PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2980, 21 octobre 2016, pp. 24-27.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Démocratie participative, Université du temps libre
La parentalité est l'objet de toutes les attentions. On la décrit, on la dissèque, on lui adresse menaces et incantations, mais on entend peu ou pas les parents s'exprimer à son propos, particulièrement ceux des milieux modestes. D'où l'intérêt des universités populaires de parents : permettre à ceux qui le désirent de réfléchir et d'agir ensemble sur leur rôle et leur place.
Article de Linda HANTRAIS, Marie-Thérèse LETABLIERS
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 5, septembre-octobre 2016, pp. 885-903.
Mots clés : Enfance-Famille, Protection sociale, Inégalité, Femme, Divorce, Droit européen, Travail des femmes, Revenu, Politique sociale, Analyse comparative
""Cet article propose une analyse comparative des mécanismes de compensation après divorce, associés à l'investissement parental et domestique dans cinq pays européens. Deux ensembles de dispositifs sont plus particulièrement analysés, ceux relevant de la politique sociale/familiale visant à rémunérer les réductions ou les interruptions d'activité professionnelle pour élever les enfants, et ceux relevant des systèmes de retraite." (In : présentation du document)
Les écrits de Pierre Delion concernent souvent les enfants psychotiques et leur traitement en institution. S’inspirant librement des pionniers de la thérapie institutionnelle (Tosquelle, Oury…) et des découvertes de Winnicott, Pierre Delion a popularisé la notion de fonction phorique du thérapeute qui pourrait être une des traductions possibles dans le soin du holding maternel winnicottien.
Frappé par l’utilisation fréquente en médecine d’enfants du mot « prise en charge », et partir de trois vignettes cliniques personnelles, j’ai tenté de montrer en quoi ce concept de fonction phorique pouvait être enrichissant dans la pratique quotidienne d’un pédiatre. Idéalement, celui-ci devrait pouvoir se ressourcer dans des lieux d’échange et de supervision regroupant divers professionnels de l’enfance.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 4-149.
Mots clés : Enfance-Famille, Ecole-Enseignement, Dyslexie, Dysorthographie, Symptôme, Dyspraxie, Trouble du langage, Approche cognitive, Psychiatrie infantile, Psychomotricité, Mathématiques, Dyscalculie, Scolarité, SESSAD, Dysphasie, Prise en charge, Lecture, Difficulté scolaire, Biographie, Parents
Alors qu’ils sont déjà remplacés par la dénomination « troubles spécifiques des apprentissages », ces dernières années les dys ont fait florès : dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dyspraxie, etc. Quelles réalités cliniques, quelles conceptions théoriques se cachent derrière ces vocables qui donnent lieu à une inflation des demandes, à des parcours de soins compliqués et à une lecture souvent réductrice des difficultés constatées ? Tandis que les recherches cognitivistes se développent, peut-on considérer que les approches plus traditionnelles comme la psychanalyse sont obsolètes? Comment pouvons-nous intégrer les apports de la biologie du cerveau et des sciences cognitives sans renier la dimension historique et environnementale, dont nous avons appris à quel point elle était importante dans le développement et le déterminisme ou le renforcement des troubles chez l’enfant ? Allons-nous vers de nouvelles conceptualisations et de nouvelles pratiques ? Ce numéro rend compte de prises en charges diverses : du côté du soin, de la pédagogie, de l’accompagnement des parents et par les parents. Et des découvertes scientifiques et humaines, que permet la rencontre avec un enfant entravé dans ses apprentissages.
Article de Bouchra Aabbassi, Fatima Asri, Hélène Nicolis
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 150-161.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Parents, Divorce, Enfant, Traumatisme, Symptôme
La séparation parentale est une expérience à risque traumatique pour l’enfant quel que soit son âge. Pour surmonter cette épreuve, l’enfant met en place des mécanismes adaptatifs soit fonctionnels, lui permettant de poursuivre harmonieusement son développement ; soit au contraire, non fonctionnels donnant lieu à l’apparition de symptômes relevant des registres affectif, familial, relationnel, et/ou scolaire. Toutefois, l’expression de cette souffrance va dépendre de plusieurs facteurs (l’âge de l’enfant, son niveau de développement, sa personnalité et celle de ses parents, le contexte familial, la nature de la mésentente parentale, la place de l’enfant au sein du conflit, la qualité de la relation entre les parents ainsi que celle des relations enfant-parents après la séparation…). Aujourd’hui, les lectures en matière de séparation parentale et ses répercussions psychologiques chez les enfants se multiplient et s’entrecroisent pour apporter un regard plus global à ce phénomène préoccupant. Nous nous proposons ici de faire une revue de la littérature internationale sur ce sujet.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 55, septembre 2016, pp. 113-118.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant en difficulté, Violence conjugale, Séparation, AEMO
Fin de l'adolescence, moment particulier où l'on rêve de fonder sa famille, les études sont terminées on cherche ce que l'on va être dans sa vie. On rencontre l'autre, on va prendre son envol à deux, le chemin semble tracé. Très vite pourtant la violence au sein du couple fait son apparition, mais on se le cache à soi même, aux autres. Les enfants naissent parce qu'il y a de l'espoir, qu'ils sont l'espoir. La violence quotidienne est acceptée, banalisée, parce que les enfants sont là et que partir sans eux est impossible. Jusqu'au jour où le corps refuse et tombe, enfin. Une fois libérée, à l'abri, vient le temps des questions : qui suis-je ? Pourquoi moi ? Comment aider nos enfants ? Comment envisager une nouvelle vie avec ce statut de victime ?
L'hébergement de familles en CHRS amène les professionnels à intervenir au plus près des relations parents/enfants. L'accompagnement à la parentalité demeure cependant un domaine marginalisé des champs de l'hébergement et de l'insertion sociale. En parcourant l'"histoire d'hébergement" de Cynthia, nous verrons comment la situation préoccupante de sa fille Inès est venue perturber l'évaluation de cette candidate prête au logement au regard des conditions requises, mais considérée avant tout comme une mauvaise mère.