PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 625, octobre-novembre-décembre 2017, pp. 12-14.
Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Animal
La viande a-t-elle encore une place dans nos assiettes ? De plus en plus de Français ont décidé de s’en passer. Un choix qui bouscule les habitudes et reflète les questionnements de la société sur notre rapport à l’animal.
Les violences obstétricales sont désormais devenues un sujet d'actualité : à la rencontre des violences institutionnelles et des violences de genre, elles posent la question d'un droit des femmes à choisir les modalités de leur accouchement ainsi que celle de la responsabilité civile et déontologique des professionnels de santé. La vivacité du débat médiatique autour des violences obstétricales amène à en proposer une définition, centrée sur le respect du droit des usagers du système de santé à l'information et du principe de codécision médicale, et à en préciser le régime juridique.
Au cours des cinquante dernières années, notre pays s'est doté d'une organisation sectorisée des soins psychiatriques, dont l'objectif a été d'offrir à la population, dans un espace géographique déterminé, un panel de services de soins et d'accueil complet, apte à prendre en charge de façon appropriée les patients atteints de troubles mentaux aux différents stades de leur maladie. La loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016, tout en maintenant la prise en charge médicale dans le cadre de secteurs psychiatriques rattachés à des établissements de santé, introduit, dans une territorialisation plus étendue, une nouvelle organisation graduée. Son objectif est de mieux prendre en compte les différentes dimensions de la santé mentale, en articulant davantage les prises en charge sanitaires, médico-sociales et sociales.
Les professionnels intervenant au sein d'établissements de soins et d'hébergement emploient de plus en plus des animations axées autour des jeux, pas seulement pour distraire et réjouir les personnes mais notamment pour les stimuler et maintenir leur autonomie. Les ateliers de stimulation sensorielle permettent aussi de jouer sur la prévention et l'accompagnement des résidents. C'est le cas notamment des ateliers olfactifs qui sont de l'ordre de l'émotion, de l'affectif et favorisent aussi le retour de la mémoire par l'utilisation d'odeurs diverses et variées du quotidien.
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 27-28.
Mots clés : Santé-Santé publique, Dent, Santé, Hygiène, Soin, Prévention, Personne âgée, Personne handicapée, Souffrance, Prise en charge, EHPAD, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Établissement social et médicosocial
Les problèmes bucco-dentaires altèrent la santé des seniors et provoquent des douleurs et des gênes au quotidien, tant sur le plan physique que psychologique. Dentition abîmée, prothèses dentaires inadaptées, sont autant d'éléments qui menacent la santé bucco-dentaire des personnes handicapées et peuvent également avoir des répercussions sur leur vie sociale et leur état de santé général. D'où l'enjeu pour les professionnels de l'accompagnement de se saisir de cette problématique et de l'intégrer dans la prise en charge quotidienne.
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 25-26.
Mots clés : Santé-Santé publique, Grand âge-Vieillissement, État dépressif, EHPAD, Personne âgée, Mortalité, Suicide, Santé, Vulnérabilité, Admission, Établissement pour personnes âgées, Risque, Prévention, Dépendance
En EHPAD, 10 à 15 % des résidents développeraient un syndrome dépressif majeur dans la première année suivant l'admission dans l'établissement avec un accroissement de la mortalité. Lorsqu'elle n'est pas traitée, la dépression diminue l'espérance de vie : suicides, conduites de refus, syndrome de glissement, mais pas seulement. La dépression a davantage de conséquences sur la santé physique des individus, induisant une plus grande vulnérabilité, une moins bonne adhésion aux traitements, ce qui augmente donc le recours aux soins et aux hospitalisations
Parce que le déclin fonctionnel entraîne une réduction de la qualité et de la quantité de vie majorant les risques : d'hospitalisations, de placements institutionnels et de décès, il est urgent d'en identifier les causes puis de les accompagner au mieux. C'est en équipe que les psychologue, kiné ou encore animatrice travaillent au quotidien pour proposer des ateliers et des activités permettant de lutter contre la perte d'autonomie. Les thérapies non médicamenteuses sont également de plus en plus utilisées.
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 10-11.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention, Hygiène, Établissement social et médicosocial, Droits des usagers, Liberté, Respect, Interprétation, Accompagnement, Établissement pour personnes âgées, Maladie infectieuse, EHPAD, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015, PROPIAS (Programme national d'actions de prévention des infections associées aux soins)
La prévention est une volonté politique très forte dans notre société contemporaine. Issue de l'hygiénisme du XIXe siècle, elle a d'abord visé les établissements hospitaliers pour s'étendre aujourd'hui à tous les établissements médico-sociaux. Facteur d'avancées sanitaires et sociales, elle questionne aussi le respect des droits et des libertés des résidents vivant en structures et le sens de l'accompagnement des professionnels. Illusoire, la course au risque 0 ne doit pas se faire aux dépens des résidents et usagers.