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Les évolutions de la reconnaissance des (in)capacités juridiques : une comparaison France-Québec

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Benoît Eyraud, Audrey Anne Dumais Michaud, Simon Saint Onge, et al.
Titre de la revue
Revue française des affaires sociales
Titre du dossier
Recherche, expertise et comparaisons internationales dans les politiques sociales et de santé
numéro
4
Mentions d'édition
octobre-décembre 2020
Dates
2020
Pages début-fin
pp. 129-152
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Domaines Prisme
Handicap-Situations de handicap
Mots-clés Prisme
Capacité juridique, Santé, Protection sociale, Modèle, Vulnérabilité, Droits des usagers, Reconnaissance, Expertise, Évaluation, Expertise médicale, Individualisation
Lieux
Québec (province du)
Présentation de l'éditeur

Les travaux comparatifs sur les enjeux de santé et de protection sociale ont développé des modèles concernant l’organisation sociopolitique de l’État social, prenant en compte notamment le coût des prises en charge des personnes vulnérables. Peu se sont en revanche intéressés à la place des droits civils et politiques dans la comparaison.
Au-delà de l’augmentation du nombre de mesures de contraintes légales dans de nombreux pays occidentaux, la reconnaissance des (in)capacités juridiques soulève la question des répercussions que peuvent produire des situations de handicap, de dépendance ou de maladie sur l’exercice par les personnes vulnérables de leurs droits. Elle révèle plus largement les tensions concrètes produites par la coexistence d’idéaux difficiles à articuler, comme ceux d’autonomie et de protection ou de solidarité et de liberté.
Cet article entend comparer de manière sociohistorique l’évolution des modes de reconnaissance des (in)capacités juridiques en France et au Québec. Il éclaire la place prise par des acteurs et savoirs « experts » dans l’évaluation clinique des (in)capacités ainsi que celle d’experts internationaux des droits humains en dégageant les éléments saillants de trois modes de reconnaissance des (in)capacités. Il met en perspective les articulations et tensions contemporaines entre le souci clinique pour les personnes vulnérabilisées et celui du respect de leurs droits.

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