PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L’objectif de cette étude était de décrire le parcours de soins des enfants de 18 à 30 mois à risque élevé de troubles du spectre de l’autisme (TSA) suivis en protection maternelle et infantile (PMI) dans les Bouches du-Rhône. L’objectif secondaire était d’évaluer la faisabilité du dépistage systématique des TSA en consultation de PMI.
Article de P. Lesimple, J-B. Verley, B. Laplace, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 37-42.
Mots clés : Adolescent, Jeu, Jeu vidéo, Addiction, Épidémie, Lien social
La COVID-19 s’est accompagnée de mesures restrictives. Encourageant le maintien des liens sociaux chez les jeunes, l’OMS soutient l’initiative #PlayApartTogether (jouer ensemble à distance), malgré l’ajout récent de l’addiction aux jeux vidéo (JV) à la CIM-11. Une incompréhension peut naître du caractère paradoxal de ces deux messages.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 27-36.
Mots clés : Autisme, Enfant, Robot, Technologie, Outil, Jeu, Jeu vidéo, Psychothérapie, Santé mentale
Dans le monde, les technologies sont de plus en plus utilisées en psychothérapies, et plus largement dans le domaine de la santé mentale. Parmi ces technologies, les jeux vidéo et les robots ont donnée lieu à un grand nombre de recherches. Pour autant, ces études ne décrivent pas précisément : d’une part, les modalités d’utilisation de ces technologies dans les dispositifs en psychothérapie ; d’autre part, quel niveau de fonctionnement en psychothérapie (explicite ou implicite) est concerné par ces dispositifs. Cette recherche poursuit donc l’objectif de présenter les principales orientations thérapeutiques de ces dispositifs, tout en les croisant aux niveaux de fonctionnement en psychothérapie.
Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 8-19.
Mots clés : Autisme, Enfant, Langue des signes, Communication non-verbale, Signe, Trouble du langage
Les troubles du langage chez les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) restent très fréquents et invalidants. Les langues des signes (LS) pourraient être une alternative intéressante aux systèmes de communication dits « améliorés et alternatifs » (CAA) dans l’accompagnement des enfants autistes entendants vers le langage.
Article de L. Audouin, J. Da Costa, M. Frère, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 8, décembre 2021, pp. 435-440.
Mots clés : Psychiatrie infantile, Adolescent, Abus sexuel, Crime sexuel, Prise en charge
Les données et recommandations actuelles relatives à la prise en charge des auteurs de violences sexuelles concernent essentiellement les adultes de sexe masculin. Il existe à ce jour peu de structures spécialisées et de professionnels formés à la prise en charge des adolescents auteurs de violences sexuelles (AAVS). Or, une meilleure connaissance des dispositifs de soin proposés aux AAVS permettrait une meilleure prise en charge par les professionnels de santé. Cet article a pour but de présenter les principaux modèles de prise en charge pédopsychiatriques des AAVS proposés en France.
Cette enquête réalisée auprès des médecins internes d’Île-de-France a pour but d’effectuer un état des lieux de la formation actuelle et des connaissances des internes en médecine concernant l’accompagnement de la transidentité chez l’adolescent et l’enfant. Cette enquête a été effectuée au cours du mois de juin 2020, par le biais d’un questionnaire en ligne anonyme composé de 16 questions.
En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.
Article de P. Sakellariou, N. Combalbert, A. Taillandier Schmitt
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 369-379.
Mots clés : Enfant, Adolescent, Homoparentalité, Homophobie, Psychologie du développement
En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.