PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Futuribles, n° 423, mars-avril 2018, pp. 79-85.
Mots clés : Travail-Emploi, Retraite, Réforme, Pension de retraite, Pension de réversion, Population active, Sécurité sociale, Cotisation de sécurité sociale, Élaboration de la loi, France, Suède
Fin janvier dernier, le président Emmanuel Macron a confirmé son intention d'élaborer une loi-cadre visant à réformer le système français de retraite. Un projet de loi, initialement envisagé pour ce printemps, devrait être présenté en fin d'année, l'objectif étant de finaliser la réforme d'ici l'été 2019 et , autant que possible, d'unifier tours les régimes (près d'une quarantaine...) au sein d'un seul système par points (et non par annuités de cotisation). Ce système par points, Jacques Bichot l'appelle de ses vœux depuis bien longtemps, et il rappelle dan ce forum pourquoi et comment il devrait se mettre en place en France, insistant sur la nécessité de procéder en un seul coup, une bonne fois pour toutes, et non par étape (...)
Paru dans la revue Futuribles, 423, mars-avril 2018, pp. 59-77.
Mots clés : Travail-Emploi, Retraite, Pension de retraite, Assurance vieillesse, Cotisation de sécurité sociale, Sécurité sociale, Réforme, Approche historique, Histoire sociale, Bilan, Prestation sociale
Les régimes spéciaux, premiers régimes de retraite
La difficile extension de l'assurance vieillesse au reste de la population active
1945, réorganisation, généralisation limitée et démocratisation illusoire
Le régime complémentaire des cadres, grande novation de l'après-guerre
Les conséquences de la répartition et l'impossible retour à la capitalisation
Le temps des réformes : 1993, la réforme Balladur-Veil ; 2003, la réforme Raffarin-Fillon ; la réforme Fillon-Woerth
Le bilan : 3 régimes de retraite
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3053, 23 mars 2018, p. 9.
Mots clés : Travail-Emploi, Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Emploi, Politique de l'emploi, Réforme
Invitée des Rencontres nationales des directeurs et cadres d’ESAT (établissements et services d’aide par le travail), Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a esquissé les pistes qu’elle entend développer pour favoriser le travail des personnes handicapées, sans rien dévoiler de sa future loi sur le sujet.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3053, 23 mars 2018, p. 16.
Mots clés : Travail-Emploi, Mission locale pour l'emploi, Jeune, Insertion professionnelle, Accompagnement, Chômeur
Le président de l’Union nationale des missions locales (UNML) explique comment, avec leurs 9 000 conseillers et leur implication dans les différents dispositifs d’aide à l’emploi, les missions locales jouent un rôle essentiel dans l’insertion des jeunes. Entretien.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3052, 16 mars 2018, pp. 35-42.
Mots clés : Travail-Emploi, SMIC, Revenu minimum, Droit du travail, Politique économique, Entreprise, CHRS, Emploi, Prestation sociale, Protection juridique
Dans l’édition 3048 des ASH du 16 février dernier, nous avions présenté la première partie des incidences de la revalorisation du SMIC de 1,24 % au 1er janvier ainsi que l’évolution du mode de calcul des cotisations, les aides à l’emploi et certaines prestations sociales. Le dossier ci-dessous est la suite et la fin de cette évolution.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3051, 9 mars 2018, pp. 14-15.
Mots clés : Travail-Emploi, Élaboration de la loi, Chômage, Formation professionnelle, Droit
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a dévoilé, entre le 2 mars et le 5 mars, le contenu des volets « chômage » et « formation professionnelle » de son futur projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », soumis au conseil des ministres, à la « mi-avril ». Des mesures concrètes, mais aussi un « big bang » organisationnel. L’Etat prend le contrôle de la formation, mais maintient le paritarisme sur le chômage… pour l’instant.
L’idéologie gestionnaire, mise en exergue par Vincent de Gaulejac, vise à organiser le travail dans les entreprises autour de valeurs telles que contrôle, efficacité et maximisation du rapport coût/bénéfice. Appliqués aux entreprises publiques ensuite et aux institutions de soins en santé mentale enfin, ces principes ont pour effet de pervertir les finalités et les modèles de travail de ces organisations comme en témoignent les exemples cités dans cet article. Au fil de l’analyse se profile une conception des soins en santé (mentale) qui n’a plus de rapport avec les besoins réels des patients et de la société. Cette conception participe au contraire d’une corruption des soins en santé mentale et du vivre ensemble, s’inscrivant dans un plan général visant à soumettre tous les rouages de notre société au primat d’une marchandisation radicale et définitive de tous les rapports sociaux. Un dévoiement en appelant un autre, le risque de dérive totalitaire n’est plus exclu. Des voies d’échappement sont néanmoins possibles comme la résistance non-violente proposée par Omer (2003, 2017).
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 137, 1er trimestre 2018, pp. 105-117.
Mots clés : Travail-Emploi, Violence, Groupe, Narcissisme, Contre-transfert, Formateur
En groupe de formation ou dans une instance d’accompagnement d’une équipe de travail, il arrive que des propos dits par autrui soient reçus par nous comme des projectiles envoyés pour nous faire mal, nous déstabiliser, nous humilier, nous diminuer, voire nous anéantir. Selon les cas ou notre formation, nous pouvons être formateur, accompagnateur d’un groupe ou, par exemple, psychothérapeute ou analyste de groupe. Dans ces différentes occurrences, il peut arriver que nous nous sentions pris délibérément pour cible. Comme ce que nous recevons pour attaque peut ne pas en être une, nous avons à explorer et à comprendre ce qui est mobilisé en nous quand différentes expressions font violence au plus grand nombre ou quand nous nous ressentons personnellement visé.
Dans cet article, les auteurs montrent qu’une interpellation ressentie comme une « attaque » narcissique intime peut recouvrir et masquer d’autres visées. Le sens d’une attaque du cadre, de l’objet, de la tâche, du groupe, ou de la personne qui en est le principal garant, peut se révéler à nous, si nous avons le courage du travail psychique de l’après-coup. Il exige de nous la reconnaissance de nos projections propres, que l’on nomme transféro--contre-transférentielles quand on se réfère à la psychanalyse. Comprendre ce qui advient en soi permet de restaurer sa disponibilité psychique à autrui et à plus d’un autre.