PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Christophe Capuano, Julie Jeannin, Jean Philippe Vallat, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 112-113, 2015/2016, 97 p..
Mots clés : Enfance-Famille, Association familiale, Vie associative, Bénévolat, Politique familiale, Management, Professionnalisation, Marketing, Réseau, Lien social, Jeune, UNAF
Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 208, juin-juillet 2016, pp. 32-33.
Mots clés : Enfance-Famille, Divorce, Réforme, Séparation, Procédure, Juridiction
Permettre de divorcer sans passer devant le juge, voilà l'ambition de l'amendement déposé par le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, dans le cadre de la réforme de la justice du XXIe siècle. Votée en commission par les députés le 4 mai dernier, cette nouvelle tentative de simplification de la procédure de séparation des couples est approuvée par l'opinion, même si ses opposants ne manquent pas d'arguments.
Article de Elin Kvande, Berit Brandth, Johanna Lammi Taskula, et al.et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 122, janvier-juin 2016, pp. 1-139.
Mots clés : Enfance-Famille, Père, Paternité, Congé de paternité, Famille, Travail, Couple, Parents, Relation enfant-père, Coéducation, Famille monoparentale, Garde alternée, Représentation sociale, Travail ménager, Congé parental d'éducation, Statistiques, Prématurité, Europe, Norvège, Finlande, Portugal, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, France
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 142-153.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Polyhandicap, TED, Violence, Conte, Groupe thérapeutique, Interculturel, Enfant, Adolescent, Nouvelle Calédonie
Cet article est le fruit d’un travail collectif, celui d’un atelier « Contes » auprès de quatre enfants en situation de polyhandicap, âgés de 6 à 10 ans, présentant des troubles du comportement et des traits autistiques.
Nous abordons ce dispositif expérimental initié par des collègues océaniens désireux de montrer l’importance d’un contage plurilinguistique en langues kanak, ainsi qu’en wallisien et en français. L’usage de la langue maternelle en alternance avec d’autres a un effet de transmission familiale et générationnelle ainsi que des effets de contenance des comportements violents.
Ce bain plurilinguistique et le « holding » interculturel des professionnels permettent à ces enfants turbulents, étranges et parfois dérangeants de vivre une expérience bénéfique dans cet espace d’enveloppement psychique et physique.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 120-128.
Mots clés : Enfance-Famille, Autorité, Maltraitance, Carence familiale, Médiation, Groupe thérapeutique, Conte, Jeu
L’autorité n’est pas un concept psychanalytique, pour autant c’est une notion primordiale sur le plan clinique, dans la mesure où elle est directement rattachée à la composition du lien triangulé. Les situations de maltraitance, de carences éducatives, de négligence, comportent assez régulièrement un certain nombre d’ingrédients pour le surgissement de la violence fondamentale. Lorsque la souplesse du lien, liaisons/déliaisons bien tempérées, fait défaut, toute tentative de prise de distance, de différenciation, vient immédiatement comme une menace. C’est pourquoi, bien souvent, l’intervention d’un tiers est si difficile à accepter, dans la mesure où celui-ci peut être vécu comme une menace. Cet article précise la spécificité clinique des situations de négligence éducatives ainsi que les problèmes d’autorité qui en découlent. Puis sont évoquées quelques séquences d’un groupe thérapeutique autour du conte dans lequel le « jeu avec un fil » a permis la reconquête d’un espace jusque-là en collapsus. L’appui sur la médiation peut s’envisager dans sa double dimension métaphorique et concrète, ce qui permet à l’enfant de faire l’expérience de cette restauration à l’appui sur une mobilisation active.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 101-108.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Émotion
L’ennui est un vécu très présent chez les enfants surdoués ou à haut potentiel. Souvent ces enfants s’ennuient jusqu’en classe de seconde. L’ennui est un fréquent motif de consultation pédopsychiatrique.
Il importe de décrypter le sens de cet ennui : tristesse, lassitude, besoin d’une présence bienveillante, d’un étayage correct ?
Il importe aussi de savoir à quoi peut bien servir cette expérience de l’ennui chez l’enfant : observer, expérimenter, créer, se socialiser ? Comment réagir de façon adaptée en tant que parents : apprendre à décrypter le sens de cet ennui, à le contenir, apprendre à l’enfant à le gérer lui-même, et ne pas hésiter à avoir recours à une consultation. L’ennui à l’école peut en effet créer un burn out chez l’enfant ou adolescent haut potentiel intellectuel.
Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.
De nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants nés d’un viol qu’elles avaient subi pendant le génocide de 1994. Ces rescapées du génocide ont été violées, torturées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient pas désirés et dont l’existence même leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mises au ban de la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu affectif soutenant ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés du génocide. Nous sommes parties à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et paupérisées matériellement vingt ans après les massacres. L’objectif de l’étude était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider ces enfants nés du viol et leurs mères à se relever et à se reconstruire.