Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Dominique Ottavi, Jean Marc Huart, Philippe Raynaud, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 429, septembre-octobre 2022, pp. 17-197.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Enseignement, Scolarité, Législation, Établissement scolaire, Programme d'enseignement, Mixité sociale, Inégalité, Carte scolaire, Laïcité, Enseignant, Rémunération, Enseignement privé, Éducation nouvelle, PISA (PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES AC, Singapour, Chine, Ontario, Finlande
Quelle école envisager pour préparer l'avenir du pays ? A l'heure où environ 13 millions d'écoliers, de collégiens et de lycéens retournent en classe ou s'y rendent pour la première fois, ce numéro de Cahiers français ambitionne de comprendre et d'analyser les principaux défis auxquels l'institution scolaire est confrontée : relever le niveau des élèves, élaborer des programmes exigeants mais réalistes, rendre plus attractif le métier d'enseignant, lutter contre les inégalité scolaires…
Dans son dernier livre, Les décrochés, l’enseignant dresse une galerie de portraits de jeunes qui expose la complexité de l’échec scolaire. Il défend une école plus inclusive et plus empathique.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 27-28/2623-2624, Semaines du 11 au 24 juillet 2022, pp. 20-21.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, École, Élève, Égalité, Égalité des chances, État, Décentralisation, Inégalité, Droit, Service public
L'éducation est le premier poste du budget de l’État. Avec 160 milliards d'euros, la dépense intérieure d'éducation (DIE) atteignait 7% du PIB en 2020. Ce qui n'empêche pas notre pays d'avoir le système éducatif le plus inégalitaire des pays de l'OCDE. Il s'agit en réalité d'un effet pervers de la centralisation de l’État, qui a certes permis d'ériger un service public unifié, accessible à tous, mais qui ne résiste pas à la massification de l'enseignement. Les premières lois de décentralisation introduites en 1982 ont été pensées pour compenser ce phénomène. Mais ce mouvement de territorialisation des politiques scolaires se heurte, d'un point de vue juridique, au principe d'égalité, l’État gardant une position prépondérante qui cantonne les collectivités territoriales à un rôle subsidiaire.
L’objet de cet article est d’étudier les liens entre les sanctions scolaires et les sentiments d’injustice des élèves. Ces liens ont été examinés à partir d’une enquête par questionnaire menée auprès de 1651 collégiens scolarisés dans des classes de cinquième et troisième de neuf établissements au profil social diversifié. Les analyses statistiques réalisées montrent que des variables contextuelles (fréquence et gravité des sanctions scolaires, contestations parentales et composition sociale des établissements) expliquent de façon centrale les sentiments d’injustice des élèves, alors que les caractéristiques individuelles de ces derniers sont en revanche peu explicatives ou ont des effets inattendus compte tenu des recherches sur l’expérience scolaire. Ce constat autorise in fine des considérations de type réglementaire et pédagogique relatives à la construction de l’ordre scolaire.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3253, 1 avril 2022, pp. 20-23.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Quartier prioritaire, Territoire, Inégalité, Apprentissage, Mixité sociale, Éducation, Citoyenneté, Activité, Lien social, Échange, Politique de la ville, Jeune en difficulté, Scolarité
Pour lutter contre les inégalités sociales, deux collèges situés dans des quartiers sensibles toulousains ont été fermés. Depuis 2017, tous les matins, les élèves sont acheminés en bus dans des établissements du centre-ville. L’association Bas d’immeuble les soutient dans cet apprentissage de la mixité sociale. Pas si simple.
Le droit au retour en formation des jeunes sans diplôme est une disposition du plan national de lutte contre la pauvreté. Ce droit garantit un « raccrochage » dans des dispositifs de deux ordres. Le premier est professionnalisant. Il inclut notamment les dispositifs « Deuxième chance » dont font partie l’École de la deuxième chance et l’Établissement pour l’insertion dans l’emploi. Leur objectif est, dans la mesure du possible, l’accès rapide des jeunes au marché du travail. Le second est scolaire. Il vise un retour à l’école dans une structure de retour aux études scolaires de type microlycée. L’objectif est la préparation aux épreuves du baccalauréat. Deux questions sont au départ de l’article : qui sont les « décrocheurs » qui retournent en formation, et comment expliquer la nature scolaire ou professionnalisante de leur « raccrochage » ?
Article de Agnès Florin, Cendrine Mercier, Hué Thanh Ngo, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 337-361.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Bien-être, Épidémie, Qualité de la vie, Collège, Élève, Questionnaire, Enseignement à distance, Inégalité, Crise, Confinement, Vietnam, France
En contexte de pandémie de Covid-19 et de premier confinement au printemps 2020, un questionnaire en ligne auto-administré, portant sur le bien-être subjectif et la satisfaction de vie (SWLS), a été renseigné par des collégiens revenus dans leur établissement ou restés à la maison pour suivre les enseignements à distance. L’enquête a été réalisée en France et au Vietnam, deux pays de culture différente et touchés différemment par la pandémie. Les données recueillies auprès des collégiens (416 en France et 274 au Vietnam) confirment des résultats de travaux menés sur le bien-être des élèves avant la pandémie et mettent en évidence des différences significatives, liées aux variables âge, sexe, établissement, niveau scolaire, contexte familial et activité professionnelle des parents.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3223, 3 septembre 2021, pp. 30-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Institution, Pouvoir exécutif, Adulte en difficulté, Enfant en difficulté, Précarité, Pauvreté, Inégalité, Décrochage scolaire, Écoute, Parents, Débat, Parole, Participation
L’école fonctionne efficacement pour les bons élèves. En revanche, elle est incapable de corriger les inégalités sociales. Pour ce spécialiste, il est temps que l’institution scolaire et les décideurs publics se soucient des élèves en situation de grande pauvreté.
Des publics scolaires perçus comme difficiles, des familles considérées comme démissionnaires et des problématiques vues sous l'angle des risques dessinent un tableau bien sombre des réalités scolaires actuelles. La tentation de resserrer la vis ou de lisser les disparités oppose à la « menace islamiste », à la diversité culturelle des élèves, aux inégalités sociales et scolaire, des réponses réductrices marquées par la méfiance. Cet ouvrage restitue la complexité des enjeux actuels de l'institution scolaire. Il convoque des auteurs qui s'accordent à souligner la dimension éducative de ces nouveaux défis et à proposer une approche pédagogique située, sous le signe de la prévention et de la reconnaissance.
Article de Pascale Colisson, Jean François Chanlat
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 23-55.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Inégalité, Égalité des chances, Mixité sociale, Presse, Responsabilité
La question des inégalités à l’accès dans l’enseignement supérieur n’est pas une question nouvelle en France. Car la formation des élites françaises s’inscrit au bout d’une longue chaîne d’inégalités successives. Depuis quelques années, certaines institutions supérieures ont toutefois voulu répondre à cette question en développant de nouveaux dispositifs pour améliorer l’accessibilité des jeunes venant de milieux modestes et de zones socialement défavorisées. C’est de ce phénomène social dont nous allons rendre compte dans cet article. Cette réflexion, en s’appuyant sur un certain nombre de données existantes et d’études de cas recueillies en France, au cours des dernières années, cherche à enrichir le débat qui a cours autour de la question de l’accessibilité de l’enseignement supérieur dans l’Hexagone et de sa démocratisation. A partir de plusieurs types de données, nous chercherons à montrer tout particulièrement comment cette réflexion s’est développée au sein d’une école de journalisme, IPJ Paris-Dauphine, lors d’un processus de labellisation, au prisme d’une double responsabilité, celle de l’accès à la formation au journalisme pour les étudiants, et celle de la spécificité d’une école qui forme à la fabrication de l’information et à ses représentations. Nous verrons comment ce cas illustre bien la dynamique propre à la gestion de la diversité dans une institution française d’enseignement supérieur.