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Paru dans la revue Forum, n° 161, septembre 2020, pp. 71-76.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Établissement scolaire, Décrochage scolaire, Pédagogie, Conseiller principal d'éducation, Scolarité, Relation pédagogique, Prévention, Insertion sociale, Insertion professionnelle
Le décrochage scolaire est plus que jamais un sujet d’actualité. De nombreux dispositifs sont mis en œuvre par l’institution pour tenter d’enrayer ce phénomène.
Pour avoir été tour à tour élève très accrocheur, mais aussi complètement décrocheur, d'avoir réalisé mon rêve d'enfance de devenir enseignant, je vais tenter ici, avec ce vécu, de souligner peut-être ce qui fait qu'à un moment, on décroche... Mais après tout, ce n'est peut-être pas le bon angle d'attaque ! Peut-être y a-t-il quelqu'un qui enlève les crochets ?
Y-a-t-il un instant, un mot, ou quelque chose de maladif qui nous enfonce dans la vis sans fin du décrochage ?
Comment le détecter ? Que faut-il faire ou ne pas faire ? Que faut-il dire ou ne pas dire ?
Y-a-t-il des recettes, des moments pour intervenir ?
Où et comment apprend-on tout cela ?
Sans apporter forcément des réponses à toutes ces interrogations, le but de ce récit est sans doute de montrer qu'il existe des pistes possibles à condition et à condition seulement d'avoir le cœur ouvert et les sens en éveil.
La communication de contrebande en salle de classe correspond à ce que les enseignants qualifient négativement par bavardage. Notre ethnographie d’une classe de CM1 de Yaoundé révèle un réseau de communication bipolaire marqué d’une part, par une forme de solidarité des élèves à travers l’échange, le partage du matériel qui prolonge le travail de l’enseignant. D’autre part, il illustre quelques aspects d’une culture sociale non prise en compte par l’institution scolaire tels, les stéréotypes ethniques, la corruption et le favoritisme révélant au niveau microsocial une reproduction mimétique des maux de la société camerounaise d’aujourd’hui.
L’approche de la génération Y (étudiants nés entre 1981 et 1999) face à la formation en cursus paramédical invite à s’interroger d’une part sur les attentes des étudiants de génération Y, et d’autre part sur les méthodes pédagogiques à adopter avec cette génération. .. Les résultats de cette recherche ont permis de mettre en lumière d’une part, l’importance de la notion d’utilité du cours telle que perçue par les étudiants et d’autre part, la focalisation des attentes des étudiants sur des compétences dites « non académiques » de l’enseignant...
En institut de formation en soins infirmiers, les formateurs accompagnent les étudiants avec lesquels ils établissent une relation pédagogique, en restant garant du respect du règlement intérieur, concernant notamment l'interdiction des téléphones portables en cours. Objectif : comprendre les mécanismes relationnels en jeu au travers d'une question : comment les formateurs articulent l'exercice de la relation pédagogique avec l'exercice de leur autorité ?
Dans ma pratique quotidienne, je constate souvent que parmi les adolescents qui commettent un acte de délinquance, nombreux sont déscolarisés, que ce soit volontairement ou non, provisoirement ou définitivement. Ainsi, c’est lorsqu’ils sont à la rue, livrés à eux-mêmes, que bien souvent ils passent a l’acte. Ce constat étant une évidence, les services éducatifs et/ou les juges des enfants s’évertuent à leur trouver des établissements scolaires ou professionnels afin de les « ré insérer » et de mettre fin à la spirale délinquante.
Il arrive, certes que cela « redérape » pour les élèves qui sont passés en classe relais. Mais pas dans les mêmes proportions et avec d’autres perspectives. « Certains raccrochés « redécrochent », mais 80% restent inscrits dans un processus de formation tel que l’apprentissage » explique M. Robichon, coordinateur d’une d’entre elles.
L’échec scolaire, comme système complexe de manifestations, du type : absentéisme, résultats scolaires faibles, absence d’intérêt pour l’école, difficultés d’adaptation aux exigences du système d’enseignement, représente l’essence de cette recherche. L’étude a été réalisée sur un échantillon de 30 enseignants de deux écoles de Constanţa : l’une internationale, l’autre de l’enseignement d’État. Les réponses aux questions du questionnaire ont permis de réaliser une comparaison entre les deux systèmes d’enseignement. Les auteurs (se) proposent des objectifs comme : que signifie l’échec scolaire, en général et en particulier, pour chaque type de système d’enseignement ; quelles sont les causes de l’échec scolaire et leurs manifestations dans l’institution ; la description de la relation professeur-élève ; l’évaluation et l’auto-évaluation du style didactique ; l’attitude du professeur devant l’évaluation ; les moyens utilisés pour la motivation positive et négative ; les solutions pour prévenir et diminuer l’échec scolaire ; les aspects démographiques et culturels qui influencent l’échec scolaire ; le rôle de la famille dans le processus instructif-éducatif comme facteur influençant le succès/ou l’échec scolaire. À la fin de l’étude, on présente les conclusions et les implications pratiques de la recherche.
Ce travail présente des réflexions sur l’apprentissage, l’enseignement et l’attachement à partir d’une recherche. Il s’agit bien d’une recherche-action entreprise depuis plusieurs années dans des établissements scolaires maternels et primaires. Les capacités d’apprentissage sont corrélées à la qualité des attachements construits avec les parents. L’enseignant de son côté est susceptible d’apparaître à l’enfant comme une base de sécurité ou comme une source de stress. Plusieurs configurations peuvent être étudiées dans le triangle d’apprentissage formé par l’enfant-la tâche scolaire et l’enseignant. Un autre triangle, appelé ici enfant-enseignant et classe, est rapidement abordé ainsi que le triangle formé par l’enfant, l’école et la famille. La prise en compte de tous ces triangles conduit à réfléchir au travail d’équipe et à la façon dont l’équipe pédagogique peut constituer pour l’enseignant lui-même une base de sécurité rendant son travail plus efficient.