PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Media social, 28 septembre 2023.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Abus sexuel, Violence conjugale, Adolescent, Jeune, Femme, Lieu de vie, Accueil de jour, Accompagnement, Pow’HER
Le lieu d’accueil et d’orientation (LAO) Pow’HER, géré par l’association FIT Une Femme un toit, accueille et accompagne en Seine-Saint-Denis des jeunes filles, âgées de 15 à 25 ans, victimes de violences sexistes et sexuelles. Objectif : gérer l’urgence et les aider dans la déconstruction des violences dans lesquelles elles ont bien souvent toujours baigné.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 28-29/2674-2675, Semaines du 17 au 30 juillet 2023, pp. 6-8.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Banlieue, Violence, Prévention de la délinquance, Prévention spécialisée, Éducation spécialisée, Délinquance juvénile, Mineur, Autorité, Jeune en difficulté, Jeune, Adolescent, Quartier, Quartier prioritaire, Politique de la ville, Médiation, Médiateur, Travail social, Éducateur de rue
La mort de Nahel M., abattu à Nanterre le 27 juin par un policier, a été suivie de plusieurs nuits d'émeutes commises par des jeunes hors de contrôle des adultes. Le secteur social crie son mal-être et appelle à remettre de l'humain dans les quartiers en difficulté.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3261, 27 mai 2022, pp. 32-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Sexualité, Télévision, Stéréotype, Femme, Réseau, Influence sociale, Argent, Jeune, Adolescent, Classe sociale, Travailleur social, Accompagnement, personne, Vulnérabilité, Sexisme
Depuis le début des années 2000, Valérie Rey-Robert anime le blog « Crêpe Georgette ». Dans son dernier livre, elle dénonce l’idéologie réactionnaire de la téléréalité ainsi que le mépris de classe qu’elle soulève malgré son influence sur les adolescents et jeunes adultes des milieux populaires.
Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité
La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?
Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 36, mars-avril-mai 2020, pp. 66-69.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Violence, Jeune, Conduite à risque, Colère, Thérapie, Thérapeute
Quand la lutte pour un monde meilleur vire à la destruction du monde ancien, que peuvent les psys ? Comment canaliser cette violence sans que le thérapeute se change pour autant en gardien de l'ordre ?
La déviance tient une place importante dans la recherche. En remettant en cause l’ordre social, elle interpelle les sociologues et surtout les politiques, qui font de « la lutte contre l’insécurité » l’un des thèmes récurrents des campagnes électorales. Les approches contemporaines de la déviance que nous abordons dans ce dossier s’inspirent des théories traditionnelles tout en explorant leurs angles morts, aussi bien sur le plan de sa mesure, de ses publics que de ses effets.
La haine est profondément de type narcissique. Elle traduit une défense archaïque, une protection extrême contre la menace d’effondrement psychique et narcissique. Elle peut être inoffensive, ou au contraire agressive et destructive, cherchant à abolir l’altérité. À l’adolescence, le mouvement affectif de haine semble nécessaire à l’endroit des objets parentaux et plus globalement vis-à-vis de l’environnement car l’adolescent a le sentiment d’être « mal regardé », passivé ou féminisé.