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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Donner - reconnaître - dominer : trois modèles en philosophie sociale

Livre de Louis Carré, Alain Loute, Axel Honneth, Marcel Hénaff, et al., édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Don, Philosophie, Modèle, Théorie, Anthropologie, Psychanalyse, Phénoménologie, Sociologie, Relation, Tiers, Ambivalence, Altérité, Aliénation, Endettement, Symbolique, Dépendance, Responsabilité, Affectivité, Amour, Économie, Politique sociale, Domination, Réciprocité, Caillé (Alain), Butler (Judith), Scott (James C.), Althusser (Louis), Veyne (Paul), Mauss (Marcel), Lévi Strauss (Claude), Bourdieu (Pierre), Weber (Max), La Boétie (Etienne de), Ricoeur (Paul), Boltanski (Luc), Lacan (Jacques), Levinas (Emmanuel), Hegel (Georg W. Friedrich)

Quand il s'agit de rendre compte, par-delà les calculs intéressés de l’homo oeconomicus, de la manière dont tiennent les sociétés humaines, donner et reconnaître apparaissent comme deux dimensions constitutives de l’agir social. Mais du don et de la reconnaissance, il convient aussi, avant d’en appeler à leur syncrétisme, d’en interroger les proximités et les distances, ainsi que leurs consistances respectives. Par exemple, dira-t-on d’un don sans retour ou d’une reconnaissance sans réciprocité qu’ils sont encore dignes de ces noms ? Les activités de don et de reconnaissance se confrontent alors à une tierce dimension qui les taraude de l’intérieur : la domination. Cet ouvrage propose d’examiner plus précisément la façon dont se répondent et s’entremêlent les trois modèles du don, de la reconnaissance et de la domination, sur des enjeux contemporains situés au croisement de plusieurs horizons théoriques (la théorie critique, l’anthropologie, la phénoménologie sociale, la psychanalyse).

Ce qui nous unit : discriminations - égalité et reconnaissance

Livre de François Dubet, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Sociologie, Égalité, Inégalité, Différence, Tiers, Valeur, Identité, Exclusion sociale, Besoin, Individu, Société, Homme, Femme, Immigration, Ethnie, Appartenance sociale, Culture, Laïcité, Reconnaissance, Groupe social

Les discriminations reposent sur une double injustice D'une part, elles portent atteinte au principe d'égalité des individus. D'autre part, elles dénient la valeur des identités. Chez ceux qu'elles frappent, ces exclusions provoquent un désir d'égalité, un effort pour être "comme les autres", ou, au contraire, une revendication d'existence, une manifestation publique de dignité. Demande d'égalité et d'invisibilité, d'une part, besoin de reconnaissance et d'identité, de l'autre. Mais comment pouvons-nous être à la fois égaux et différents ? La seule manière d'échapper à cette contradiction est de construire un tiers définissant ce que nous avons en commun. Au thème de l'égalité des chances, il est nécessaire d'ajouter celui du commun et de l'égalité. Contre la guerre des identités, il faut opter pour la construction du social. François Dubet est professeur émérite à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS. Il a récemment publié, au Seuil, Pourquoi moi ? L'expérience des discriminations (2013) et La Préférence pour l'inégalité (2014).

Sociologie générale - Volume 2 : cours au Collège de France(1983-1986)

Livre de Pierre Bourdieu, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Théorie, Enseignement supérieur, Société, Méthodologie, Sciences humaines et sociales

Ce second volume du cours de "sociologie générale", selon l'intitulé que Pierre Bourdieu avait donné au premier cycle de son enseignement au Collège de France, complète la présentation systématique de son appareil conceptuel et de sa démarche méthodologique. Après avoir insisté, au cours des deux années précédentes, sur les notions d'habitus et de champ, Bourdieu consacre une large part des trois suivantes à celle de capital et à l'articulation de ses trois concepts fondamentaux.
Attentif aux difficultés de la transmission des savoirs, le sociologue réorganise par ailleurs son cours en divisant chaque séance en deux parties. La première, appelée "leçon", poursuit la présentation formelle de sa théorie. La deuxième, baptisée "séminaire", est quant à elle consacrée à des recherches en cours. Sont ainsi successivement abordés, par exemple, un sondage réalisé en vue d'établir un classement des intellectuels influents, la révolution symbolique opérée par Manet et des lectures sociologiques d'oeuvres littéraires, parmi lesquelles Le Procès de Kafka et La Promenade au phare de Virginia Woolf.
Cet exercice de synthèse, jamais vraiment renouvelé par Bourdieu, offre ainsi un exposé particulièrement accessible et vivant de l'une des entreprises théoriques les plus exigeantes en sciences sociales.

Jeunesses à l'abandon : la construction universelle d'une exclusion sociale

Livre de Michel Fize, édité par Ed. Mimésis, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Jeune, Concept, Génération, Exclusion sociale, Échec scolaire, Chômage, Travail social, Liberté, Représentation sociale, Discours, Diplôme, Emploi, Exil, Mouvement social

La situation sociale de la jeunesse est dramatique. Chômage, précarité, échecs scolaires notamment sont aujourd’hui le lot commun des jeunes. Le fait est connu pour la France et quelques autres pays d’Europe ou d’ailleurs. L’on sait moins que toutes les jeunesses du monde, à des degrés variables, sont pareillement touchées par ces fléaux.
Pourquoi? Des explications sont avancées comme des systèmes de formation défaillants, des économies en crise. Mais les raisons de l’exclusion des jeunes sont plus profondes et ne doivent rien au hasard. L’exclusion est construite par des représentations négatives de l’âge de la jeunesse, qui justifient leur écart des «bons» emplois, des «hautes» responsabilités. Par un système qui place partout les jeunes au bas de l’échelle des âges.
La jeunesse ne mérite-t-elle pas mieux que cette infortune ? Les sociétés n’ont-elles pas le devoir de lui bâtir un avenir en reconstruisant autrement l’édifice social? [Présentation de l'éditeur]

Sociologie de l'école maternelle

Livre de Pascale Garnier, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.

Mots clés : École maternelle, Sociologie, Scolarisation, Évaluation, Élève, Quartier, Parents, ATSEM, Enseignant, Pratique professionnelle, Parent d'élève, Relation équipe éducative-famille

À quoi sert l’école maternelle ? Comment la définir ? Est-elle une véritable « école » ou une « maternelle » qui prend soin des jeunes enfants et favorise leur dévelop­pement ? Toutes ces questions font aujourd’hui débat.
Le but de cet ouvrage est précisément d’étudier ces controverses en les replaçant dans l’histoire récente de l’école maternelle et de les analyser grâce à une enquête approfondie réalisée dans trois écoles maternelles très contrastées en région parisienne. Il montre en particulier comment un même processus de scolarisation caractérise les transformations de l’institution et de son programme, s’inscrit dans les pratiques actuelles au sein des classes et exerce des effets spécifiques sur la vie des familles.
En combinant un travail de synthèse qui aborde les enjeux sociaux, politiques et culturels de l’école maternelle avec une enquête empirique qui met au jour la diversité des pratiques dans les classes et les établissements, l’ouvrage offre aux chercheurs, formateurs, étudiants et acteurs du système éducatif un véritable outil pour penser l’importance de ce moment de la petite enfance. [présentation de l'éditeur]

Apprendre la sociologie par l'exemple

Livre de François de Singly, Christophe Giraud, Olivier Martin, édité par A. Colin, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Méthodologie, Théorie, Expérimentation, Étude de cas

Comment faire de la sociologie ? Comment réaliser une analyse sociologique d’un fait de société ? À partir de terrains qui leur sont familiers, une vingtaine de sociologues expérimentés montrent comment ils font de la sociologie. En partant d’expériences ordinaires de la vie (« je joue au foot » ; « je deviens ingénieure » ; « je lis des BD » ; « je sèche des cours »), ils révèlent la manière dont ces expériences peuvent faire l’objet d’analyses sociologiques.
Dix-sept exemples variés permettent de se familiariser avec les étapes du raisonnement sociologique : illustrant les trois grandes variables sociologiques (sexe, âge et position sociale), ils indiquent comment articuler questionnement, concepts et enquête de terrain. [présentation de l'éditeur]

Sidérations : une sociologie des attentats

Livre de Gérôme Truc, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Violence, Terrorisme, Média, Politique, Discours, Solidarité, Silence, Communauté, Deuil, Émotion, Valeur, Victime, Espagne, France, Etats Unis d'Amérique, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

À quoi renvoie notre sidération face aux tueries perpétrées dans Paris le 13 novembre 2015 ? Comment expliquer l’ampleur de la réaction aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher ? Poser ces questions, c’est chercher à comprendre ce que vit une société lorsqu’elle se trouve mise à l’épreuve d’attaques terroristes. C’est tenter d’élucider ce qui fait que des millions de personnes se sentent concernées par ce qui arrive bien qu’elles n’aient de lien direct avec aucune des victimes.
En sociologue, Gérôme Truc éclaire ces récents événements en revenant sur la façon dont les individus ordinaires que nous sommes ont vécu et ont répondu aux attentats du 11-Septembre, du 11 mars 2004 à Madrid et du 7 juillet 2005 à Londres. Analysant les discours politiques et les images médiatiques, les manifestations de solidarité et les minutes de silence, ainsi que des dizaines de milliers de messages adressés aux victimes, son enquête révèle toute l’ambivalence de notre rapport aux attentats islamistes. Et met au jour les ressorts de cette solidarité qui, dans nos sociétés individualistes, finit par se dire à la première personne du singulier plutôt que du pluriel : « Je suis Charlie », « Je suis Paris ». [présentation de l'éditeur]

A la recherche de liens entre les générations

Livre de Jean Jacques Amyot, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2016.

Mots clés : Génération, Sociologie, Lien social, Logement, Famille, Communication, Personne âgée, Adulte, Jeune, Échange

Les actions favorisant les liens entre les générations se multiplient de nos jours, notamment dans le domaine médico-social, socio-culturel ou du logement. Renforcer ces liens permettrait de s'entraider et de se sentir protégé, d'accéder à une meilleure qualité de vie tout en corrigeant des politiques publiques segmentées. Si cette problématique est pertinente, favoriser les échanges entre les générations n'est pourtant pas aussi simple qu'il n'y paraît. Les générations vivent selon des temporalités différentes, sur des territoires qui leur sont plus ou moins spécifiques, et les stéréotypes entretenus par les médias (guerre des âges, incommunicabilité entre générations...) constituent des obstacles à leur rencontre. Dans cette enquête sociologique, Jean-Jacques Amyot analyse la multiplicité des liens matériels et symboliques entre les générations. Prendre conscience des préjugés que nous véhiculons sur les générations devrait constituer la première mission des actions intergénérationnelles. Une réflexion salutaire qui s'adresse aux professionnels comme aux personnes soucieuses du vivre ensemble.

La bonne focale : de l'utilité des cas particuliers en sciences sociales

Livre de Howard S. Becker, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Recherche en sciences sociales, Sociologue, Parcours professionnel, Courant de pensée, Méthode, Méthodologie, Analyse comparative, Observation, Enquête, Expérience, Témoignage, Pratique professionnelle, Environnement social, Étude de cas, Milieu urbain, Toxicomanie, Drogue, Médicament, Art, Esthétique, Argent, Valeur, Culture populaire, Classe sociale, Pauvreté, Déviance, Musique, Société, Pouvoir, Relation, Bureaucratie, Évolution de carrière, Enseignant, Université, TRAVAIL DE TERRAIN, Hughes (Everett), Freidson (Eliot), Moulin (Raymonde), Durkheim (Emile), Goffman (Erving)

Howard S. Becker poursuit une réflexion engagée dès le début de sa carrière sur l’usage des « cas » en sciences sociales. Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront d’en tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour l’analyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques d’intérêt général dont traite cet ouvrage. Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment l’humour et la distance, l’auteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches dont il offre une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres.

La notion de culture dans les sciences sociales

Livre de Denys Cuche, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Culture-Loisirs, Culture, Sociologie, Anthropologie, Approche historique, Concept, Interculturel, Comportement, Personnalité, Acculturation, Classe sociale, Culture populaire, Identité culturelle

Depuis qu'elle est apparue au XVIIIe siècle, l'idée de culture a suscité de vifs débats. Ses enjeux sont considérables, puisque la notion de culture permet de penser l'unité de l'humanité dans sa diversité. Ce livre présente ces débats et les usages de cette notion dans les sciences sociales, en privilégiant la sociologie et l'anthropologie.Il apporte des réponses précises et approfondies à des questions dont l'actualité tant nationale qu'internationale souligne l'acuité : si tout être humain est un être de culture, comment acquiert-il la culture de son groupe et dans quelle mesure son comportement est-il déterminé par celle-ci ? Un même individu peut-il changer de culture ou participer à la fois de plusieurs cultures ? Comment la rencontre des cultures s'opère-t-elle ? Les cultures des groupes socialement dominés sont-elles condamnées à disparaître ou à imiter les cultures des groupes dominants ? Le changement culturel peut-il se décréter ou répond-il à des lois dont les individus n'ont pas conscience ?Ce livre s'adresse aux étudiants en sociologie, en anthropologie et en histoire, ainsi qu'à tous ceux qui veulent comprendre les questions de la diversité culturelle, du multiculturalisme, des cultures minoritaires, de la culture des immigrés, de la culture d'entreprise, de la culture ouvrière...