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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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De quelques souffrances intrinsèques au travail clinique en équipe

Article de Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 199-211.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail d'équipe, Approche clinique, Psychothérapeute, Émotion, Mécanisme de défense, Souffrance psychique

Au travers d’illustrations cliniques, l’auteur aborde la complexité du travail en équipe. Il s’agit de prendre en compte différents niveaux d’intervention parmi lesquels ce qui est en jeu au sein de l’équipe, ce qui concerne le professionnel et le patient. Le « milieu humain » (Dessoy, 1988 ; 1993 ; 1994), l’identification d’isomorphismes et l’interpellation au sein même de l’équipe servent notamment de repère pour poursuivre la prise en charge et tenter d’amorcer un changement.

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La mise à l’épreuve de la patience thérapeutique

Article de Anne Herbinet, Teresa Gajate Vergés

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 149-167.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Temps, Confiance, Relation soignant-soigné, Urgence, Psychose, Hôpital de jour

Quand la thérapie familiale est proposée dans des situations où les troubles psychotiques sont installés depuis longtemps, les thérapeutes sont confrontés au temps arrêté des familles. La famille invite les thérapeutes à participer à son homéostasie alors que l’institution demande à ces derniers de faire un travail « rapide » et « efficace ». Les auteurs de cet article tentent à montrer les bénéfices, dans leur unité de soins, de permettre à ces familles de prendre le temps de développer leurs compétences, et aux thérapeutes de s’affilier aux familles, conditions sans lesquelles la thérapie familiale, dans ce contexte, n’aurait aucun profit.

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Harcèlement scolaire et/ou bouc émissaire ? Une étude de cas en cours d’éducation physique et sportive

Article de Adeline Bouchet, Alix Garnier, Olivier Vors

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Harcèlement moral, Bouc émissaire, Concept, Analyse comparative, Sociologie, Victime, Élève, Violence, École, EPS, Étude de cas

L’originalité de cet article s’inscrit dans la différentiation des phénomènes de harcèlement scolaire et bouc émissaire au sein même de la classe. Cette étude de cas a pour but d’étudier in situ les processus victimaires à l’œuvre auprès d’un élève, Younes, au sein des cours d’éducation physique et sportive (EPS). Selon un ancrage situé de l’action, nous décrivons et analysons les faits de violence et leurs significations pour les acteurs. Les résultats montrent que la victime de harcèlement scolaire subit de nombreux actes de violences, tant physiques que psychologiques. De plus, cette analyse met en évidence que la victime de harcèlement peut aussi être un bouc émissaire en acceptant, de manière inconsciente, d’entrer dans un processus de dépersonnalisation.

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Devenir adulte avec une maladie chronique : les différents niveaux de transition

Article de Ingrid Banovic, Teresa Rebelo, Didier Drieu

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 111-121.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé-Santé publique, Maladie chronique, Pédiatrie, Adolescent, Famille, Relation soignant-soigné, Soin, Relation d'aide, Relation familiale

La transition pour le jeune atteint de maladie chronique vient s’inscrire dans un processus adolescent et de renégociation des places intrafamiliales et modes d’alliances. À partir d’un cas clinique, les enjeux de la transition sont d’abord décrits dans leur inscription dans le processus de fin d’adolescence. Les dimensions relationnelles aussi bien avec l’équipe de soin qu’avec la famille sont ensuite abordées via les changements dans la place et le rôle de chacun et dans les difficultés rencontrées. Apparaît en conclusion l’importance de définir et d’articuler clairement les objectifs et enjeux de la transition dans une perspective centrée sur l’individu et son environnement soignant, psychosocial et affectif afin d’en apporter une modélisation conceptuelle et opérationnelle.

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L’enveloppe familiale à l’épreuve de l’expatriation

Article de Philippe Drweski

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 87-97.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Mobilité géographique, Cadre thérapeutique, Traumatisme, Histoire familiale, Espace, Prise en charge, Culture, Rupture

Cet article propose une réflexion sur le travail de l’enveloppe familiale dans le cadre de l’expatriation. Le concept d’enveloppe est ici utilisé afin d’appréhender le passage entre différents espaces, caractéristique de l’expatriation. L’hypothèse est que l’expatriation est un moment critique dans le travail des enveloppes, affectant ainsi le cadre thérapeutique des familles prises en charge. Après une définition de la notion d’enveloppe est proposée l’illustration clinique d’une thérapie familiale. Cette analyse illustre le travail de l’enveloppe familiale et de ses qualités plastiques dans le contexte de la mobilité. Il apparaît ainsi que l’expatriation peut être utilisée comme une manière de réguler le fonctionnement du groupe familial grâce à la mise à distance de certains éléments traumatiques de l’histoire de la famille.

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Le processus de mise en place de la thérapie multifamiliale : le récit d’une expérience inédite en Russie

Article de Svetlana Hiers

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 73-86.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Psychanalyse, Relation enfant-mère, Parentalité, Séparation, Trouble du comportement, Dysharmonie évolutive, Relation familiale, Travail d'équipe, Thérapie de groupe, Cadre thérapeutique, Relation enfant-parents, Russie

L’article présente les principes d’organisation d’un programme thérapeutique dans son contexte culturel russe. Nous avons suivi l’évolution du cadre groupal mère-enfant vers la thérapie multifamiliale (TMF). L’émergence massive des phénomènes de groupe, illustrée par une séquence clinique, a conduit au changement de paradigme au profit de la psychanalyse multifamiliale groupale. Encadré par une équipe de psychologues, le dispositif TMF s’adresse aux enfants présentant troubles du comportement, dysharmonie ou bien retard du développement. La constellation équipe-familles, que l’auteur propose d’appeler un néo-groupe thérapeutique multifamilial (Granjon, 1987), favorise les remaniements des liens parents-enfants. L’apport du travail en équipe est précieux pour penser le groupe psychanalytique multifamilial.

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Un cadre aménagé pour accueillir la souffrance : groupe expérientiel en Nouvelle-Calédonie… avec des filles-mères kanak

Article de Albert Wamo, Bernard Tisserant

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 61-72.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Fonction contenante, Mère célibataire, Équipe pluridisciplinaire, Souffrance psychique, Sens, Médiation, Bientraitance, Respect, Groupe thérapeutique, Protection de l'enfance, ASE, Culture, Groupe de parole, Posture professionnelle, Photolangage, Nouvelle Calédonie

La clinique décrite par les auteurs de cet article, psychologues à l’Aide sociale à l’enfance, expérimente un dispositif qui rassemble un groupe de filles-mères célibataires kanak de Nouvelle-Calédonie et une équipe pluridisciplinaire. Pour recueillir et traiter les souffrances traumatiques, celui-ci propose trois axes de travail : un espace de rencontres ritualisées par des expériences sensorielles, une adaptation de l’objet médiation Photolangage© aux résonances spécifiques de l’altérité et enfin une posture professionnelle associant bienveillance et respect. Il explore les liens avec la terre, le prénom kanak et l’oncle utérin. Avec le bouleversement des repères, ces liens peuvent assurer une fonction tantôt structurante étayée sur la transmission des valeurs familiales, tantôt déstructurante quand elle s’appuie sur des secrets et vides destructeurs.

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L’alliance thérapeutique en psychanalyse de l’enfant

Article de Didier Houzel

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 49-60.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Psychanalyse, Enfant, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Psychothérapie

Le cadre d’une psychanalyse d’enfant est essentiellement psychique. L’alliance thérapeutique, nouée au cours des entretiens préliminaires, est un des éléments de ce cadre, elle en constitue un point d’ancrage. Alliance thérapeutique avec les parents, mais aussi avec l’enfant. L’auteur, spécialiste de la psychanalyse de l’enfant, propose de l’alliance thérapeutique une définition précise et en illustre le processus et l’enjeu par un exemple clinique. Il est essentiel que l’enfant sente que ses symptômes ont un sens latent et qu’il existe quelqu’un qui peut l’aider à les déchiffrer et par là même l’aider à vaincre la souffrance psychique qu’ils expriment.

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L'hyperactivité, entre biologie et culture : les variations géographiques, temporelles et culturelles du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Article de Hélène Lazaratou, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 179-198.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hyperactivité, Diagnostic, Concept, Analyse comparative, Culture, Interculturel

Après avoir évoqué les limites de la nosographie dans le champ de la pathologie mentale et les fondements épistémologiques des différents modèles étiologiques de l’hyperactivité, les auteurs abordent brièvement l’histoire du concept même d’hyperactivité au regard des dernières éditions du DSM (DSM-III, DSM-IV et DSM5) en soulignant l’ambiguïté des critères diagnostiques. Après quoi, ils effectuent une revue de la littérature en montrant les différences qui existent selon les lieux et les époques quant à la prévalence de cette pathologie particulière, avant de recenser un certain nombre de travaux centrés soit sur le diagnostic, soit sur le traitement, et qui montrent de grandes divergences en fonction du contexte culturel. Le concept d’hyperactivité serait-il, alors, un choix de société ?

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"Si tu oublies, je te tue !" Réflexions d'une équipe de psychodramatistes autour d'un enfant psychotique traité par le psychodrame psychanalytique

Article de Anne Cécile Mezel Reichman, Caroline Nahon, Carlos Pacheco, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 67-88.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose infantile, Psychodrame, Psychanalyse, Identification, Projection, Contre-transfert

C’est autour de la souffrance psychotique d’un enfant traité pendant plusieurs années par le psychodrame psychanalytique individuel qu’une équipe, composée d’un meneur de jeu et de plusieurs acteurs cothérapeutes, s’est réunie pour penser l’intérêt majeur que constitue ce dispositif thérapeutique pour ce type de patients. En effet, ce dispositif paraît des plus approprié face à la massivité et la nature de l’angoisse, la destructivité et l’intensité de l’ensemble des mécanismes de défense propres au fonctionnement psychotique. Le psychodrame, en mobilisant plusieurs psychothérapeutes autour du même patient à des places différentes et avec des temps successifs au cours d’une même séance, permet une fragmentation des transferts massifs dans la séance et assure une possibilité unique d’élaboration commune d’un même patient par l’ensemble de l’équipe. Ce travail commun, à partir des réflexions et de l’élaboration des mouvements de contre-attitude et contre-transférentiels de chacun, permet que se tisse un véritable appareil à penser les pensées que le patient puisse introjecter et, ainsi, d’optimiser le processus thérapeutique. Cet article, par la voix donnée à chacun des intervenants de l’équipe, illustre cette hypothèse.

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