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Impact d’un programme d’éducation thérapeutique du patient sur la qualité de vie d’enfants avec TDAH et celle de leurs parents

Article de O. Le Lidec, C. Michelon, C. Vernhet, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 7, novembre 2023, pp. 356-363.

Mots clés : Santé-Santé publique, Trouble du comportement, Hyperactivité, Autisme, Méthode, Bien-être, Famille, Qualité de la vie, Éducation, Thérapie, Projet thérapeutique, Soin

L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est une approche de soin globale centrée sur les besoins d’individus vivant avec une pathologie chronique qui vise à améliorer la qualité de vie. Le programme d’ETP « Mieux vivre avec un TDAH » est destiné aux enfants et adolescents de 8 à 14 ans avec un TDAH et à leurs parents. Il comporte 5 séances de groupe à thème et deux entretiens semi-structurés en individuel. L’objectif de cette étude est d’examiner l’évolution de la qualité de vie des enfants et des parents bénéficiant du programme « Mieux vivre avec un TDAH ».

Je suis le fléau du monde » : à propos d’un épisode mélancolique chez un adolescent avec autisme de 17 ans, perspective développementale

Article de N. Kaminska, A. Oppetit, M. Gallien, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 362-367.

Mots clés : Adolescent, Autisme, Coordination, Thérapie corporelle, Morbidité, Diagnostic

Le diagnostic de dépression à l’adolescence est complexe du fait de la diversité des manifestations rencontrées. Par ailleurs, la dépression est une comorbidité fréquente dans les troubles du spectre autistique et elle peut poser des difficultés diagnostiques. Nous résumons ici la prise en charge multidisciplinaire (psychothérapeutique, médicamenteuse, familiale, et corporelle par enveloppement) d’un adolescent de 17 ans hospitalisé pour troubles de comportement à type d’hétéro-agressivité majeure dans un contexte de dépression mélancolique. La prise en charge a été complexe du fait de multiples contraintes « internes » liées à des comorbidités (trouble du spectre autistique, trouble de coordination motrice, trouble de l’attention, et lenteur de traitement cognitif), ainsi que des contraintes « externes » (contexte familial compliqué, aggravation des troubles coïncidant avec le début de l’épidémie de SARS-cov-19 et la fermeture de l’hôpital de jour le prenant en charge). L’ensemble de ces facteurs ont entraîné des questionnements importants dans le choix des traitements pour ce patient, ont nécessité plusieurs mois d’hospitalisation et ouvert une discussion autour des diagnostics différentiels.

Prendre en compte la vulnérabilité partagée pour réduire le recours à la contrainte dans la prise en charge des troubles graves du comportement des patients avec déficience intellectuelle et/ou autisme

Article de J. Lefèvre Utile, M. Montreuil, A. Perron, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 368-379.

Mots clés : Autisme, Handicap mental, Trouble du comportement, Contention, Violence, Prise en charge, Éthique, Automutilation, Agressivité

La littérature sur la gestion des troubles graves du comportement (TGC), chez les patients présentant une déficience intellectuelle (DI) et/ou des troubles du spectre autistique (TSA), suggère que l’environnement de travail des professionnels de santé est éprouvant pour prodiguer les soins dans des conditions de sécurité suffisante pour eux et les patients présentant une DI/TSA. Cet article rapporte les expériences morales des professionnels de santé concernant leur utilisation des alternatives à la contention dans la prise en charge des patients avec DI/TSA.

Intelligence artificielle : quelles applications pour la psychopathologie du développement ?

Article de D. Cohen, S. Anzalone, M. Chetouani

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 287-295.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Intelligence artificielle, Développement, Psychopathologie, Interaction, Robot, Stimulation, Autisme, Jeu, Éthique, Technologie de l'information et de la communication

Depuis une dizaine d’années, psychiatrie, psychologie, et intelligence artificielle (IA) ont ouvert un dialogue fécond. Dans le domaine des interactions sociales et du traitement des signaux sociaux, de nombreux travaux multidisciplinaires concourent à mieux appréhender la complexité de certains phénomènes psychologiques et à faire progresser les interfaces homme-machine. Ils permettent la prise en compte au plan computationnel de la dimension dyadique, la possibilité de tenir compte de la nature multimodale des échanges et le développement d’outils spécifiques pour extraire de manière précise et automatisée les signaux sociaux des partenaires. Nous proposons ici un bref recensement de nos travaux illustrant l’intérêt d’associer IA et psychopathologie pour explorer certains contextes spécifiques (effet de l’ocytocine, négligence maternelle précoce, robotique développementale) et certaines psychopathologies (autisme, états limites) mais également pour concevoir des applications thérapeutiques comme des jeux sérieux ou des robots compagnons intelligents.

Remédiation cognitive et fonctionnement scolaire chez les enfants avec trouble du spectre autistique

Article de M. Hajri, Z. Adbes, H. Ben Yahia, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 1, janvier 2019, pp. 19-24.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Adolescent, École, Scolarité, Déficience cognitive

Les déficits cognitifs associés aux troubles du spectre de l’autisme (TSA) concernent notamment les fonctions exécutives. La remédiation cognitive est une stratégie thérapeutique qui vise à pallier ces déficits cognitifs. L’objectif de notre travail était d’évaluer l’efficacité du programme de remédiation cognitive CRT (Cognitive Remediation Therapy) sur la flexibilité cognitive, l’inhibition et les résultats scolaires chez des enfants et adolescents présentant un TSA.

L’importance d’une évaluation écologique des compétences sociales chez des sujets avec des troubles du spectre de l’autisme âgés de 8 à 13 ans sans déficience intellectuelle

Article de M. Sanna, R. Blanc

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 5, septembre 2018, pp. 315-322.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Écologie, Empathie, Interaction, Cognition

L’objectif est d’observer les possibles différences de scores aux tests de trois capacités cognitives entre des enfants avec un TSA et des enfants neurotypiques âgés de 8 à 13 ans. On s’attend à observer de meilleurs scores chez les enfants neurotypiques par rapport aux enfants avec un TSA que ce soit pour les capacités de la théorie de l’esprit, la reconnaissance d’affects et l’empathie.

Perception de soi et des relations d’amitié des adolescents présentant un trouble du spectre de l’autisme intégrés au secondaire ordinaire. Regards d’élèves, en France et au Québec

Article de M. Aubineau, T. Blicharska, J.C. Kalubi

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 2, mars 2018, pp. 90-102.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Image de soi, Amitié, Adolescent, Intégration scolaire, Enseignement secondaire, Scolarité

De plus en plus d’adolescents présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) fréquentent les établissements secondaires ordinaires, en France et au Québec. Néanmoins, peu d’études ont pris en compte le point de vue des adolescents concernant leur adaptation aux différents aspects de leur inclusion scolaire

Expérimentation de la prise en charge Early start Denver model (ESDM) : les effets sur le développement de 4 jeunes enfants avec troubles du spectre de l’autisme

Article de A.M. Bartolini Girardot, C Chatel, C Bessis, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 8, décembre 2017, pp. 461-468.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Développement, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Jeune enfant, Enfant, Expérimentation, Prise en charge, Langage, Cognition, Early start denver model EDSM (Méthode)

Le modèle d’intervention précoce selon le modèle Denver est, à ce jour, recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS) dans le cadre de la prise en charge de très jeunes enfants avec des troubles du spectre de l’autisme (TSA). La mise en œuvre de ce modèle est intensive, elle préconise au moins 20 heures d’intervention individuelle par semaine. Ce modèle de prise en charge est encore peu utilisé en France du fait des moyens d’encadrement dont disposent les structures et d’un coût trop important. Dans le cadre de notre recherche, nous avons voulu étudier si une prise en charge selon ce modèle, moins intensive, pouvait néanmoins être bénéfique au développement des enfants TSA.

Rééducation de l’expression émotionnelle chez l’enfant avec trouble du spectre autistique grâce aux supports numériques

Article de Charline Grossard, Stéphanie Hun, Sylvie Serret, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 1, février 2017.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Émotion, Rééducation, Technologie de l'information et de la communication, Jeu, Jeu vidéo, Technologie numérique

L’utilisation de jeux sérieux pour favoriser l’émergence de capacités d’interactions sociales plus abouties chez les personnes avec autisme est de plus en plus explorée. Après une revue de la littérature concernant les jeux sérieux focalisés sur la reconnaissance des émotions ayant été proposés et utilisés avec des personnes autistes, nous décrirons l’architecture d’un nouveau jeu sérieux JEMImE dont l’objectif est de travailler la production émotionnelle uni et bimodale en contexte social. Nous décrirons le principal verrou technologique, à savoir la programmation d’un algorithme de reconnaissance émotionnelle capable de donner en temps réel un feed-back au joueur. Cet algorithme sera développé suivant des principes d’apprentissage machine sur une base de données d’émotions produites par des enfants tout-venant recrutés dans des écoles et spécifiquement créée pour le projet.

Étude des facteurs de risque des comportements agressifs dans les troubles du spectre autistique

Article de N. Charfi, S. Halayem, M. Touati, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 147-154.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Agressivité, Âge, Risque, Diagnostic, Comportement, Trouble du comportement, Enfant

Notre travail avait pour objectif d’étudier les facteurs de risque des comportements auto- et hétéro-agressifs chez des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès de 50 enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (critères du DSM-5). Le diagnostic a été confirmé grâce à l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R). La sévérité de l’autisme a été déterminée par la Childhood Autism Rating Scale. Les comportements agressifs ont été évalués par le Behavior Problems Inventory (BPI-01) traduit et validé en arabe. Le profil psycho-éducatif révisé a évalué l’âge de développement et les différentes compétences en l’occurrence la perception. Pour déterminer les facteurs de risque, nous avons procédé à une analyse univariée suivie d’une analyse multivariée. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’auto-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé, l’âge de diagnostic plus tardif, les troubles digestifs, le seuil de douleur élevé, la déficience intellectuelle, le score de perception plus bas et le score de l’ADI-D plus élevé. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’hétéro-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. L’étude multivariée a permis d’isoler 3 facteurs indépendants pour l’auto-agressivité : l’âge moyen plus élevé, les troubles digestifs, la déficience intellectuelle et 2 facteurs indépendants pour l’hétéro-agressivité : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. Ces données nous invitent à considérer l’agressivité comme une conduite multifactorielle.