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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La fabrication sous tension de rapports judiciaires : le cas de l’évaluation socio-pénale des mineurs

Article de Rébecca Chouinard, Joane Martel

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 4, Décembre 2020, pp. 561-596.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Délinquance juvénile, Mineur, Protection de l'enfance, Évaluation, Rapport, Magistrature, Tribunal, Sanction pénale, Décision de justice, Québec, Canada

Au Québec, le rapport prédécisionnel est un outil d’évaluation qui permet d’éclairer la magistrature avant qu’une peine ne soit ordonnée à l’égard d’un mineur déclaré coupable d’un acte infractionnel. Au Québec, les artisans de ces rapports sont des intervenants sociaux. Cet article discute de la confection des rapports prédécisionnels qui se situe au confluent de deux logiques d’action antagonistes. L’une est portée par des stratégies organisationnelles d’uniformisation des rapports prédécisionnels et l’autre par des contraintes contextuelles pesant sur leurs auteurs. L’affrontement de ces logiques génère des signaux discordants chez les « artisans » de ces rapports, pouvant culminer en une tension non discutée. En réponse à cette tension, les intervenants-artisans tenteront des réconciliations ouvrant la voie à une pratique créative.

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Les évolutions de la reconnaissance des (in)capacités juridiques : une comparaison France-Québec

Article de Benoît Eyraud, Audrey Anne Dumais Michaud, Simon Saint Onge, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 129-152.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Capacité juridique, Santé, Protection sociale, Modèle, Vulnérabilité, Droits des usagers, Reconnaissance, Expertise, Évaluation, Expertise médicale, Individualisation, Québec (province du)

Les travaux comparatifs sur les enjeux de santé et de protection sociale ont développé des modèles concernant l’organisation sociopolitique de l’État social, prenant en compte notamment le coût des prises en charge des personnes vulnérables. Peu se sont en revanche intéressés à la place des droits civils et politiques dans la comparaison.
Au-delà de l’augmentation du nombre de mesures de contraintes légales dans de nombreux pays occidentaux, la reconnaissance des (in)capacités juridiques soulève la question des répercussions que peuvent produire des situations de handicap, de dépendance ou de maladie sur l’exercice par les personnes vulnérables de leurs droits. Elle révèle plus largement les tensions concrètes produites par la coexistence d’idéaux difficiles à articuler, comme ceux d’autonomie et de protection ou de solidarité et de liberté.
Cet article entend comparer de manière sociohistorique l’évolution des modes de reconnaissance des (in)capacités juridiques en France et au Québec. Il éclaire la place prise par des acteurs et savoirs « experts » dans l’évaluation clinique des (in)capacités ainsi que celle d’experts internationaux des droits humains en dégageant les éléments saillants de trois modes de reconnaissance des (in)capacités. Il met en perspective les articulations et tensions contemporaines entre le souci clinique pour les personnes vulnérabilisées et celui du respect de leurs droits.

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Un besoin d’élargissement du regard dans un monde d’une complexité croissante

Article de Christine Olm, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 95-101.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Statistiques, Évaluation, Innovation sociale, Expérimentation, Protection sociale

Je suis statisticienne-économiste de formation, diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et me suis orientée vers la sociologie quantitative. Après l’ENSAE, j’ai obtenu un DEA d’Économie de l’environnement et des ressources naturelles, à Paris I. Ce DEA m’intéressait car il analysait les relations entre l’économie, le social et l’environnement avec un regard critique sur la théorie économique classique et sur ses instruments de mesure. Il a contribué à construire chez moi une approche distanciée et critique des statistiques. J’ai alors fait mienne l’affirmation de « Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles » ! (George Box). J’ai ensuite travaillé pendant quinze ans au sein du département Évaluation des politiques du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), que j’ai codirigé. Je l’ai quitté en 2011 pour monter ma propre structure. J’y réalise des études socio-économiques ou des travaux d’évaluation des politiques sociales, en général lorsqu’il existe une dimension quantitative importante tout en ayant un niveau d’expertise global sur les sujets traités. Je travaille aussi bien pour des collectivités locales, y compris de faible taille, que pour des services centraux de ministères ou des observatoires nationaux. Je trouve très important de conserver un regard à la fois global sur les politiques sociales et très territorial, sur la diversité de leur mise en œuvre locale. Enfin, je travaille en général en partenariat, avec d’autres cabinets de conseil qui ont des compétences complémentaires aux miennes, ou avec des laboratoires universitaires.

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L’accueil des mineurs non accompagnés à l’épreuve de la communication

Article de Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 181, juillet-septembre 2020, pp. 15-140.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Mineur non accompagné, Communication, Statut juridique, Intégration, Entretien, Évaluation, Prise en charge, Protection de l'enfance, Récit de vie, Bénévolat, Association, Action sociale, Action éducative, Scolarisation, Formation professionnelle, Socialisation, Langue, Santé mentale, Interculturel, Val de Marne, Nord, Hauts de France, Nouvelle Aquitaine, Saint Etienne

Ce dossier a pour objectif de réunir un ensemble de contributions autour des problématiques de communication et d’intercompréhension auxquelles sont confrontés les jeunes étrangers isolés en France. Dès leur arrivée sur le sol français et jusqu’à leur majorité, pour ceux qui ont obtenu le statut de mineur non accompagné (MNA), ces jeunes étrangers participent à divers types d’interactions langagières et sociales au cours des différentes étapes du processus d’intégration (entretien d’évaluation de minorité, entrée à l’école, etc.). Dans ces échanges entre pairs et avec les professionnels (éducateurs, enseignants, personnels administratifs, de santé, etc.) émergent ou se cristallisent des difficultés de compréhension et de production à l’oral et/ou à l’écrit. Il s’agira ici de mettre en valeur, quelle que soit la discipline du chercheur, les recherches consacrées à l’analyse de situations de communication auxquelles les MNA sont confrontés dans leur quotidien ou en situation d’apprentissage, et qui apportent des éclairages sur les implications sociales de l’utilisation de la langue.

Sommaire
• Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut. Accompagner les jeunes étrangers isolés en France : enjeux de communication et d’intercompréhension. pp. 15-22
• Noémie Paté. La mise à l’épreuve de la légitimité narrative comme contrepartie de l’accès à la protection des mineurs non accompagnés. pp. 23-38
• Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut. Les entretiens d’évaluation de minorité pour les jeunes migrants : le rôle de l’évaluateur dans la construction du récit de vie. pp. 39-52
• Catherine Mendonça Dias, Isabelle Rigoni. L’accompagnement solidaire des mineurs non accompagnés « francophones » sans solution scolaire. pp. 53-69
• Céline Beaugrand. L’évaluation scolaire et linguistique des mineurs non accompagnés : modalités, difficultés et enjeux. pp. 71-84
• Chloé Metzger, Clara Mortamet. La socialisation langagière des mineurs non accompagnés en formation professionnelle. pp. 85-102
• Michelle Auzanneau. Apprendre le français quand on brûle les frontières. Questions et approche d’une recherche collaborative à la Protection judiciaire de la jeunesse. pp. 103-120
• Lara Gautier, Jessica Spagnolo, Amélie Quesnel-Vallée. Comment favoriser la communication thérapeutique avec une population vulnérable ? Des approches et des outils pour les professionnels prenant en charge les mineurs non accompagnés. pp. 121-134
• Bibliographie sélective. pp. 135-142

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Le travail social : une activité libérale comme une autre

Article de Baptiste Lodéon

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 134-143.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Financement, Contrat à impact social, Management, Évaluation, Secteur privé, Pratique professionnelle, Idéologie

Le travail social est-il en train de devenir une activité libérale ? La loi n° 2014-856 concernant l’économie sociale et solidaire, les outils nouveaux tels que le contrat d’impact social, les changements impulsés par la réforme -SERAFIN-PH  : tout cela nous amène à considérer la question de la taylorisation et de la marchandisation de l’activité sociale. Par ailleurs, la diminution de la masse salariale, la fonte des budgets de fonctionnement, les nouveaux modes de management et d’évaluation poussent les jeunes professionnels du secteur social vers une activité libérale.

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Lutter contre la pauvreté

Article de Anne de Mullenheim, Guillaume Benhamou, Julien Talpin, et al.

Paru dans la revue Projet, tome 376, juin 2020, pp. 1-96.

Mots clés : Pauvreté, Précarité, Indicateur, Statistiques, Évaluation, Accompagnement social, Hébergement temporaire, Accueil temporaire, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, CCAS, Usure professionnelle, Conditions de travail, Politique de la ville, Intergénérationnel, Politique sociale

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L'interview réflexive : regards de thérapeutes

Article de Manuel Tettamanti, Julien Grand, Katharina Auberjonois

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 2, juin 2020, pp. 151-166.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Évaluation, Entretien, Outil, Recherche, Psychothérapeute, Témoignage, Thérapie familiale, Approche systémique, Réflexivité

Notre équipe a mis en place il y a quelques années une recherche visant à évaluer l’effet thérapeutique de pratiques de réflexivité, standardisées sous forme d’une interview réflexive semi-structurée (cf. Auberjonois et al., 2011). Dans ce texte, nous souhaitons rendre compte de la manière dont la pratique de cette interview a été vécue par les thérapeutes impliqués dans la recherche. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les données d’une séance de focus group réalisée avec ceux-ci. Nous souhaitons également suggérer, au travers d’un bref rappel historique, que le questionnement sur la réflexivité en thérapie, bien que promu et souvent associé au courant dit « postmoderne », est présent dès les origines des thérapies familiales systémiques.

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Le développement du langage de production en français (DLPF) entre 18 et 42 mois : une synthèse

Article de Dominique Bassano, Florence Labrell, Philippe Bonnet

Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 151-174.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Outil, Évaluation, Jeune enfant, Vocabulaire

La période qui s’étend de un an à quatre ans environ est cruciale pour l’acquisition du langage oral, que l’enfant met en place en intégrant les trois dimensions fondamentales du lexique, de la grammaire et de la pragmatique émergente. Or il existe en français peu d’outils permettant d’évaluer ou d’analyser le développement du langage durant la prime enfance, et peu de recherches donnant une vision d’ensemble de cette période. Tel est l’objectif de l’étude de référence du DLPF réalisée auprès de 517 enfants de 18 à 42 mois et ciblant conjointement les trois domaines langagiers. Nous avons mis cette étude à disposition du public dans un ouvrage très complet aux Archives ouvertes HAL (Bassano, Labrell, & Bonnet, 2020). Le présent article vise à fournir une synthèse de ce travail.

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La recherche communautaire pour soutenir l'action au GRIS-Montréal

Article de Olivier Vallerand, Amélie Charbonneau, Kévin Lavoie, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 117-127.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intervention sociale, Genre, Atelier, Recherche, École, Évaluation, Qualité, Montréal

Depuis 1994, le Groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal (GRISMontréal) réalise des ateliers de démystification de la diversité sexuelle et de genre dans les écoles primaires et secondaires. L’expérience acquise avec le temps et les recherches menées par l’organisme ont permis d’améliorer sa méthode d’intervention, entre autres en outillant ses bénévoles afin que leur intervention mette davantage l’accent sur la déconstruction des stéréotypes de genre. En utilisant l’exemple de l’évaluation qualitative d’un projet de semaine d’activités pour les écoles primaires, cet article présente comment l’organisme utilise la recherche communautaire afin d’adapter son travail aux besoins des populations rencontrées.

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L’accompagnement des parents dans la démarche d’évaluation diagnostique de TSA chez leur enfant

Article de Emilie Charles, Chantal Lheureux Davidse, Laurie Maurin, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 135-150.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Évaluation, Accompagnement, Parents, Coopération, Seine Saint Denis

À l’heure où le repérage, l’évaluation et le diagnostic du Trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un enjeu majeur en termes de politique de santé publique, il est important de s’interroger sur la manière de proposer ces évaluations. Cet article présente la réflexion clinique de l’équipe du Centre de diagnostic et d’évaluation de l’autisme – UNIDEP de Bondy (93) – autour du protocole d’évaluation diagnostique proposé aux enfants et à leurs parents. Un dispositif spécifique a été mis en place dans lequel les parents collaborent avec les professionnels à l’évaluation et aux réflexions sur les manifestations de leur enfant dans des situations de bilans standardisés qui éveillent ses particularités. Au-delà de l’accompagnement de la reconnaissance des signes de TSA chez leur enfant, l’observation commune entre les parents et les professionnels de la rencontre de l’enfant et du clinicien en séance permet de co-construire une représentation du vécu interne et du fonctionnement de leur enfant et soutenir un meilleur ajustement mutuel.

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