citoyen sera ainsi invité à se recentrer salutairement, sur des démarches crédibles et éprouvées de ce que nous pouvons enseigner en termes d'éducation à la citoyenneté. Notre cas d'étude sera la jeunesse européenne en proie à la radicalisation djihadiste et nous l'approcherons par un travail de mise à disposition au lecteur francophone des travaux de la psychologie positive anglo-saxonne.
Dans cet article, nous verrons que le consensus autour de l'importance des questions environnementales a engendré une nouvelle norme sr laquelle reposent en partie les principes de la citoyenneté écologique. Cette "nouvelle" norme génère des tensions qui se traduisent notamment par une mise en accusation de la population, des dirigeants et des grandes entreprises. En effet, si la première est jugée d'être complaisante par son consumérisme, les deux autres sont considérées comme des agents du capitalisme dont seule l'abolition permettrait de sauver la planète. En nous basant sur les résultats d'une enquête qualitative menée auprès de jeunes militants en faveur de la défense de l'environnement, force est de constater que si, des tendances à la radicalité et la radicalisation apparaissent dans les discours, la citoyenneté écologique reste un rempart efficace contre le passage à des actions et réflexions moins orthodoxes.