PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Claire Boineau, Thierry Queau Sleiman, Gilles Mireault, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, 252 p..
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Agressivité, Usager, Établissement social et médicosocial, PJJ, ITEP, Adolescent, Travail social, Travail éducatif, Émotion, Accompagnement, Affectivité, Communication, Prévention, Formation, Travailleur social
Comment faire face aux manifestations agressives et crises de violence... Ce numéro propose d'examiner à travers différentes grilles de lecture, la manière dont les professionnels appréhendent et mettent en oeuvre les pratiques et les gestes contenants, qu'ils s'inscrivent dans une démarche préventive ou en dernier recours dans le cadre du traitement de situations d'urgence. Il s'agira aussi d'interroger le sens, l'impact et les limites de ces modes d'intervention, eu égard aux recommandations de bonnes pratiques et à la nécessité qu'il y a aujourd'hui de promouvoir des alternatives visant à redonner place à la parole dans un cadre institutionnel suffisamment contenant.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence
Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 142-153.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Polyhandicap, TED, Violence, Conte, Groupe thérapeutique, Interculturel, Enfant, Adolescent, Nouvelle Calédonie
Cet article est le fruit d’un travail collectif, celui d’un atelier « Contes » auprès de quatre enfants en situation de polyhandicap, âgés de 6 à 10 ans, présentant des troubles du comportement et des traits autistiques.
Nous abordons ce dispositif expérimental initié par des collègues océaniens désireux de montrer l’importance d’un contage plurilinguistique en langues kanak, ainsi qu’en wallisien et en français. L’usage de la langue maternelle en alternance avec d’autres a un effet de transmission familiale et générationnelle ainsi que des effets de contenance des comportements violents.
Ce bain plurilinguistique et le « holding » interculturel des professionnels permettent à ces enfants turbulents, étranges et parfois dérangeants de vivre une expérience bénéfique dans cet espace d’enveloppement psychique et physique.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, suppl. 619, avril-juin 2016, 210 p. p..
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accompagnement, Adolescent, Parents, Violence, Famille, Militantisme, Islam, Citoyenneté, Identité sociale, Groupe d'appartenance
La question du sens est au cœur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. L'adolescent a un besoin impérieux de donner un sens à sa vie et recherche, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques… Les adolescents vulnérables, parfois relégués du système scolaire et sans espoir de réussite sociale, ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ?
D'’une observation faite en 2008 alors qu’il était éducateur en milieu ouvert, Olivier Chevrier a tiré cet article. Particulièrement intéressant du point de vue de la genèse des difficultés d’un adolescent, ce texte laisse entrevoir l’importance de la généalogie et de la question du secret de famille dans l’émergence de la délinquance ; au point où certains auteurs parlent du crime comme d’une « maladie de traces ».
Article de Antoine Bureau, Marianne Langlet, Jean Cartry, Pascal Boes
Paru dans la revue Lien social, n° 1180, 3 au 16 mars 2016, pp. 24-34.
Mots clés : Travail social : Métiers, Souffrance psychique, Travailleur social, Suicide, Syndicalisme, Risque professionnel, Établissement social et médicosocial, Adolescent, Internat, Violence, Éducateur spécialisé, Usure professionnelle, Politique, AAE (Association d'action éducative et sociale), Dunkerque
La souffrance au travail dans le secteur social est-elle proportionnelle à la remise en question de ses fondamentaux ? D’évidence, elle prend une dimension inquiétante. Des centres communaux d’action sociale à la Protection judiciaire de la jeunesse, en passant par toutes les institutions du secteur, plusieurs études bruissent de ce malaise. Parfois, comme à Dunkerque, le mal-être pousse à l’extrême.
En mobilisant l'ensemble des sciences humaines et sociales autour de quinze questions simples et directes, ce dossier apporte un regard circonstancié sur les racines et les processus conduisant à la violence, faisant voler au passage quelques stérétotypes