Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 347

Votre recherche : *

Des pratiques d’empowerment. De la prévention à la transformation par l’approche « s’exprimer, réfléchir et agir ». Quand des adolescentes victimes de violences sexuelles sont au cœur de leur transformation

Article de Emilie Martinak

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 39-48.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Violence, Abus sexuel, Prévention, Adolescent, École, Accompagnement, Travailleur social

A travers une action menée par des jeunes afin d’obtenir une loi pour renforcer la sécurité des filles en matière de violence sexuelle dans les écoles, nous verrons comment celle-ci a pu être impulsée par une approche de prévention et d’accompagnement basée sur le développement de leur pouvoir d’agir.

Accès à la version en ligne

Blessure identitaire et citoyenneté interne à l’adolescence

Article de Amira Karray

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 152-162.

Mots clés : Adolescent, Violence, Scolarité, Identité sociale, Citoyenneté

Les adolescents en difficultés scolaires et sociales éprouvent souvent une blessure identitaire due notamment à la stigmatisation et l’exclusion, qui les mettent dans des « cases ». Face à cette attaque de leur identité dans la Cité, ils construisent ce que nous proposons d’appeler la « citoyenneté interne » comme processus alternatif à la blessure identitaire subie et répétée. La citoyenneté interne consiste en l’appropriation de soi mais aussi de son contexte social et symbolique, pour cheminer différemment à travers une position de sujet-citoyen capable d’étayer les processus de subjectivation et de construction identitaire à l’adolescence. C’est par la citoyenneté interne que les adolescents arrivent à s’inscrire progressivement dans leur environnement et à trouver un sens à leurs difficultés et leurs ressources créatrices, au croisement de la subjectivation, du lien social et culturel, et de la contingence citoyenne. Il s’agit ainsi d’une inscription interne, d’un ancrage symbolique, à la fois singulier et collectif, spécifique et anonyme, au sens d’être un parmi les autres et relié avec les autres, en interaction et en transformation dans la même Cité.

Accès à la version en ligne

Sexualité et violence(s)

Article de Bernard Guzniczak, Jessica Filipi, Maël Virat, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 77, juillet 2020, pp. 4-129.

Mots clés : Viol, Crime sexuel, Abus sexuel, Adolescent, Mineur, Violence, Victime, Accompagnement

Quand les enfants sont exposés à des pratiques sexuelles troublées (exposition précoce à la pornographie, à une sexualité adulte banalisée), ils sont susceptibles de devenir eux-mêmes victimes ou auteurs d’agissements sexuels violents. Dans le cadre des prises en charge d’auteurs d’infractions sexuelles, qui ont parfois été eux-mêmes victimes, certains professionnels peuvent se sentir démunis ou mal à l’aise… Au-delà du traitement judiciaire, ce numéro a pour ambition d’ouvrir la réflexion sur les violences intrafamiliales, l’inceste, le statut de victime et plus largement l’éducation à la sexualité.
Comment se garder de tout jugement de valeur et dépasser l’appréhension ? Nommer l’impensable et favoriser les partenariats permet de prévenir la récidive et d’aider ces jeunes à se reconstruire tout d’abord et de vivre une sexualité librement consentie de part et d’autre et ce, en pleine conscience.

Accès à la version en ligne

Psychothérapie des agirs violents sexuels

Article de Pascal Roman

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 77, juillet 2020, pp. 6-14.

Mots clés : Sexualité, Violence, Psychothérapie, Adolescent, Viol, Crime sexuel, Abus sexuel, Approche clinique

La question des violences a toujours été au centre des travaux de Pascal Roman.
il a publié une série d’articles cliniques, exercé et enseigné, d’abord à Paris, puis pendant quinze ans à Lyon et maintenant depuis douze ans en Suisse, à Lausanne.
Dans ses thématiques, à la fois du point de vue de la clinique et de celui de la recherche, il a d’abord travaillé dans le champ de la Protection de l’enfance, et puis plus particulièrement le sujet de la violence des adolescents, et encore plus précisément des violences sexuelles des adolescents. En particulier, à partir d’une pratique de psychologue à la Protection judiciaire de la jeunesse (pjj), dans un service de milieu ouvert à Villefranche-sur-Saône, puis grâce à un financement pjj pour réaliser ce qui a été la première recherche clinique consacrée aux adolescents auteurs des violences sexuelles, menée entre 2005 et 2008. Pascal Roman a également été expert judiciaire pendant une dizaine d’années en France, auprès de la cour d’appel de Lyon. Nous pouvons aussi ajouter qu’à cette pratique clinique, directe, auprès des adolescents, il possède une expérience de supervision d’équipes éducatives, le plus souvent dans des foyers d’adolescents, où la question de la violence est bien sûr présente, et en milieu carcéral.

Accès à la version en ligne

Cyberviolence et cyberharcèlement. Une violence fantasmatique pour l’agresseur, une violence traumatique pour la victime

Article de F. Tordo

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 185-189.

Mots clés : Violence, Internet, Réseau social, Harcèlement moral, Victime, Technologie numérique, Adolescent

Après en avoir rappelé l’impact traumatique sur la victime, l’auteur décrit les différentes formes de la cyberviolence, ainsi que les trois mécanismes qui la sous-tendent : 1. L’extimité qui permet à l’adolescent de partager sur Internet des parties de lui-même, qui concerne aussi bien des fragments à valence positive qu’à valence négative ; 2. L’effet de désinhibition numérique qui implique que les internautes disent des choses dans le cyber-espace qu’ils ne diraient pas dans le monde physique ; 3. Enfin, la cyberviolence comme l’expression d’une violence fantasmatique, qui permet à l’internaute de vivre sur les réseaux sociaux une intimité paradoxale

De la révolte adolescente à la violence

Article de Léa Djenadi

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 36, mars-avril-mai 2020, pp. 66-69.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Violence, Jeune, Conduite à risque, Colère, Thérapie, Thérapeute

Quand la lutte pour un monde meilleur vire à la destruction du monde ancien, que peuvent les psys ? Comment canaliser cette violence sans que le thérapeute se change pour autant en gardien de l'ordre ?

Tuer les mots

Article de Sabine Prokhoris, Jeanne Favret Saada, Fabio Landa, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 240, mars 2020, pp. 9-117.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Langage, Mensonge, Violence, Littérature, Poésie, Bisexualité, Épistémologie, Bientraitance, Radicalisation, Adolescent

Ivan Klima a créé une formule : « la langue simiesque où quelqu'un fait semblant de parler et quelqu'un fait semblant d'écouter ». Walter Benjamin disait que ce que nous lisons le matin est le produit du viol des mots pendant la nuit. Karl Kraus, implacable défenseur de la langue, qui a été assisté dans ses conférences par des auteurs comme Canetti, Musil, Benjamin, a fondé une revue pour défendre la langue et les mots. Chaque génération est confrontée à la possibilité de la fin des mots et au retour de la force brute sans médiation. De toute évidence, la nôtre n'échappe pas à cette perspective. Les attaques aux mots et, en fin de compte, la hargne contre la possibilité de penser sont bien présentes. Avec les nouveaux outils de communication de masse, les prétendus réseaux sociaux (ou toiles d'araignées) semblent confirmer le sombre diagnostic de Heidegger : le logos est devenu prosa et maintenant reden (blablabla). Tuer les mots par le mensonge, l'hypocrisie, la froideur, l'indifférence, les fake news, les différentes « narratives », le négationnisme, le révisionnisme, etc., c’est aujourd'hui monnaie courante. Où sommes-nous, nous psychanalystes ? En voie de perdre notre raison même d'exister ? Sommes-nous en mesure de d'évaluer l'étendue de la détresse une fois que chaque mot dit tout et son contraire ? Ce numéro aurait la vocation – en suivant très humblement Viderman, comme des naufragés dans une île perdue – de lancer une bouteille à la mer.

Accès à la version en ligne

Psychopathologie de l’adolescent détenu

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 78, janvier 2020, pp. 136-144.

Mots clés : Adolescent, Prison, Détenu, Détention, Violence, Psychopathologie, Crise, Viol, Crime sexuel, Abus sexuel, Maltraitance

À partir d’une pratique clinique en prison, Stéphanie Germani trouve manifeste qu’une augmentation de la violence chez des adolescents apparaisse. En se posant cette question : « Est-ce que les limites et les interdits font toujours barrage aux déchaînements des pulsions ? »
Son article a pour objectif de rendre compte des crises transgressives en témoignant du vécu psychique de cette jeunesse en manque de repères. Au-delà des arguments cliniques (histoire d’enfant souvent traumatique ou carencée), elle avance des éléments sociaux qui ne sont pas à minimiser : « Notre société contemporaine se régule avec de nouvelles règles et de nouvelles jouissances, et elles ne sont pas des moindres sur la résonance des troubles adolescents. »

Accès à la version en ligne

Pinocchio ou la question du départ : coordonnées locales du passage à l'acte violent des jeunes dits radicalisés

Article de Gilles Garcia

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 57-66.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Passage à l'acte, Violence, Adolescent, Psychanalyse

Œil de pin, bois de chauffe doué de la parole. Le Pinocchio de Collodi (1883), conte la « course-pour-la-mort », la séduction des liens adulte/enfant et une forme de fraternité dans l’ânerie qui nous intéresse particulièrement chez ces jeunes qui partent, que le voyage soit réel ou virtuel, soit une dimension structurale propre à l’adolescence de quitter un corps, un lieu, un idéal. Et si ce corps est à quitter, c’est parce que l’anatomie fait toujours destin. En ce sens le repli identitaire s’articule avec la clinique de l’identification. Geppetto représente ce père à la fois sourd et aimant. Cette déconnaissance à l’égard des siens n’est pas seulement l’épiphénomène d’un échec familial, mais surtout la marque d’un acte réussi d’en être enfin… et ce pour un temps relativement court. Il faut donc s’attarder sur leur façon de vivre leur vie pour qu’elle en vaille la peine. Une vie avant la mort !

Accès à la version en ligne