PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 464, novembre 2025, pp. 20-21.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement social, HLM, Financement, Rénovation de l'habitat
Les organismes HLM n'ont pas la capacité financière d'atteindre les objectifs affichés de construction et de rénovation énergétique, selon une étude de la Banque des territoires.
À l’origine du hameau de Joséphine, on trouve des colocataires d’un habitat inclusif animés par l’envie de gagner en intimité et en autonomie. Après des mois de démarches et de chantier, ce hameau inclusif est en train de voir le jour près de Valenciennes, dans le Nord. Porté par l’association Handélice, il accueillera bientôt quatre jeunes adultes en situation de handicap.
Paru dans la revue Le Media social, 2 octobre 2025.
Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, Logement, Jeune en difficulté, Exclusion sociale, Maladie, Santé mentale, Rétablissement, Isolement, Autonomie, Accompagnement, Emploi, Pair aidant, Pratique professionnelle, Un chez soi d'abord, DIHAL, Lyon
À Lyon, Un chez-soi d’abord jeunes est spécifiquement dédié aux 18-22 ans, en situation de rue ou qui risquent de l’être, et vivant avec des troubles psychiques sévères. Objectif : leur donner accès à un logement du droit commun, immédiatement, sans conditions. Et les accompagner à vivre avec leur maladie et à réaliser leurs projets.
Paru dans la revue Direction(s), n° 244, septembre 2025, pp. 4-6.
Mots clés : Territoire-Logement, Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Habitat, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Accueil familial, Logement, Hébergement, Handicap, Habitat inclusif
Béguinage, colocation, accueil familial, résidences… Dans le champ de l'autonomie, les alternatives au domicile et à l'établissement se sont multipliées sporadiquement en même temps que les étiquettes pour les qualifier. L'enjeu aujourd'hui pour les pouvoirs publics comme pour les acteurs ? Relancer la dynamique pour asseoir un vrai segment de l'offre.
Article de Mody Diaw, Valérie Deldrève, Doris Buu Sao, et al.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 256, avril 2025, pp. 4-95.
Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Environnement, Pollution, Risque professionnel, Maladie professionnelle, Travail, Classe sociale, Milieu rural, Industrie, Productivité, Inégalité
Dossier composé de 5 articles :
- Environnement ou emploi ? Enquête sur l’écologisme ouvrier dans l’usine d’Alteo Gardanne
- Une politisation oblique des écologies populaires : Travailler et vivre face à la prédation extractive en Andalousie
- Les conditions sociales d’une écologie populaire : Mobilisation environnementale et rapports de classe au sein d’une ferme urbaine en quartier populaire
- Garder un troupeau et sauvegarder la nature ? Nouveaux entrants et anciens bergers face à l’écologisation du travail en alpage
- Le sanglier dans la lutte des chasses : De la diffusion de la « chasse-gestion » à l’accaparement bourgeois des forêts et des animaux
Paru dans la revue EJE Journal, n° 111, mars-avril 2025, pp. 30-35.
Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Conscience collective, Biodiversité, Citoyenneté
Si le mot "écologie" est à la mode, il reste aussi souvent mal perçu du grand public, et ce, même si la majeur partie des français se sent concernée par sa finalité.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 89, février 2025, pp. 201-208.
Mots clés : Territoire-Logement, Hébergement, SDF, Précarité, Accompagnement social, Accueil
Au sein de La Sauvegarde du Nord, le dispositif Pro’pause accompagne et héberge des personnes à la rue au sein d’une maison située à la campagne. Il n’y a pas de présence éducative permanente, les personnes sont libres d’aller et venir, et gèrent seule ou collectivement les repas. L’unique contrepartie est le respect de tous et l’entretien courant de la maison. Les séjours durent quinze jours pour permettre à un maximum de personnes à la rue d’en bénéficier sans limites de passage. Les personnes sont rencontrées en rue dans le cadre de maraude sociale et/ou lors des permanences en rue à bord d’un camion aménagé. L’objectif est de permettre aux personnes de se poser pour imaginer un projet de vie différent de celui qu’elles vivent au quotidien. Le profil cible de cet article est donc les personnes à la rue sur le territoire de la ville de Lille, et les professionnels qui les accompagnent.
En février 2022, la guerre éclate en Ukraine, contraignant de nombreuses familles à l’exil. Des centaines d’habitants des Hauts-de-France leur ouvrent spontanément leur porte. Pour coordonner cet accueil citoyen, une équipe de professionnels dédiés est rapidement constituée.
C’est en regardant, impuissante, les images de la guerre en Ukraine sur l’écran de télévision que Nadine s’est décidée à agir. Elle y pensait depuis quelques mois, avait exploré les réseaux sociaux, en avait discuté avec son mari. Une chambre était disponible dans leur maison, à Attiches, depuis le départ des enfants. « C’était le bon moment. Nous voulions pouvoir agir un tout petit peu, apporter une petite pierre en accueillant une famille chez nous », se souvient Nadine. Un sentiment similaire à celui éprouvé par Stéphanie et Romain au même moment, à Annœullin : « Comme beaucoup de monde, nous avons été choqués par ce qu’il se passait en Ukraine », expose Stéphanie. « Nous nous sommes portés candidats auprès de la mairie de Lille pour accueillir une famille. Nous n’avons pas réfléchi plus que ça, ça s’est fait spontanément. »