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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Jouer en thérapie familiale psychanalytique : objets bruts, objets de relation, objets médiateurs

Article de Evelyn Granjon

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 25-40.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Jeu, Psychanalyse, Objet, Transmission

En famille, on joue avec son corps, avec des objets, avec des mots, individuellement ou à plusieurs. Cette activité naturelle et universelle participe à la fonction mythopoïétique de la famille et aux processus de transformation que nécessite la transmission de la vie psychique. Lorsque ces fonctions font défaut, la famille est en souffrance. Cas pratiques à l’appui, l’article montre que la thérapie familiale psychanalytique offre alors un néo-groupe pour (ré)apprendre à jouer, où objets bruts, objets de relation, peuvent être des embrayeurs ou des médiateurs des différents moments du processus thérapeutique.

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L’action éducative à domicile au pôle Guidance infantile

Article de Laurence Carpentier

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 86-92.

Mots clés : Enfance-Famille, AED, Parentalité, CMP, Relation équipe éducative-famille, Coéducation, Contrat

L’AED guidance, intégrée au fonctionnement des CMP, porte un regard psychopathologique sur l’action éducative. Elle repose sur deux axes : le travail avec l’enfant, qui offre une relation sécure et soutient la remise en place de ses capacités potentiellement disponibles ; le travail avec les parents, qui ouvre la recherche de sens et favorise leur restauration narcissique. Le contrat, co-rédigé entre les parents et l’équipe de soin, est un outil de travail pertinent : il facilite la reconnaissance par la famille des difficultés de l’enfant, des mécanismes en jeu et soutient l’ajustement parental. Sa signature réengage et restitue aux parents leur place.

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Les enfants face aux menaces environnementales : la représentation de la pollution

Article de Elisa Guillen Gutierrez, Anna Maria Lammel, Jean Marc Meunier

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 299-313.

Mots clés : Enfance-Famille, Territoire-Logement, Environnement, Pollution, Représentation sociale, Enfant, Développement cognitif, Expérience, Perpignan, Paris

Dans le contexte des actuels problèmes environnementaux, notre étude tente d'apporter un éclairage sur les représentations de la pollution chez les enfants. Dans un cadre théorique insistant sur le rôle de l'environnement biophysique dans le développement cognitif, nous avons étudié la représentation de la pollution chez des enfants habitant à Perpignan et à Paris. [...] Des différences significatives entre les représentations des enfants des deux villes sont mises en évidence. [...] Cette étude ouvre d'intéressantes pistes de réflexion sur le rôle de la réalité quotidienne vécue dans la représentation des problèmes environnementaux.

Une approche transactionnelle de la quantification des probabilités chez l'enfant

Article de Jean Audusseau, Jacques Juhel

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 261-285.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Analyse transactionnelle, Enfant, Développement cognitif

Cet article interroge la manière dont il est possible d'étudier le développement de l'enfant en s'inscrivant à la fois dans le cadre d'une approche générale de la psychologie, qui se définit par l'étude de l'effet des variations situationnelles sur la conduite, et dans le cadre d'une approche différentielle, qui étudie les variations systématiques de cette conduite entre les individus. Cette approche qualifiée de transactionnelle, est appliquée à l'étude du développement de l'enfant dans le domaine de la quantification des probabilités.

Les actes usuels de l'autorité parentale

Article de Pierre Brice Lebrun

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 132, septembre 2016, pp. 26-27.

Mots clés : Enfance-Famille, Autorité parentale, Droit, Soin, Éducation, Enfant, Accès aux soins

Le code civil différencie les "actes usuels de l'autorité parentale" des "actes usuels relatifs à l'entretien et à l'éducation" : si les seconds sont accessibles aux tiers, les premiers sont exclusivement réservés aux titulaires (ou délégataires) de l'exercice de l'autorité parentale

J'ai une femme exceptionnelle : carrières des hommes hauts fonctionnaires et arrangements conjugaux

Article de Alban Jacquemart

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 185, septembre 2016, pp. 66-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Inégalité, Égalité professionnelle, Homme, Femme, Évolution de carrière, Rôle, Travail des femmes, Contrainte, Couple, Fonction publique, Administration, Différenciation sexuelle, Genre

Cet article, qui synthétise une enquête menée au sein de la haute administration publique, permet de comprendre la persistance des inégalités en montrant le rôle de la femme dans la carrière de son mari...

Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.

"Alors c’est quoi, une fille ou un garçon ? " : travail de préparation autour du genre pendant la grossesse

Article de Agnès Pélage, Sara Brachet, Carole Brugeilles, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 30-45.

Mots clés : Enfance-Famille, Grossesse, Sexe, Parents, Préparation à l'accouchement, Information, Représentation sociale, Genre

S’appuyant sur des entretiens répétés menés auprès de familles bien dotées en capital culturel et économique, cet article explore la façon dont, dans ces milieux présentés comme les moins inégalitaires, les futurs parents cherchent à adapter leur intense travail de préparation au sexe du fœtus annoncé pendant la grossesse. Ce travail comporte plusieurs dimensions. C’est un travail de préparation du genre, à travers des préparatifs (chambre, vêtements, prénom) qui s’appuient sur des représentations traditionnelles du masculin et du féminin et qui participent déjà à la socialisation genrée de l’enfant à naître. C’est aussi un « travail de préparation de soi », qui consiste pour chaque futur parent à modeler progressivement ses propres dispositions en vue de « se sentir », au plus tard le jour de la naissance, un parent prêt. Or ce travail de préparation de soi suppose une préparation par le genre puisque, pour se sentir parent, un point d’appui central s’avère être l’anticipation du rôle de père ou de mère d’un fils ou d’une fille. Il s’agit aussi d’une préparation au genre, les parents s’employant, une fois le sexe du fœtus connu, à renforcer ou convertir les préférences pour tel ou tel sexe, formées en amont en fonction de représentations différentialistes du féminin et du masculin.

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Devoirs maternels : reproduction sociale et politique des inégalités sexuées

Article de Thierry Blöss

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce

De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.

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