PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 254, février 2018, pp. 11-13.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Assistant maternel, Accueil, Qualité, Jeune enfant, Statistiques, Politique sociale, Mode de garde, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Famille en difficulté
L'accueil chez les assistantes maternelles n'est quasiment pas pris en compte dans les perspectives d'investissement social actuellement dans le domaine de la petite enfance. Or, elles constituent le premier et principal mode d'accueil en France, et touchent les familles les plus modestes. cette question appelle une réflexion sur la nécessaire formalisation du "contrôle qualité" et de l'accompagnement de ces professionnels, afin de valoriser la qualité de ce mode d'accueil.
Article de Pierre Moisset, Marie Hélène Hutig, Karine Valmalette
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 254, février 2018, pp. 15-26.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Professionnel de l'enfance, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Sécurité, Relation équipe éducative-famille, Contrôle social, Usager, Relation travailleur social-usager, Risque, Norme, Créativité, Responsabilité, Management, Projet d'établissement, Directeur d'établissement, Règle, Travail d'équipe
Une demande accrue de sécurité
Incertitudes et risques en établissement d'accueil
Normes de sécurité et gestion des risques : quel impact sur la créativité des structures petite enfance ?
Un management participatif pour faire vivre la confiance
Face aux questions de sécurité, il faut travailler en équipe
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3045, 26 janvier 2018, pp. 24-28.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Crèche, Innovation sociale, Radio, Communication, Éducateur de jeunes enfants, Profession, Reconnaissance, Vie quotidienne, Optimôme (Réseau de crèches et de garde d'enfants à domicile), Radiocrèche, Morbihan
A Vannes, il y a plus d’un an, une ex-tradeuse et le dirigeant d’une agence de communication se sont associés pour créer Radiocrèche au sein du réseau de crèches et de garde à domicile Optimômes. En tendant le micro à des professionnels que l’on entend rarement – ceux de la petite enfance –, ce média contribue à revaloriser une profession méconnue.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° N° 260-261, août-septembre 2018, pp. 8-11.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Politique familiale, Précarité, Société
Depuis une vingtaine d’années, les règlementations, les publics et les modalités d’accueil dans les structures évoluent. Cette mutation, à peine intégrée dans les équipes et encore en mouvement, s’opère en même temps qu’une précarisation plus large des familles, dont la portée sur les lieux d’accueil commence seulement à être lisible. Qu’en est-il de l’adaptation des organisations et des pratiques face à cette évolution ?
Paru dans la revue L'Assmat, n° 164, décembre 2017-janvier 2018, pp. 37-39.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Assistant maternel, Jeune enfant, Secteur de la petite enfance, Rapport, Accueil, Formation, Professionnalisation, Mode de garde, Professionnel de l'enfance
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 313, janvier 2018, pp. 31-34.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, PMI, Puéricultrice, Assistant maternel, Mode de garde, Accompagnement, Jeune enfant
Un nouvel exercice professionnel pour les assistants maternels est autorisé depuis 2010 en maison d’assistant maternel (MAM). Ce nouveau mode d’accueil présente des spécificités tels que le projet d’accueil commun à construire ou la délégation d’accueil. Ces particularités bousculent les pratiques car ces professionnels ne sont pas habituellement confrontés à un travail collectif. L’accompagnement de la puéricultrice de PMI peut soutenir les parents dans leur choix de ce mode d’accueil, en leur apportant une information précise, mais aussi l’assistant maternel, en suscitant une réflexion sur son cœur de métier qu’est l’accueil individuel et familial.
Article de Michèle Leboeuf, Caroline Bouchard, Monica Boudreau, et al.et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 42, juillet-décembre 2017, pp. 1-181.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Relation équipe éducative-famille, Livre pour enfant, Socialisation, Formation, Séparation, Crèche, Assistant maternel, Protection de l'enfance, Centre maternel, Soutien à la parentalité, Coéducation, Risque, France, Québec
Depuis une trentaine d’années, les nouvelles façons de faire des bébés, introduits notamment par l’Assistance médicale à la procréation (AMP), interrogent les professionnels qui accompagnent les couples devenant parents et leurs enfants. Dans une perspective pluridisciplinaire, ce numéro fait un état des lieux des différentes formes d’AMP (FIV, fécondation in vitro, ICSI, injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, congélation d’embryons, don de spermatozoïdes, don d’ovocytes, accueil d’embryons…) et des problématiques associées. Comment les couples qui ont bénéficié de ces techniques se préparent-ils à devenir parents et à accueillir leurs enfants ? Quels en sont les impacts éventuels sur le lien parent-enfant et sur la construction psychique de l’enfant ? Comment les enfants parviennent-ils à inscrire la singularité de leur mode de conception dans leur histoire ? De quels moyens dispose-t-on réellement pour accompagner ces couples en amont de l’arrivée de leur enfant ? Ces situations nous invitent à revisiter nos conceptions de la parenté et à prendre le risque de se perdre dans l’inconnu de ces nouvelles situations.
Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement
Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.
Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.
Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.
Article de Stéphanie Goron, Gilles Dupuis, Catherine Des Rivières Pigeon, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 267-291.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Étiologie, Recherche
Cette étude s’intéresse à la controverse entourant les causes de la dépression post-partum (DPP). Bien que l’on pense implicitement que la naissance joue un rôle déclencheur dans la DPP, cette hypothèse n’est pas solidement soutenue. Afin d’explorer davantage cette problématique, une analyse qualitative des causes de la dépression telles que perçues par les mères en DPP (n = 20) et en dépression non postnatale (DNP : n = 10) est réalisée. Les résultats n’appuient pas l’hypothèse d’une étiologie liée directement à la naissance dans le développement de la DPP. La DPP et la DNP seraient déclenchées par des facteurs similaires.