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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 58

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Fragilisation de la définition collective du travail bien fait et emprise des indicateurs d'activité

Article de Marc Loriol

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 63-73.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Coopération, Entreprise, Hiérarchie, Indicateur économique, Légitimité, Objectif, Organisation du travail, Police de proximité, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Rentabilité, Secteur public, Souffrance, Travail, Emprise

La mise en place d’indicateurs d’activité dans les organisations publiques ou privées comme mode de management produit une réduction du sens du travail et une fragilisation des règles de métier. Cela induit des résistances de la part des salariés et des collectifs de travail. Pourtant, dans certains cas, le chiffre peut devenir une référence importante pour les salariés. Les cas de deux policiers d’une brigade de police de proximité et d’une scène de musiques actuelles (smac), issus de deux recherches qualitatives (observations et entretiens), illustrent le lien entre l’attachement aux résultats quantitatifs d’activité et la difficulté à construire ensemble un sens positif et valorisant au travail. La comparaison avec d’autres collectifs de travail dans des organisations du même type permet de mettre en évidence les limites et les risques d’une valorisation de soi par les chiffres.

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Visibiliser l'imposture. Irrésignation au discours managérial

Article de Agnès Vandevelde Rougale

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 49-62.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Conscience collective, Économie, Épanouissement, Éthique, Libéralisme, Lien social, Management, Organisation du travail, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Relation, Résistance, Syndicalisme, Travail, Emprise

Cette contribution porte sur une expérience collective de dénonciation du discours managérial moderne. À partir de l’étude socioclinique d’un entretien de recherche mené avec deux de ses initiateurs, elle montre que la fiction d’épanouissement personnel et de relations sociales apaisées que véhicule ce discours peut susciter une double indignation : une indignation sociale, contre le déploiement de ce discours au mépris des violences et des injustices marquant les relations au travail, et une indignation narcissique, contre le déni de reconnaissance de la capacité de penser que manifeste ce déploiement. Développer un contre-discours apparaît alors comme un acte de résistance à la désubjectivation, une lutte du sujet pour sa reconnaissance et en vertu de sa conscience éthique, mais aussi une lutte de territoire, qui peut contribuer au refus de la résignation sous-tendant l’assujettissement collectif.

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Les racines de l'emprise et de la résilience patronale

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 37-48.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Conditions de travail, Contestation, Conscience collective, Entreprise, Identité collective, Management, Organisation du travail, Ouvrier, Patronat, Pouvoir, Recherche, Résilience, Résistance, Syndicat, Travail, Valeur, Emprise

Le patronat bénéficie d’un avantage incontestable qui se résume en ce que, le plus souvent, les formes de contestation des modalités de la mise au travail et de la domination qu’il met en œuvre jouent en sa faveur. Notamment parce que le travail, outre qu’il est nécessaire pour gagner sa vie, représente un enjeu collectif et individuel primordial en termes de sens, d’identité, de valeurs. Mais le patronat démontre aussi son incroyable capacité à faire régulièrement son mea culpa, ce qui lui permet de reprendre la main sans se remettre en cause. Il a ainsi produit un modèle managérial qui personnalise la subordination et disqualifie la professionnalité. Cet article vise à analyser ces deux aspects de l’emprise managériale.

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Quarante ans après L'emprise de l'organisation : un retour sur le terrain

Article de Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 23-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Entreprise, Identité, Management, Médiation, Motivation, Organisation du travail, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Rentabilité, Réussite sociale, Souffrance, Syndicat, Travail, Témoignage, Emprise

Quarante ans après la publication de L’emprise de l’organisation (1979), cet article est le résultat d’une revisite de TLTX Belgium, la filiale européenne qui a servi de terrain d’enquête à Max Pagès, Daniel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre. Les auteurs de l’article s’appuient sur les observations et le cadre théorique proposés par leurs prédécesseurs pour questionner l’évolution et l’actualité de l’emprise et des médiations sur lesquelles la multinationale s’était construite. L’article s’intéresse aussi aux prises de distance, aux résistances et aux dégagements résultant de l’évolution de la multinationale et de la rupture avec son modèle social antérieur.

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L'emprise à IBM, 1979-2019 : de l'adhésion à la répression

Article de Vincent de Gaulejac

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 13-22.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Harcèlement moral, Identité professionnelle, Management, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pouvoir, Recherche, Rentabilité, Représentation sociale, Risques psychosociaux, Santé mentale, Souffrance, Traumatisme, Travail, Usure professionnelle, Emprise

L’article évoque l’histoire de la recherche menée dans les années 1970 par Vincent de Gaulejac avec Max Pagès, Michel Bonetti et Daniel Descendre. Il décrit les conséquences de cette recherche dans différents contacts avec des cadres, des syndicalistes et des médecins du travail de cette multinationale. Lors des quatre dernières décennies, cette organisation hypermoderne est passée du management par l’excellence au management par la terreur, une illustration parmi d’autres du passage d’un capitalisme industriel centré sur la contradiction capital/travail à un capitalisme financier suscitant des organisations paradoxantes.

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Les métamorphoses de l'emprise dans les organisations

Article de Vincent de Gaulejac, Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 7-209.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Conscience collective, Économie, Empathie, Éthique, Gériatrie, Harcèlement sexuel, Identité professionnelle, Organisation du travail, Management, Pouvoir, Psychiatrie, Psychologie, Reconversion professionnelle, Recherche, Souffrance, Technologie numérique, Travail, Emprise

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Et si plus personne n'était perçu comme inutile ?

Article de Michel Berry

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 225-235.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Activité, Chômage, Économie, Emploi, Motivation, Travail, Valeur, Volonté

« En politique, ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai », disait Talleyrand. Les politiques d’aujourd’hui se soumettent souvent aux croyances d’économistes orthodoxes ne proposant, face au chômage, que des solutions qui échouent depuis des décennies. En s’appuyant sur la théorie de Pierre-Noël Giraud dans L’homme inutile, l’article montre que la production de biens et de services concurrentiels ne correspond qu’à une part des emplois et qu’il convient de développer le « reste » et que des acteurs, appelés entreprenants, sont à l’œuvre pour ce faire. La question n’est alors plus de supprimer le chômage, mais d’éradiquer le sentiment d’inutilité que salariés et laissés-pour-compte de toute nature partagent.

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Quand la coopération devient résistance : le cas d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile

Article de Antoine Duarte

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 111-123.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Coopération, Droit d'asile, Droit des étrangers, Étranger, Mécanisme de défense, Psychosociologie, Résistance, Souffrance psychique, Travail

L’article s’intéresse aux formes concrètes que revêtent les conduites de résistance inventées par les sujets lorsqu’ils sont confrontés aux dérives de certaines méthodes introduites dans les entreprises et les institutions depuis le tournant gestionnaire. La recherche clinique se fonde sur la méthodologie de l’enquête en psychodynamique du travail et relate une investigation menée dans un Centre d’accueil de demandeurs d’asile avec un collectif de travailleurs et travailleuses volontaires. L’analyse des conduites de résistance permet ainsi de mettre en lumière le rôle joué par les stratégies de défense contre la souffrance au travail dans l’empêchement à agir et la place centrale de la recomposition de la coopération pour envisager de nouvelles manières de faire.

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De la difficulté de faire société autrement

Article de Françoise Godefroid

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 59-72.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Dynamique de groupe, Étude de cas, Environnement social, Projet, Psychosociologie, Recherche-action, Travail, Urbanisme, Socialisation, Valeur

Dans la volonté de vivre et faire ensemble autrement qui ne vise pas à l’auto-exclusion, les pressions du contexte socio-économique sont souvent sous-estimées. Cet article présente, en appui sur une recherche-action, une étude menée auprès d’un groupe revendiquant une telle volonté, placé dans une situation qui se révèle progressivement antagoniste. Cette équipe de travail associatif est amenée à animer un projet urbain d’occupation temporaire dont l’ampleur, la durée et le succès bousculent ses valeurs et ses modèles de fonctionnement initiaux. Dans la trame serrée des enjeux psychiques et sociaux s’opère alors un basculement qui amène la structure associative à se rigidifier au détriment de sa capacité d’innovation et de sa vocation d’avant-garde.

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Faire le travail autrement

Article de Ingrid Dromard, Tine Roth

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 185-196.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Action sociale, Compétence, Échange, Équipe, Évaluation, Groupe de travail, Intervention sociale, Management, Organisation, Organisation du travail, Pratique professionnelle, Rencontre, Risque professionnel, Risques psychosociaux, Transversalité, Travail

En tant qu’intervenantes en analyse du travail et chercheures, les auteures sont engagées dans des dispositifs d’évaluation des risques professionnels et d’accompagnement d’équipes de travail et de direction. Elles mettent en œuvre une démarche originale appelée « groupe de rencontres du travail ». Celle-ci propose de questionner, à partir d’une analyse de l’activité, les dimensions individuelles et collectives du travail qui permettent, ou empêchent, de travailler efficacement ensemble et en santé. À partir de leurs interventions dans le champ médico-social, l’article tente de montrer la nécessité d’échanger sur le travail afin de surpasser les obstacles physiques et psychiques inhérents à toute activité et organisation de travail.

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