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Paru dans la revue Forum, n° 158, octobre 2019, pp. 51-57.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Enfant, Famille, Réseau, Reconnaissance, Action sociale, Thérapie, Concertation, Confiance, Boszormenyi Nagy (Yvan)
L'approche du travail d’École et Famille, grâce au Travail Thérapeutique de Réseau, à la Thérapie Contextuelle, à la Médiation éducative et à la Psycho sociologie de groupes, vise précisément à permettre à chacun des membres de la famille de "donner et prendre" (Böszörmenyi-Nagy I., 1986) selon un principe de justice. "Donner et prendre" est le cœur de la démarche thérapeutique, son fondement et son objectif. [...]
Les parents d’élèves qui se détournent de l’Éducation nationale sont encore minoritaires… mais de plus en plus nombreux. Beaucoup parmi ces « dissidents » jettent leur dévolu sur des écoles pratiquant des pédagogies héritées du mouvement de l’Éducation nouvelle. Pourquoi ?
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 366-367, juin et septembre 2017, pp. 17-23.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration, Famille, Réussite scolaire, Laïcité, Coéducation, Relation équipe éducative-famille, Égalité des chances
L’école de Jules Ferry, laïque, gratuite et obligatoire, s’est construite sans et souvent contre les parents : il s’agissait dans les années 1880 de former avant tout des citoyens et des Français et de leur inculquer les valeurs républicaines et la langue française à une époque où celle-ci était minoritaire dans la plupart des régions de la République ; il s’agissait aussi de lutter contre l’influence de l’Église catholique, pas encore ralliée à la République et des familles.
Notre école de 2017 conserve l’empreinte de cette histoire et les relations entre école et familles restent difficiles. Ce n’est que dans les années 1970 que l’Éducation nationale a commencé à organiser les relations avec les familles ; et si l’on prône aujourd’hui la « coéducation » entre l’école et les familles, il y a encore très loin entre cet objectif énoncé et les pratiques qui mettent le plus souvent les parents à distance.
Il est cependant établi que la réussite scolaire des enfants est très liée au milieu socioéconomique de leur famille et que l’éloignement entre les familles populaires et l’école, la méconnaissance du fonctionnement de l’école, de ses attentes vis-à-vis des élèves comme de leurs parents, la difficulté de certains parents à suivre la scolarité de leurs enfants, à les aider le cas échéant, est un facteur important d’échec scolaire.
L’enquête PISA effectuée depuis 20 ans par l’OCDE place régulièrement la France parmi les pays qui obtiennent les plus mauvais résultats en matière de réussite scolaire des enfants issus des milieux populaires et tout particulièrement des familles immigrées.
Article de Bertrand Geay, Mathias Millet, Jean Claude Croizet, et al.et al.
Paru dans la revue Diversité, n° 183, janvier-mars 2016, pp. 5-164.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, École maternelle, Enquête, Sociologie, Socialisation, Acquisition des connaissances, Famille, Inégalité, Coéducation, Projet éducatif, Enseignant, Rôle, Relation équipe éducative-famille, Lecture, Écrit, Technologie de l'information et de la communication, Activité périscolaire, Jeu éducatif, Loisir, Pédagogie, Rennes
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant
L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?
A aucun moment de son histoire et dans aucun de ses effets l'école n'est réductible à une seule fonction. (...) Ce sont les paradoxes de l'"école démocratique " qu'analysent les sociologies contemporaines : formes nouvelles de sélection, stratégies déployées par les familles, relations problématiques des élèves au statut scolaire, importance du jeu des acteurs et de la gestion locale des établissements. Jean-Manuel de Queiroz est professeur de sociologie de l'éducation à l'Université de Rennes-2 Haute-Bretagne