PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jean François Marmion, Marc Olano, Philippe Meirieu, et al.et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 274, octobre 2015, pp. 28-55.
Mots clés : Enfance-Famille, Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Nourrisson, Enfant, Etablissement d'accueil du jeune enfant, École, Lecture, Trouble du langage, Orthophonie, Bégaiement, Bilinguisme, PNL
"Par quelles étapes l'enfant passe-t-il pour acquérir le langage? Quel rôle les histoires jouent-elles dans son développement? Y a-t-il des méthodes de lecture et d'écriture plus efficaces? Comment traiter les troubles du langage? Le bilinguisme est-il toujours un aotout? Ce dossier part de questions simples et fondatrices, auxquellles il apporte des réponses à la fois synthétiques et renouvelées"
Trop méconnu en France, assimilé, à tort, à un fait de société, masqué par son appellation simplifiée d'hyperactivité, le TDAH reste difficile à diagnostiquer.
Article de Geneviève CHAMBARD, Marie GARRIGUE ABGRALL, Sandrine SANANES, et al.
Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 339, mars-avril 2015, 22 p..
Mots clés : Parole, Expression orale, Enfant, Classe, Atelier, Philosophie, Jeune enfant, Acquisition du langage, Peinture, Expression plastique, Émotion, Groupe de parole, École, MJC, Lien social, LEVINE (JACQUES), AGSAS, ATELIER DE CHARENTON, PRODAS, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT AFFECTIF ET SOCIAL
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 85-98.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant, Lien social, Relation, Identité, Groupe d'appartenance, École, Adaptation, Altérité, Conscience de soi
« Être écolier » n’est qu’une appartenance parmi d’autres... lorsque tout va bien. Mais tel n’est pas toujours le cas. L’auteure se propose d’explorer ces problématiques d’enfants n’arrivant pas à s’adapter à l’école du fait de difficultés : à se constituer une identité propre par défaut d’individuation (du fait du manque de « désadaptation » des parents – au sens donné par Winnicott –) et à développer un réel sentiment d’appartenance (en lien avec l’entrée dans la Loi, la notion d’altérité, la capacité d’empathie, etc.). Puis elle expose une méthodologie de collaboration avec les parents et l’enseignant de façon à aider l’enfant à franchir ces étapes du « grandir » afin qu’il puisse trouver sa juste place à l’école... gage de sa capacité à trouver plus tard une juste place dans la société.
Les meurtriers de Charlie Hebdo et des clients de la supérette casher sont, nous dit-on avec étonnement, « des enfants de la République ».
Ils sont allés à l'école laïque et par définition, ils ont appris à « respecter nos valeurs ». Mais un doute s'insinue : l'école n'a-t-elle pas oublié les enseignements de Jules Ferry ? L'école de la IIIème République avait su « civiliser » les petits sauvages, formater les enfants des paysans « émigrés » à la ville, pour le travail industriel, le respect de l'ordre établi, l'abandon de leurs patois et la revanche contre l'Allemagne.
Les réactions des élèves lors de « la minute de silence » sont d'abord minimisées, puis les témoignages des enseignants de tous degrés révèlent la gravité du phénomène. L'influence des réseaux sociaux apparaît sans commune mesure avec celle de l'école. Les adolescents et même les enfants commentent avec passion les rumeurs, adoptent les théories du complot. [présentation de l'éditeur]
Souvent connu dans le grand public, et particulièrement dans le monde éducatif, sous le nom d’hyperactivité, le trouble Déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité est l’un les plus courants pendant l’enfance puisqu’il touche environ un enfant sur 50, avec un taux de prévalence plus important chez les garçons que chez les filles. Pour plus de la moitié des cas, il s’accompagne de psychopathologies associées comme l’anxiété, les troubles de l’humeur, le trouble oppositionnel avec provocation, de troubles des apprentissages, ou encore de troubles du sommeil… Ces enfants sont agités, impulsifs et/ou distraits et manifestent des difficultés de comportement à la maison, à l’école et dans les activités périscolaires. Ces troubles persistent à l’âge adulte, même s’ils ont tendance à diminuer. Ceci entraînerait consécutivement des dysfonctionnements cérébraux, en particulier dans la zone frontale, affectant les capacités attentionnelles et de planification de la personne. L’hypothèse d’un trouble neurodéveloppemental se trouve renforcée par l’efficacité relative des traitements médicamenteux. Cependant une approche globale, incluant des stratégies psycho-éducatives comportementales, à l’école et à la maison, apparaît indispensable. Mis en avant très récemment en France dans les années 2000, il n’est pas encore suffisamment diagnostiqué et traité. Ce dossier a pour objet de faire le point sur cette problématique, qui concerne actuellement un nombre important de familles et de professionnels de l’enseignement, en donnant la parole à un nombre important d’acteurs concernés à des titres divers par ce trouble. L’aspect parcours scolaire sera privilégié, sans méconnaître les étapes importantes en amont et en aval de ce parcours.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 65, janvier 2015, pp. 4-134.
Mots clés : Phobie, Adolescent, Enfant, École, Collège, Séparation, Anxiété, Jeune enfant, Émotion, Peur, Famille, Affectivité, Réel, Jeu vidéo, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Thérapie, Approche cognitive, Prise en charge, Psychothérapie, Périnatalité, Mère, Manie
Peur du noir, des fantômes et autres monstres qui peuplent la nuit, peur de se faire mordre par le chien ou piquer par l'abeille, ou encore peur du cheval qui tombe, comme le petit Hans le plus célèbre phobique_ Autant de peurs nécessaires, passagères, qui émaillent et soutiennent la vie de l'enfant et sa construction psychique. Mais lorsque la phobie se constitue en symptôme, elle est le signe d'une souffrance psychique qui freine le sujet dans sa vie relationnelle et sociale et doit être prise au sérieux. Que recouvre finalement le symptôme phobique, univoque dans sa forme, mais sous-tendu par de multiples causes ? Quelles en sont les prémisses ? Comment le traiter ? Ce numéro permettra d'affiner le concept et d'en mesurer les causes et les conséquences pour une meilleure prise en charge, du bébé à l'adolescent.