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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 251 à 260 sur un total de 431

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La loi de modernisation de la justice redessine le contentieux social

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 152-153, juin-juillet 2018, pp. 26-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice, Législation, Médiation, Prestation sociale, Contentieux, Procédure, Surendettement, Loi

Alors qu'une nouvelle révision de l'organisation judiciaire et administrative est lancée, la loi adoptée fin 2016 commence à s'appliquer dans le domaine social. Une expérimentation soumet les litiges relatifs à l'attribution des prestations à une procédure de médiation préalable. La carte du contentieux social se redessine autour de pôles sociaux des tribunaux de grande instance qui ouvriront en 2019 et les services d'accueil unique du justiciable sont prêts. La procédure de surendettement est déjudiciarisée.

Sociabilité carcérale et réinsertion

Article de Axelle François, Anne Marie Nolet, Carlo Morselli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018, pp. 389-419.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Sociabilité, Réseau d'information et de communication, Internet, Réinsertion sociale, Interaction, Québec (Province du), Montréal

Prenant appui sur les recherches actuelles dans le traitement de la délinquance et mobilisant l’analyse des réseaux sociaux, cet article interroge l’influence de la sociabilité carcérale sur les perceptions individuelles à l’égard de la réinsertion. Les résultats d’une enquête menée auprès de 22 résidents d’une maison de transition située à Montréal suggèrent que plus le niveau de sociabilité carcérale est élevé, plus les résidents ont une vision négative de leur réinsertion, et inversement. En cohérence avec le phénomène général d’institutionnalisation, ce résultat et l’étude dans son ensemble autorisent la réflexion quant aux interventions conduites auprès de personnes contrevenantes.

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Chères prisons ? Le coût des établissements de détention du canton de Vaud dans une perspective de longue durée, 1845-2015

Article de Sébastien Guex, Hadrien Buclin

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018, pp. 277-323.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détention, Coût, Évolution, Financement, Suisse

Cet article étudie l’évolution du coût de la détention dans le canton de Vaud entre 1845 et 2015. Il met en lumière que les prisons sont loin d’entraîner un coût exorbitant pour les finances publiques. En effet, le travail des détenus et la vente de produits qui en résulte permettent à l’État de dégager des recettes importantes ; certaines années, des établissements de détention parviennent même à couvrir la quasi totalité de leurs frais de fonctionnement grâce au travail des prisonniers. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, malgré l’augmentation du coût de la détention, notamment provoquée par la hausse des salaires du personnel pénitentiaire, le budget des prisons continue à absorber une part modeste du Produit intérieur brut. Ce constat permet de questionner les discours répandus autour du prétendu coût exorbitant de la détention, ainsi que leurs potentielles instrumentalisations politiques.

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L’opinion publique au fondement du droit de punir : fragments d’une nouvelle théorie de la peine ?

Article de Richard Dubé, Margarida Garcia

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018, pp. 243-275.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Opinion publique, Sociologie, Droit pénal, Évolution, Légitimation, Victime, Théorie, Justice, Canada

Cet article porte sur les références à la notion d’opinion publique dans les débats parlementaires canadiens visant l’adoption de lois pénales plus sévères. La confiance du public dans l’administration de la justice est alors au cœur des préoccupations législatives et engendre une stratégie de « séduction » qui va jusqu’à loger au second rang l’objectif de la protection de la société. Cette stratégie parait s’appuyer sur des fondements du droit de punir différents de ceux auxquels les théories de la peine de la « rationalité pénale moderne » de Pires (1998, 2001) avaient pu nous habituer depuis le milieu du XVIIIe siècle. Nous y voyons, au cœur même de cette rationalité pénale, l’émergence d’une théorie de l’approbation publique et de nouveaux obstacles à l’évolution du droit criminel moderne.

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Le film de notre vie (5)

Article de Olivier Hielle, Philippe Rollandin, Florence Cestac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3063, 1er juin 2018, pp. 26-30.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Société, Approche historique, Administration pénitentiaire

Nous terminons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, notre attention s’est arrêtée sur l’évolution des prisons et de la politique carcérale. Si les prisons étaient déjà surpeuplées et vétustes – les premières révoltes dans les maisons d’arrêt ont lieu dès le début des années 1970 –, les conditions de détention étaient beaucoup plus dures dans les années 1960 qu’aujourd’hui. Les quartiers de haute sécurité (QHS) – connus sous le nom de « mitards » – ont disparu, les détenus ont conquis des droits comme celui d’avoir la radio et la télévision, le travail en prison s’est un peu amélioré, les médecins sont devenus indépendants et peuvent protéger les détenus. Et, surtout, la politique carcérale n’est plus binaire – prison ou liberté –, des peines alternatives comme le bracelet électronique ou la probation tendent à se développer. Mais le débat sur le fait de savoir si la prison doit être un lieu punitif ou une source de réinsertion reste entier.

"Tu ne vois rien, tu ne sais rien, tu ne dis rien"

Article de Charline Olivier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3063, 1er juin 2018, pp. 32-33.

Mots clés : Justice-Délinquance, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Détenu, Accès aux droits, Assistant de service social, Accompagnement social

De 2015 à 2017, Charline Olivier a passé deux ans dans le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Rennes pour y exercer son métier d’assistante sociale. Une expérience au contact des détenus dont elle a tiré un livre récit, « Derrière les murs : surveiller, punir, réinsérer », et dont elle n’est pas sortie indemne, une fois refermées les portes du pénitencier.

Le viol et les violences sexuelles

Article de Elise de Villeroy

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 304, juin 2018, pp. 24-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, Viol, Crime sexuel

L’affaire Weinstein a été l’occasion de lever le voile sur une réalité à la fois occultée et difficile à cerner. C’est l’occasion de faire le point sur leur ampleur, l’évolution des différents visages du viol et des agressions sexuelles.

"Une question de volonté politique"

Article de Grégoire Théry

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, p. 20.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Droit, Mouvement du Nid

Pour l’ancien secrétaire général du Mouvement du Nid et actuel référent des politiques publiques, cette loi a permis une réelle avancée pour les droits des prostituées. Encore partiellement appliquée, elle pâtit, selon lui, d’un manque de volonté politique.

Parcours de sortie : la salade niçoise

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, p. 19.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Réinsertion professionnelle, Accompagnement, Femme, Immigré, ALC (Accompagnement lieux d'accueil), Nice

Accompagnement lieux d’accueil (ALC), qui travaille depuis plus de vingt ans auprès des personnes étrangères en situation de prostitution à Nice, a été la première association à déposer en France des dossiers pour les parcours de sortie. Sur 16 dossiers, seuls deux ont été acceptés par la préfecture, après délibération de la commission départementale. Une situation contraire à l’esprit de la loi, selon Patrick Hauvuy, directeur du pôle « prévention, hébergement et insertion » d’ALC.

Prostitution : les ratés d'une loi

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 16-18.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Loi, Échec, Précarité, Femme, Violence, Réinsertion sociale, Parcours de sortie

Un parcours de sortie qui se révèle être une voie sans issue, une pénalisation du client qui s’avère avoir des effets pervers sur la relation prostituée-client, des travailleurs sociaux débordés : deux ans après le vote de la loi sur la prostitution, qui se voulait un élément de la lutte contre les violences faites au femmes, le constat est sévère. Décryptage d’un échec.