PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant
L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?
Ce travail présente des réflexions sur l’apprentissage, l’enseignement et l’attachement à partir d’une recherche. Il s’agit bien d’une recherche-action entreprise depuis plusieurs années dans des établissements scolaires maternels et primaires. Les capacités d’apprentissage sont corrélées à la qualité des attachements construits avec les parents. L’enseignant de son côté est susceptible d’apparaître à l’enfant comme une base de sécurité ou comme une source de stress. Plusieurs configurations peuvent être étudiées dans le triangle d’apprentissage formé par l’enfant-la tâche scolaire et l’enseignant. Un autre triangle, appelé ici enfant-enseignant et classe, est rapidement abordé ainsi que le triangle formé par l’enfant, l’école et la famille. La prise en compte de tous ces triangles conduit à réfléchir au travail d’équipe et à la façon dont l’équipe pédagogique peut constituer pour l’enseignant lui-même une base de sécurité rendant son travail plus efficient.
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 8, novembre 2015, pp. 197-212.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Culture-Loisirs, Travail social : Métiers, Jeu, Relation pédagogique, Contrainte, Interaction, Règle, Apprentissage, Cour de récréation
Les pratiques éducatives consistent à créer un environnement favorable à l’épanouissement affectif, relationnel, moral, intellectuel de l’enfant. Au sein de cet environnement, le jeu a toute sa place. Mais son rôle est paradoxal : est-il un vecteur de liberté ou favorise-t-il l’apprentissage implicite de contraintes ? Appliqué au cadre spécifique de la pratique pédagogique, quelles formes revêt-il ? Quelle dialectique du jeu et de la situation pédagogique est-il possible de construire ? Cette contribution vise ainsi à établir les règles du jeu, autrement dit les fondements et les processus communs des situations pédagogiques et ludiques, en termes d’institution, d’interaction, de médiation et de rite. Une fois ce cadre établi, il sera temps d’interroger la place de la contrainte et le jeu que cela entraîne.
Cet article présente le SCP (Soutien au comportement positif), les conditions requises pour pour assurer une implantation réussie ainsi que les interventions préventives et correctives préconisées par ce système de gestion des comportements. Les effets du SCP sont également montrés...
Le Liban, pays de dix-huit communautés religieuses officiellement reconnues par l’État, a subi, à partir de 1975, une terrible et sanglante guerre civile qui a duré une quinzaine d’années. Ces communautés religieuses s’entre-déchirent jusqu’à présent pour créer un Liban à leur image. La liberté de l’enseignement approuvée par la constitution permet à chaque communauté religieuse d’avoir ses propres institutions scolaires et son propre projet d’éducation. De ce fait, l’éducation à la citoyenneté impose des épreuves à tous les Libanais ainsi qu’aux différentes écoles. En effet, le Libanais appartient d’abord à sa communauté religieuse, puis à sa famille politique et enfin au Liban. Comment peut-on donc arrêter un programme pour éduquer les nouvelles générations à une citoyenneté nationale et non communautaire ?