PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Futuribles, n° 454, mai-juin 2023, pp. 43-58.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Retraite, Approche historique, Prospective, Plan, Rapport, Statistiques, Dépense, Maintien à domicile, Mortalité, Espérance de vie, Bilan, Lion Robert
Alain Parent rend compte du rapport Vieillir demain, (en 1980, fruit des travaux du groupe Prospective personnes âgées, présidé par Robert Lion) pour montrer, 40 ans plus tard, la pertinence de nombre de ses recommandations concernant "l'adaptation de notre société au vieillissement" et dresser un bilan sans concessions des actions qui l'ont suivi. Ce bilan est assez révélateur du piètre usage que les pouvoirs publics font des travaux de prospective, en tout cas en France, et de leur propension à l'inaction s'agissant des adaptations qu'exigent des problèmes de fond
Paru dans la revue Direction(s), n° 219, mai 2023, pp. 24-31.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Vulnérabilité, Isolement, Psychiatrie, Coordination des services sociaux, Psychologue, Prévention spécialisée, Personne âgée, Exil, Acculturation, Accès aux soins
La crise sanitaire a eu des répercussions sur la santé mentale des jeunes et des personnes vulnérables plus particulièrement. Un problème plus ancien et structurel, lié au désinvestissement de la psychiatrie. Pour améliorer l'accompagnement, les acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux s'efforcent de conjuguer leurs efforts en y intégrant les publics concernés. Un impératif : des moyens à la hauteur des besoins.
Depuis début février, l'équipe d'Avenir des cités s'est étoffée d'une psychologue. Pour ce service de prévention spécialisée qui intervient dans trois communes de l'agglomération de Lens-Liévin, c'est une grande première.
Face à la dégradation de la santé mentale de leurs usagers, les salariés des ESSMS tiennent le cap malgré une usure de plus en plus manifeste. Les directions doivent prendre en compte leur bien-être qui va de pair avec celui des personnes accompagnées. C'est là la conviction de la sociologue Claire Le Roy-Hatala.
Le renforcement des équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé fait partie des mesures annoncées lors des Assises de la Santé mentale et de la Psychiatrie, en septembre 2021. Dans les Côtes-d'Armor, où elles sont deux à officier depuis 2010, leur expertise favorise la fluidité des parcours.
Soutenir la santé mentale des personnes en situation de migration, tel est le défi que s'est lancé le Capse. Situé en Essonne, ce centre d'accompagnement psychosocial, unique en son genre, a pour ambition de leur permettre un accès aux soins spécifique en comblant le manque de dispositifs adaptés.
Paru dans la revue Lien social, n° 1337, 11 au 24 avril 2023, pp. 12-13.
Mots clés : Territoire-Logement, Cohabitation, Mixité sociale, Précarité, Adulte en difficulté, Travailleur social, Accompagnement social, Maitresse de maison, Intergénérationnel, Animation sociale, Personne âgée, Bénévolat, Nantes
À Nantes (Loire-Atlantique), des personnes en grande précarité ou en situation de handicap, des séniors et des jeunes cohabitent au sein de la résidence Saint-Augustin portée par l’association Habitat et humanisme. Si l’entraide se développe dans les étages, c’est le fruit d’un travail quotidien dans les espaces communs du rez-de-chaussée.
Article de Alexandra Marquet, Karine Lefeuvre, Michel Billé, et al.
Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 28, avril 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Établissement social et médicosocial, Débat, Équipe pluridisciplinaire, Travail social, Travailleur social, Équipe soignante, Usager, Accompagnement, Interprétation, Projet d'établissement, Conseil de la vie sociale, Personne âgée, Personne handicapée, Vulnérabilité, Liberté, Formation
Pendant de nombreuses années, les professionnels de terrain ont regardé (de loin) les sachants débattre de questionnements éthiques qu’ils considéraient davantage comme des discussions philosophiques. Désormais, il se sentent concernés. Eux, en première ligne, doivent arbitrer, décider. En équipe et parfois seul. Mais toujours avec la même appréhension : « Est-ce le bon choix ou le moins pire ? » Depuis près de trois ans, la crise sanitaire a accéléré les prises de conscience face à des injonctions paradoxales et des situations de plus en plus complexes. A l’heure où l’éthique a semble-t-il remplacé la morale, devenue désuète, la question de la quête du sens se pose plus que jamais. Telle une nécessité, l’éthique démocratique a pris le pouvoir sur l’éthique élitiste. Dans ce numéro spécial, des experts et des professionnels de terrain prennent la parole.
Paru dans la revue Direction(s), n° 218, avril 2023, pp. 12-15.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intergénérationnel, Personne âgée, Autonomie, ESAT, Travailleur handicapé, CCAS, Famille, Solidarité, Lien social, Logement, Clermont Ferrand
Inauguré début 2020, le Clos des Vignes accueille une cinquantaine de locataires : des seniors, des familles avec enfants ainsi que des travailleurs d'Esat. Porté par le CCAS, cet habitat se veut une réponse aux attentes de personnes âgées autonomes dans leur logement.
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafféri, Louis Ploton, et al.
Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 27, mars 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Nuit, Sécurité, Anxiété, Aide soignant, Aidant familial, Auxiliaire de vie sociale, Besoin, Territoire
A l’heure où le virage domiciliaire est sacralisé, les pouvoirs publics ont omis non pas un détail, mais près de 12 heures quotidiennes pendant lesquelles l’accompagnement de nuit des personnes vulnérables est une sorte de zone grise peuplée d’isolement et d’absence de solution. Face à ce désert de l’accompagnement nocturne, certains pionniers apportent une pierre à l’édifice d’une continuité des soins. Ils partagent leurs initiatives dans ce numéro avec une volonté commune : apporter des solutions pragmatiques aux personnes âgées ou en situation de handicap et à leurs aidants.
Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes
Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3294, 10 février 2023, pp. 32-33.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Personne âgée, Vieillissement, ARS, Management, Organisation, FNADEPA (Fédération nationale des associations de
TRIBUNE - En s’appuyant sur les évolutions en cours induites par la création de la 5e branche, la Fnadepa propose de changer le mode de gouvernance du secteur du grand âge. Et milite pour une simplification organisée autour des ARS, transformées en agences régionales de la santé et de l’autonomie.
Article de Patrick Manckoundia, Valérie Quipourt, Jérémy Barben, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Gériatrie, Urgence médicale, Coordination, Hôpital, Hospitalisation, Partenariat, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Suivi médical, Pratique professionnelle, Statistiques, Santé, Prise en charge
Après un point sur les admissions inappropriées des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) aux urgences, nous proposons des axes pour les réduire. Ils comprennent le fait d’attribuer au médecin coordonnateur un rôle de clinicien, d’organiser la continuité et la permanence des soins dans tous les Ehpad, de signer des conventions entre Ehpad et hôpital pour des hospitalisations directes et la collaboration avec les équipes mobiles et hotlines gériatriques, de généraliser le niveau d’intervention médicale en Ehpad, et d’approfondir la formation des soignants d’Ehpad à la gériatrie.
Article de Caroline Maggiore, Nathalie Camus, Cécile Yilmaz, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 36-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Coordination, Expérience, Accompagnement, Suivi médical, Pathologie, Déficience cognitive, Neurologie, Hôpital, Hospitalisation, Maladie d'Alzheimer, Étude de cas, Organisation du travail, Équipe pluridisciplinaire, Approche clinique, Diagnostic, Démence sénile, Trouble du comportement, Signalement, Dispositif
Afin d’améliorer le parcours cognitivo-comportemental, et en s’appuyant sur une histoire de travail en collaboration ville-hôpital bien ancrée, un staff mensuel regroupant des professionnels hospitaliers, extrahospitaliers et une association d’usagers permet d’analyser et de répondre de manière coordonnée et graduée aux situations complexes. Après neuf mois de fonctionnement, le récit de trois situations complexes illustre les bénéfices et limites d’un tel dispositif.