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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 228

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Quelle place de l’AESH dans l’école inclusive ?

Article de Pierre Suc Mella

Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 108-115.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Approche historique, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Rôle, Modèle, École, Inclusion

La fonction d’AESH est constituée historiquement en tant qu’« auxiliaire » de vie scolaire, dans une logique de compensation révélatrice d’une pensée intégrative – et non inclusive – de la scolarisation des élèves en situation de handicap : à eux de rentrer dans le profil « classique » de l’élève, grâce aux adaptations et à l’aide humaine apportée. Une telle conception limite la transformation vers une école véritablement inclusive. L’article questionne l’accompagnement apporté par les AESH et les attendus que l’on a à leur égard.

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Regards sur l’inclusion scolaire en Italie

Article de Julien Boutonnier, Jessica Viola, Jessica Atzori, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 100-107.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, École, AESH, Intégration scolaire, Enseignant, Accompagnement, Témoignage, Enfant handicapé, Législation, Inclusion, Italie

Cinq enseignants de soutien et un éducateur témoignent de l’inclusion scolaire en Italie, du métier d’enseignant de soutien et de celui d’éducateur dans les écoles. La dimension groupale de l’inclusion est pensée et valorisée.

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Qui sont les AESH ? Morphologie professionnelle et « prolétarisation » de l’éducation

Article de Christophe Chevalier, Arthur Imbert, Alicia Jacquot

Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 35-42.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Scolarisation, École, Inclusion, Niveau de qualification, Rémunération, Précarité, Conditions de travail, Implication personnelle, Enquête

Si les termes « inclusion scolaire » ou « élèves à besoins éducatifs particuliers » sont de plus en plus présents dans les médias, force est de constater que les accompagnantes des élèves en situation de handicap (AESH) sont quant à elles très rarement dans la lumière. Issu d’un travail de recherche en cours, cet article se propose de dresser les premiers contours morphologiques de ce groupe professionnel.

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Inclusion, vous avez dit inclusion ?

Article de Sylvie Gasienica Jozkowy

Paru dans la revue Lien social, n° 1345, 19 septembre au 2 octobre 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Inclusion, Éducation spécialisée, Bientraitance, École, TSA

L’inclusion semble aujourd’hui le maître mot à la mode pour favoriser l’apprentissage des enfants atypiques ou en difficulté. Cependant, le système scolaire classique ne paraît pas être préparé à s’adapter aux différences, mais plutôt au formatage. Avis à débattre.

Un mandat de surveillance étendu. Une analyse des effets de la pauvreté sur la surexposition au signalement à la maternité et à l’école

Article de Aubrie Jouanno

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 49-72.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Signalement d'enfant, Pauvreté, École, Assistant de service social, Classe sociale, Information préoccupante, Hôpital, Grossesse, Adolescent, Déscolarisation, Parentalité

Depuis les années 1980, la politique de protection de l’enfance s’est orientée vers le repérage des situations de maltraitance par des campagnes de sensibilisation et le développement de nouveaux canaux d’interpellation des pouvoirs publics. À partir d’une enquête quantitative et qualitative reposant sur l’ensemble des informations préoccupantes (IP) et signalements transmis aux services de protection de l’enfance parisiens entre 2017 et 2020 (n = 19 599) et la lecture de dossiers de la Cellule de recueil des informations préoccupantes de Paris (n = 66), cet article montre que l’élargissement du repérage des enfants en danger a participé à renforcer la vigilance autour des familles les plus pauvres. Alors que les travaux de Delphine Serre ont mis en évidence l’encadrement spécifique de la parentalité auquel les familles assistées sont soumises (Serre, 2009), cet article montre que la massification de l’encadrement sanitaire des grossesses d’une part et de la scolarisation d’autre part ont participé, quant à eux, à imposer des attentes sociales fortes autour de l’enfant auxquelles certaines familles pauvres peinent à répondre.

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De l’invisibilisation de la pauvreté à la visibilité des « désordres » familiaux

Article de Vanessa Stettinger

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 91-110.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille en difficulté, Conditions de vie, Pauvreté, Intervention sociale, AEMO, Violence, École, Accompagnement social, Relation familiale

De nombreuses familles accompagnées par les services de protection de l’enfance vivent au quotidien différentes formes de pauvreté : conditions précaires de logement, manque de solidarité familiale, amicale ou de voisinage, faiblesse des ressources culturelles et économiques. À partir des données recueillies lors d’une recherche ethnographique de longue durée réalisée auprès de quinze familles vivant dans la pauvreté et bénéficiant d’une mesure d’action éducative en milieu ouvert (AEMO), nous verrons d’abord comment une intervention sociale centrée sur une approche individuelle et relationnelle finit par invisibiliser la pauvreté de ces familles. Nous montrerons ensuite comment ces pauvretés rendent ces familles plus visibles aux institutions et l’intervention sociale, via le prisme des « désordres » familiaux. Ces deux mouvements complémentaires expliqueraient en partie certaines limites des actions conduites auprès des familles.

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Saisir l'expérience familiale d'enfants des classes supérieures scolarisés dans l'enseignement catholique. rapports aux parents, aux frères et soeurs et camarades d'école

Article de Emilie Grisez

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 148, 2023/3, pp. 27-43.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, École, Enseignement privé, Famille, Fratrie, Socialisation, Relation enfant-parents, Relation interpersonnelle

L’article porte sur la pluralité des expériences familiales et éducatives d’enfants des classes supérieures scolarisés en CM2 dans une école catholique parisienne. Leur discours a été recueilli par des entretiens (n = 26) et un questionnaire (n = 52) distribué à l’issue d’une ethnographie d’un an dans l’école. Selon le cadre familial dans lequel ils grandissent, les enfants entretiennent des rapports différenciés à leurs parents, frères et sœurs et camarades d’école. Dans les familles « traditionnelles », les relations parents/enfants sont fondées sur une autorité naturelle de l’adulte et les enfants passent un temps considérable avec leur fratrie et leurs amis d’école. Par contraste, les enfants de « managers » ont davantage de pouvoir, dans le rapport aux adultes, pour affirmer leur individualité, tandis qu’ils développent une grande autonomie avec leurs pairs. Enfin, les enfants d’« intellectuels » tissent avec leurs parents des relations fondées sur le dialogue et un idéal égalitaire ; ils sont davantage distants de leurs pairs. De ces configurations familiales résultent des identités et des dispositions enfantines différenciées.

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L’éducation à l’épreuve de la crise sanitaire : une occasion à saisir ?

Article de Nicolas Séradin

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 83, septembre 2023, pp. 57-67.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Crise, Épidémie, Conseiller principal d'éducation, Pratique professionnelle, École, Accompagnement, Élève

Impact des mesures prises par le contexte sanitaire du Covid-19 sur la pratique professionnelle d’un Conseiller principal d’éducation. Malgré les contraintes, les doutes et les difficultés du quotidien, cette période a été propice à une réflexion sur la manière d’exercer le métier de CPE dans un collège. L’approche par une éducation d’inspiration spinoziste a paru particulièrement stimulante, car elle permet de sortir d’une vision réductrice du système éducatif où l’élève apparaît être un corps à dresser plutôt qu’un être en devenir.

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Le Haut Potentiel Intellectuel : un concept culturellement codé

Article de Eglantine Mazeaud, Aurélie Harf, Maude Ludot, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 63-78.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, École, Précocité, Anthropologie, Norme sociale, Éducation

La catégorie du HPI s’invite partout au XXIe siècle : écoles, milieux de soins. Pourtant, les professionnels ne font pas consensus autour de ce sujet. Des débats passionnés entourent le HPI et empêchent parfois de le penser. Ici, nous établissons un parallèle avec la figure du génie, en déclinant les différents aspects qui l’ont caractérisé depuis des siècles. Avec l’intérêt porté au HPI, à l’intelligence pure et à son potentiel, nous semblons loin des considérations de la figure du génie. Quels mouvements sociétaux auraient permis l’émergence de cette catégorie du HPI ? La recherche du grand homme, de cette dimension sacrée du génie n’est peut-être pas totalement ignorée dans l’inconscient collectif du XXIe siècle. L’expression de cette figure du génie est différente en fonction des lieux et du temps. Le HPI ne serait-il pas un concept culturellement codé en ce sens ? Cet article est introductif aux travaux de recherche initiés à la Maison Des Adolescents sous la direction du Dr Harf et du Pr Moro.

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Silences

Article de Jean Louis Le Run, Karine Ronen, Hélène De Laage, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 7-169.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Bruit, Communication, Secret, Déni, Enfant, Intimité, Isolement, Mutisme, Deuil, Puberté, Adolescent, École, Autisme, Adoption, Inceste, Psychisme

De nombreuses expressions incluant le mot silence jalonnent la langue française. Celles-ci résonnent dans des domaines divers tels que la musique, la loi, la religion, le scolaire, ou tout simplement au cœur de notre quotidien. « Silence, on tourne », « la loi du silence », « silence, s’il vous plaît », « rompre le silence ». « Le silence est d’or » ou encore « un silence de mort »…, ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n’est pas le vide, il est « une forme particulière de langage qui permet d’exprimer des choses inexprimables par les mots » (Lewis, 1977). Il y a des silences pleins, ceux qui vont donner tout leur sens aux propos qui les précèdent ou les suivent, des silences qui en disent long et des silences qui signent une fermeture. On distingue le silence imposé, le silence consenti et le silence voulu. Sauf circonstances particulières où le silence est requis, en démocratie l’adulte est libre de parler ou de se taire. L’enfant, lui, est sous la dépendance de ses parents ou des adultes qui s’occupent de lui, qui régulent plus ou moins sa parole et son silence. L’enfant apprend à les maîtriser : ne pas tout dire, savoir garder des choses pour soi, savoir taire ce qui peut blesser l’autre, savoir se taire pour écouter.​
Dans ce siècle de l’hyper-communication souvent futile, de la stimulation et du bruit permanent, quelle place pour le silence, la respiration ? Quels effets sur la construction psychique des enfants et des adolescents. On associe davantage le bruit à l’adolescence mais le tapage de celle-ci s’accompagne souvent d’un silence symétrique aux désirs de communiquer des parents… Comment considérer le silence de l’enfant ou de l’adolescent sommé de parler : à l’école, au collège, ou autre occurrence, au tribunal pour enfant ?​
Et le silence des adultes face aux questions de l’enfant ? Qu’en est-il du silence lorsqu’il fait partie de la symptomatologie, de la clinique ? Qu’en est-il également du silence dans le groupe thérapeutique ? Rester silencieux dans un groupe de parole… et pourquoi pas ?​
Dans les synthèses cliniques ou institutionnelles, quelquefois un ange ou un convoi d’anges passent, que signifie ce silence qui s’installe ? Quels conflits sous-jacents ? Comment dépasser ce symptôme institutionnel ?​​
« Accueillir, accepter, consentir ; écouter le silence et scruter l’invisible – tels sont les plus hauts actes de l’attention et de la conscience que doivent accomplir les vivants » (Sylvie Germain). Les vivants sont soignants, parents, enseignants, magistrats, éducateurs, intervenants du monde de l’enfance. Ce silence, nous ne le percevons pas tous avec le même filtre auditif. C’est pourquoi, dans ce numéro d’Enfance & psy, nous nous interrogeons sur les différentes formes de silence qui jalonnent la vie des enfants.

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