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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 281

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Dispositifs groupaux dans l’accompagnement des enfants transgenres et/ou en questionnement à l’endroit de leur identité de genre : revue de la littérature et expérience d’un dispositif innovant

Article de N. Rabain, A. Vachez Gatecel, N. Mendes

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 358-368.

Mots clés : Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement

Les transidentités sont l’objet d’un intérêt clinique croissant tant en France qu’à l’étranger. La majorité des formes chez l’enfant pré-pubère ne donnera pas lieu à une demande de transition au moment de l’adolescence ou de l’âge adulte. Ce n’est pas le cas des formes chez l’adolescent·e qui sont plus stables et aboutissent le plus souvent à une demande de transition de genre. Les modalités de prise en charge des enfants et adolescent·e·s transgenres – et/ou en questionnement – sont partagées et font l’objet de mises à jour et de recommandations par certaines sociétés internationales.

Néopsychiatrie et maladies chroniques

Article de Pierre Delion

Paru dans la revue Pratiques - les cahiers de la médecine utopique, n° 95, octobre 2021, pp. 28-30.

Mots clés : Psychiatre, Psychiatrie, Accompagnement, Traitement médical, Prise en charge, Urgence

Organisation et filières gériatriques en réponse aux besoins des SAU

Article de Cécile Torres, Mélanie Langlois, Emmanuelle Magny, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 10-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Accueil d'urgence, Admission, Équipe soignante, Expertise, Gériatrie, Hospitalisation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Santé, Suivi médical, Soin, Urgence médicale, Vieillissement

Le service d’accueil des urgences reste le mode d’accès principal des personnes âgées à l’hospitalisation. La prise en charge des aînés aux urgences est un sujet complexe. Les particularités de celle-ci et les spécificités de l’évaluation de l’état de santé des plus âgés participent aux difficultés rencontrées par les équipes soignantes. Pour la personne âgée, un passage par les urgences reste un événement médical marquant dans le parcours de soins, pouvant avoir des répercussions sur son déclin fonctionnel. La promotion de la culture gériatrique dans les services d’urgence est essentielle et peut se faire sous différentes formes, mais la collaboration entre urgentistes et gériatres reste indispensable à une prise en charge réussie et adaptée aux spécificités des patients âgés.

Déception autour du projet de loi sur la protection de l'enfance

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 31-32/2577-2578, Semaine du 23 au 29 août 2021, p. 13.

Mots clés : Protection de l'enfance, Enfance en danger, Élaboration de la loi, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Jeune majeur, Accompagnement, Prise en charge, Département

Le texte doit arriver au Sénat à la rentrée. Mais il ne convainc ni les associations dédiées à l'enfance, ni les départements.

Alzheimer Jeunes : mieux connaître pour mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Adeline Rollin, Bruno Dubois, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 8, août 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jeune, Symptôme, Diagnostic, Éthique, Témoignage, Soutien psychologique, Habitat collectif, EHPAD, Souffrance psychique, Aidant familial, Repos, Accompagnement, Adaptation, Prise en charge, Pluridisciplinarité, Lien social, Handicap, Génétique, Exclusion sociale, Trisomie, Stéréotype

ERRANCE ET DOUBLE PEINE. Lorsque la mémoire flanche, les aînés pensent immédiatement et avec angoisse à la maladie d'Alzheimer. Pour les plus jeunes, cette maladie neurodégénérative n'est pas un sujet d'inquiétude, dans l'immédiat en tout cas. Réalité mal connue, elle touche pourtant plus de 55 000 personnes de moins de 65 ans, soit près de 6 % de la totalité des malades. Chez eux, les difficultés à trouver des mots ou les troubles du langage sont les premiers symptômes. Le réflexe consiste à attribuer ces troubles à un burn-out ou à une dépression. Souvent, le médecin généraliste renvoie vers un accompagnement psychologique. C'est seulement après une longue errance qu'un neurologue finit par poser le diagnostic... et un pronostic qui laissent place à la souffrance. C'est la double peine pour des personnes encore en activité professionnelle, ayant parfois des enfants en bas âge. Pour les proches, c'est une réelle mise à l'épreuve avec un quotidien totalement bouleversé.
APRES LE DIAGNOSTIC, LE DESERT ? En France, des efforts ont été engagés autour du pronostic précoce... Face à des manifestations cliniques atypiques et aux sévérités des troubles, une prise en charge spécifique doit être déployée. Vers qui se tourner ? Sachant que ce public est freiné par des barrières d'âge en Ehpad, en particulier quand le maintien à domicile devient impossible. Face à une pathologie qui progresse très vite, il est nécessaire d'être bien entouré à domicile comme en institution. En France, ce n'est qu'en 2015 que le premier établissement dédié a ouvert ses portes, à Cesson, en Seine-et-Marne. Il s'agit d'une structure portée par une association spécialisée dans le handicap. Pour cette pathologie qui touche un public jeune, les professionnels à la frontière entre le handicap et la gérontologie ne sont pas de trop pour faire face à la sévérité des symptômes. Face à l'inéquation entre cette forme de pathologie et un encadrement inadapté, les expérimentations se sont développées. Elles démontrent toute l'importance de l'accompagnement médico-social et non médicamenteux. (...)
QUAND UN MOT BLESSE. A l'heure où la société affiche un âgisme assumé et où les préjugés autour de la maladie d'Alzheimer ne sont plus à démontrer, certaines voix s'élèvent pour que les experts et professionnels de terrain changent de discours et cessent d'employer le terme de "démence" qui renvoie à la vieillesse et à la déchéance. Pour les malades jeunes, ce mot stigmatisant blesse. Ce n'est pas qu'une question de vocabulaire, mais de dignité pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs proches, qui veulent continuer à vivre le plus normalement possible, sans être montrés du doigt.

Prostitution des mineurs: risque accru pour les ados placés

Article de Brigitte Bègue, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3218, 16 juillet 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Prostitution, Mineur, Accompagnement, Prise en charge, Travailleur social, Posture professionnelle, ASE, Financement

Dossier composé de cinq articles :
- Prostitution des mineurs : risque accru pour les ados placés
- Prostitution : sous les radars de la protection de l’enfance
- ASE du Tarn : les professionnels désemparés mais volontaristes
- De jeunes fugueurs difficiles à « accrocher »
- « Je ne m’accordais aucune valeur »

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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"Mon cerveau n'a pas oublié l'alcool"

Article de Marion Soulet, Sandra Laberthe

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 64-69.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Dépendance, Abstinence, Accompagnement, Thérapie, Soin, Prise en charge, Entretien, Suivi médical, Témoignage

Après 15 années d'abstinence, Alain, 45 ans, souffre d'une rechute alcoolique, dans un contexte de stress personnel et professionnel. Au fil d'entretiens infirmiers hebdomadaire au téléphone, il se reconnecte à ses émotions et à ses valeurs et chemine progressivement vers un projet de soin? Ce cas clinique illustre la pratique de la relation d'aide et de l'entretien motivationnel déployée par les infirmiers du Résad 84 (Vaucluse)

“Il y a des murs idéologiques invisibles”

Article de Brigitte Bègue, Philippe Chavaroche

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3208, 7 mai 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social, Accompagnement, Personne handicapée, Souffrance psychique, Intégration, Soin, Conditions de travail, Usure professionnelle, Salarié, Violence, Usager, Psychiatrie, Adulte, Prise en charge, Clinique privée, Prison, Établissement social et médicosocial

Le secteur médico-social est-il menacé dans sa mission d’accompagnement des personnes gravement handicapées mentales ? Assujetti à la performance, à l’inclusion, il s’éloigne de plus en plus du soin clinique. Au détriment du sujet et des professionnels qui s’épuisent.