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Les dérives de l’idéologie gestionnaire dans le champ de la santé mentale

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Stéphan Hendrick
Titre de la revue
Thérapie familiale
volume n°
39
numéro
1
Mentions d'édition
mars 2018
Dates
2018
Pages début-fin
pp. 79-106
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais, résumé en espagnol
Domaines Prisme
Travail-Emploi
Mots-clés Prisme
Gestion, Travail, Idéologie, Organisation du travail, Modèle, Pouvoir, Usure professionnelle, Évaluation, Contrôle, Rentabilité, Salarié, Résistance, Non-violence, Hôpital psychiatrique, Psychiatrie, EHPAD, MECS
Noms propres
Gaulejac (Vincent de), Omer (Haim)
Présentation de l'éditeur

L’idéologie gestionnaire, mise en exergue par Vincent de Gaulejac, vise à organiser le travail dans les entreprises autour de valeurs telles que contrôle, efficacité et maximisation du rapport coût/bénéfice. Appliqués aux entreprises publiques ensuite et aux institutions de soins en santé mentale enfin, ces principes ont pour effet de pervertir les finalités et les modèles de travail de ces organisations comme en témoignent les exemples cités dans cet article. Au fil de l’analyse se profile une conception des soins en santé (mentale) qui n’a plus de rapport avec les besoins réels des patients et de la société. Cette conception participe au contraire d’une corruption des soins en santé mentale et du vivre ensemble, s’inscrivant dans un plan général visant à soumettre tous les rouages de notre société au primat d’une marchandisation radicale et définitive de tous les rapports sociaux. Un dévoiement en appelant un autre, le risque de dérive totalitaire n’est plus exclu. Des voies d’échappement sont néanmoins possibles comme la résistance non-violente proposée par Omer (2003, 2017).

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