PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 93, mars 2014, pp. 128-135.
Mots clés : Adolescent, Jeune en difficulté, Danger, Violence, Urgence, Médiation, Réparation, Discrimination, Savoir, Information, Recherche-action
Face à la violence de certains jeunes, les équipes professionnelles peuvent avoir du mal à trouver des réponses adaptées. Bien souvent, ces réponses sont données dans l'urgence, évacuant par là-même le temps d'élaboration nécessaire pour comprendre la demande de ces jeunes.
Une recherche-action, à destination des responsables des structures travaillant avec ces jeunes, a pour objectif de clarifier les missions de chacun, de croiser les regards sur un quartier et de mettre en commun des stratégies et des actions pouvant être complémentaires. Revenir vers les jeunesses, pour comprendre et prendre en compte leur demande, permet de travailler avec elles à développer des outils et à les mettre en ouvre dans des actions transversales au quartier, au collège et aux structures qui les connaissent. Dans un deuxième temps, il est possible de revenir vers le réseau professionnel, avec des outils de réflexion et d'analyse.[présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 93, mars 2014, pp. 141-149.
Mots clés : Jeune en difficulté, Diplôme, Chômage, Management, SUISSE
Pour diverses raisons (interruption, abandon, échec ...), une partie des jeunes - estimée à 10 % - sortent du système suisse de formation sans diplôme au niveau post-obligatoire. Ils encourent un risque accru de chômage et de précarité. Et engendrent à moyen terme des coûts importants pour les collectivités publiques. Ce qui a motivé les autorités à mettre en place un dispositif de gestion préventive et individualisée basé sur les principes du case management. Après avoir rappelé le contexte et les conditions de mise en ouvre du case management appliqué aux jeunes en difficulté dans la transition école-métier, l'auteur met en évidence, à travers l'analyse d'un corpus de textes institutionnels, les schèmes d'appréhension du problème qu'ils condensent, le mode d'action qu'ils programment et le système de places qu'ils instaurent.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 93, mars 2014, pp. 158-163.
Mots clés : Sanction, Institution, Pluridisciplinarité, Symptôme, Trouble du comportement, Jeune en difficulté, ITEP
Les sanctions positives, encouragements, félicitations, récompenses, et les sanctions négatives, remontrances, réprimandes, punitions, ponctuent le quotidien des interventions en itep. Elles tentent de donner sens et de contenir la symptomatique des troubles psychiques des jeunes accueillis. Elles sont autant de leviers pour les amener à reconsidérer leur façon d'être à eux-mêmes et au monde.
Comment l'institution s'organise-t-elle pour être cet espace d'expérimentation susceptible de créer les remaniements puis l'élaboration psychique dont les jeunes ont besoin pour se construire un système de références et de valeurs « citoyen » ?[présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 14, printemps 2014.
Mots clés : Autonomie, Récit de vie, Jeune en difficulté, ISMS, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Précarité, ENGAGEMENT, RECONNAISSANCE, SUISSE
La question de l'engagement des jeunes est souvent examinée sous l'angle de l'engagement politique ou en référence à ce dernier. A l'aide d'entretiens biographiques et d'une observation participante de longue durée auprès de jeunes de Suisse romande âgés entre 15 et 30 ans en difficulté d'insertion, nous décrivons d'autres modes d'engagement relevant de ce que John C. Scott (2009) a appelé l'infrapolitique. Ces engagements n'ont pas pour objectif de se libérer de toutes les formes de tutelles et de dépendance (soit l'autodétermination habituellement traitée dans les études sur l'engagement politique). Pour les jeunes que nous étudions, ils prennent la forme de résistances souterraines et discrètes aux injonctions au travail salarié formulées par les institutions qui les encadrent. On peut parler de véritables stratégies clandestines de résistance, car pour gagner en marge de manouvre, ces jeunes doivent s'engager dans un travail relationnel de manière à ce que leur point de vue, contraire aux attentes institutionnelles, soit reconnu et accepté par les représentants de ces mêmes institutions. Nous montrons ici les compétences qu'ils mobilisent et comment ils arrivent à gagner en autonomie grâce à ce travail d'engagement.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 14, printemps 2014.
Mots clés : Mineur, AEMO, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Mesure éducative, Contrainte, Décision de justice, ENGAGEMENT, FRANCE
En France, la mesure d'Action éducative en milieu ouvert est décidée par le juge des enfants (Art. 375 du Code civil) et s'impose aux acteurs familiaux, et notamment aux mineurs. La mise en ouvre de cette mesure est réalisée par des travailleurs sociaux mandatés et dès lors, commence un travail d'accompagnement et de négociation des engagements des uns et des autres. Entre décision imposée et responsabilisation des acteurs familiaux, comment s'articule la contrainte d'une mesure éducative judiciaire avec l'injonction à contractualiser ? Quelles stratégies sont développées par les professionnels pour passer d'une mesure coercitive à un travail d'accompagnement ? Quels types d'engagements sont attendus des mineurs et comment les mineurs s'engagent-ils ? Cet article met en regard les espaces formels pensés pour la participation des acteurs familiaux et les espaces créés dans l'accompagnement éducatif.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 14, printemps 2014.
Mots clés : Jeune en difficulté, Marginalité, ENGAGEMENT
Les perspectives d'analyse du rejet des formes traditionnelles de participation sociale et politique ou de la transformation des formes d'engagement chez les jeunes apportent des clés de compréhension pertinentes pour comprendre l'engagement des jeunes en difficulté. Cependant, suivant les résultats d'une recherche doctorale, il appert que ces analyses ne permettent pas d'appréhender pleinement le développement d'une alternative à la participation développée dans le quotidien en situation de marginalité, entre autres. Les enjeux d'invisibilité, d'illégitimité de certaines formes d'engagement ainsi que les particularités des postures de non-engagement posent en effet un problème de conceptualisation. Toutefois, vécues dans la quotidienneté, dans les expériences de socialisation, ces formes d'engagement traduisent de la part des jeunes en difficulté des formes de participation à l'espace public, plus ou moins visibles et reconnues. À partir des résultats d'une étude compréhensive, ce texte vise à analyser les contours de l'engagement de jeunes en situation de marginalité et à proposer une autre lecture de ceux-ci avec le concept « d'alter-engagement ».
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 14, printemps 2014.
Mots clés : Jeune, Citoyenneté, Politique, Jeune en difficulté, Militantisme, ENGAGEMENT, MEXIQUE
L'engagement politique des jeunes a connu une sorte de réactivation au cours des dernières années au Mexique. Ainsi, les mouvements politiques et les organisations où les jeunes jouent un rôle important foisonnent, et ce, dans un contexte de détérioration des conditions de vie pour la plupart des habitants de ce pays. La région mexicaine de Puebla, située au centre du pays, ne fait pas exception à cette situation, et des collectifs de jeunes politisés y prolifèrent. Différentes approches théoriques ont été récemment développées pour comprendre ce renouveau de l'action politique au Mexique et un peu partout en Amérique latine. Dans cet article, je discute des avantages et des limites de deux de ces approches par rapport à l'étude de l'engagement politique des jeunes à Puebla. Il s'agit du modèle théorique de l'interpellation plébéienne et de l'approche de la citoyenneté développée par l'anthropologue Sian Lazar.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1-2, janvier-juin 2013, pp. 77-95.
Mots clés : Jeune en difficulté, Carence affective, Enfant, Marginalité, Socialisation, Réfèrent, Relation travailleur social-usager
"... A partir de nombreux entretiens avec des jeunes, des professionnels du social et du médico-social, l'article analyse le parcours de jeunes en situation de précarité économique et sociale ayant connu des ruptures sociales et affectives durant l'enfance. Il montre qu'au-delà de ces expériences traumatiques, les sytèmes de relations, et notamment la présence ou non de sytèmes relationnels protecteurs au moment du passage à l'âge adulte, influent sur leurs modalités de recours à l'aide sociale, les relations avec les professionnels et la construction de leur parcours."