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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La prise en charge des enfants, adolescentes et adolescents transgenres en France : controverses récentes et enjeux éthiques

Article de A Condat, D Cohen

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 8, décembre 2022, pp. 408-426.

Mots clés : TRANSSEXUALISME, Identité sexuelle, Genre, Enfant, Adolescent, Éthique, Procréation, Consentement, Prise en charge, Chirurgie, Médecine

Ces dernières années, la communauté médicale est traversée par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Aussi les questions autour de la prise en charge médicale des enfants et adolescents transgenres viennent elles très régulièrement sur le devant de la scène médiatique suscitant la mobilisation de collègues à l’origine de prise de positions réclamant entre autres l’interdiction de prescrire des traitements hormonaux jusqu’à 25 ans. Nous proposons dans cet article de reprendre point par point les principaux sujets de controverses autour de la prise en charge médicale contemporaine des transidentités de l’enfant et de l’adolescent, à savoir la transition sociale, le blocage pubertaire, les transitions hormonales, et les transitions chirurgicales, et de les mettre en perspective de la situation contemporaine en France. Si la plupart des études cliniques menées depuis plus de 25 ans montrent les impacts positifs des prises en charge médicales des adolescents transgenres sur leur devenir psychologique soulignant l’innocuité relative des traitements, l’accompagnement psychodynamique n’en demeure pas moins essentiel, prenant en compte la singularité de chaque patient au fil des rencontres. Le temps long est parfois requis, parfois contre-indiqué en fonction de chaque situation clinique. Rappelons qu’il n’y a aucune prescription médicamenteuse avant la puberté, et pour les adolescents la durée moyenne entre la première consultation (pour laquelle ils ont attendu souvent un an) et une éventuelle prescription est d’une année. Dans le contexte où la population des enfants et adolescents transgenres est particulièrement vulnérable, ne pas nuire n’est pas systématiquement s’abstenir de prescrire, chaque situation clinique devant être évaluée dans sa singularité avec précaution et discernement. Ces décisions de transition médicale sont discutées et validées si pertinentes, en France depuis 2015, dans le cadre de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire. Par-delà les opinions et les débats sociétaux, de réels enjeux éthiques sont à considérer, en particulier autour de la notion de consentement libre et éclairé chez l’enfant et l’adolescent, et les recherches doivent se poursuivre.

La parole et la participation des enfants vivant dans un contexte de violence conjugale

Article de Simon Lapierre, Jacqueline Thibault

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 62-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Enfant, Adolescent, Participation, Sécurité, Intervention sociale, Parole, Décision

Malgré une reconnaissance croissante de la réalité des enfants qui vivent dans un contexte de violence conjugale, une attention limitée a été portée à leur parole et à leur participation dans les interventions et dans les procédures visant à assurer leur sécurité et leur bien-être. Les auteurs insistent sur l’importance de reconnaître les enfants comme des acteurs sociaux compétents qui dévoilent les situations de violence conjugale. Ils abordent les enjeux en lien avec la participation des enfants dans les interventions et dans les processus décisionnels.

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L’enfant désigné comme « monstre ». Pour l’accueil et l’accompagnement des comportements sexuels problématiques

Article de B. Smaniotto, A. Schillinger, M. Reveillaud

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 319-326.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble de la sexualité, Enfant, Adolescent, Crime sexuel, Déviance sexuelle, Déviance, Norme

Les comportements sexuels problématiques des enfants suscitent de la sidération et de l’effroi, y compris chez les professionnels. Ils convoquent dans l’imaginaire collectif, la figure d’un des monstres contemporains : l’auteur de violences sexuelles. Cette contribution se propose d’interroger la désignation et l’assimilation de l’enfant comme « monstre », en raison de ses conduites sexualisées. À partir d’une situation clinique, nous nous demanderons quelles sont les résonances de cette assignation, tant pour l’enfant, au fil de sa construction psychique et de son entrée dans l’adolescence, que sur sa prise en charge globale. Là où les comportements sexuels problématiques confinent à l’exclusion et au rejet de l’enfant, l’article conclut par quelques préconisations pour l’accompagnement de ces problématiques, articulées autour de l’accueil de celui désigné comme monstre et du nécessaire maillage entre tous les acteurs impliqués.

EPPOC (Ecrans en Pédopsychiatrie en Occitanie au temps du COVID)

Article de E. Abecassis Mimoun, R. Sanchez Rodriguez, M. de Chivre, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 308-318.

Mots clés : Technologie numérique, Épidémie, Équipement informatique, Enfant, Parents, Sommeil, Jeu vidéo, Adolescent, Enquête, Psychiatrie infantile, Addiction, Confinement

L’enquête EPPOC (enquête flash en juillet 2020 dans les services ambulatoires et hospitaliers de pédopsychiatrie de secteur d’Occitanie) a permis de documenter la vision des parents et des adolescents sur les habitudes d’utilisation des écrans et l’impact du premier confinement (mars à mai 2020) sur ces habitudes en population pédopsychiatrique. À notre connaissance, il n’existe pas de telle étude.

État des lieux de la vaccination des enfants contre la Covid-19 en avril 2022

Article de Isabelle Bonmarin, Laure Fonteneau

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 12-14.

Mots clés : Santé-Santé publique, Vaccination, Adolescent, Enfant, Santé, Santé mentale, Covid-19

La vaccination des 5-11 ans n’a pas eu, trois mois après sa mise en place fin 2021, le succès observé en comparaison de celle des 12-17 ans après neuf mois. Aucun effet secondaire spécifique n’a pourtant remis en cause l’utilisation du vaccin. Les données de la littérature confirment son efficacité pour limiter le risque d’hospitalisations, même si celui-ci a diminué avec l’arrivée du variant Omicron. La vaccination des jeunes n’a pas eu l’impact attendu sur la réduction de la circulation virale. La crainte d’une augmentation forte du nombre de syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques, qui justifiait en partie la vaccination des 5-11 ans, n’a pas eu lieu. Il est cependant trop tôt pour dresser un bilan complet, notamment sur le nombre de formes graves de Covid-19 évitées ou sur la santé mentale des enfants.

Répercussions psychologiques de la Covid-19 sur les enfants et les adolescents

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 26-30.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Adolescent, Santé mentale, Traumatisme, Psychologie, Souffrance psychique, Prise en charge, Professionnel de l'enfance, Covid-19

Les conséquences psychologiques des pandémies et périodes de crise sont connues, celles de la Covid-19 et des innombrables mesures qui l’ont accompagnée ont été multiples, en particulier chez les plus jeunes. Pourtant, l’attention portée aux enfants et aux adolescents n’a pas été immédiate. Il a fallu attendre la publication des premières études pour que les impacts psychologiques de la pandémie sur cette population soient enfin pris en compte. Une réflexion est proposée sur les résistances à la reconnaissance de ces effets, avant de présenter les données actuelles sur les troubles constatés et les perspectives de prise en charge.

Évaluation de la formation théorique et pratique des internes en Île-de-France sur les connaissances et l’accompagnement de la transidentité chez l’enfant et l’adolescent

Article de H. Schweinschwaller, P. Votadoro

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 351-357.

Mots clés : Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Enfant, Adolescent, Médecin, Formation, Enquête, Accompagnement

Cette enquête réalisée auprès des médecins internes d’Île-de-France a pour but d’effectuer un état des lieux de la formation actuelle et des connaissances des internes en médecine concernant l’accompagnement de la transidentité chez l’adolescent et l’enfant. Cette enquête a été effectuée au cours du mois de juin 2020, par le biais d’un questionnaire en ligne anonyme composé de 16 questions.

Homophobie intériorisée, homoparentalité et développement de l’enfant : une revue systématique de la littérature

Article de P. Sakellariou, N. Combalbert, A. Taillandier Schmitt

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 369-379.

Mots clés : Enfant, Adolescent, Homoparentalité, Homophobie, Psychologie du développement

En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.

Dispositifs groupaux dans l’accompagnement des enfants transgenres et/ou en questionnement à l’endroit de leur identité de genre : revue de la littérature et expérience d’un dispositif innovant

Article de N. Rabain, A. Vachez Gatecel, N. Mendes

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 358-368.

Mots clés : Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement

Les transidentités sont l’objet d’un intérêt clinique croissant tant en France qu’à l’étranger. La majorité des formes chez l’enfant pré-pubère ne donnera pas lieu à une demande de transition au moment de l’adolescence ou de l’âge adulte. Ce n’est pas le cas des formes chez l’adolescent·e qui sont plus stables et aboutissent le plus souvent à une demande de transition de genre. Les modalités de prise en charge des enfants et adolescent·e·s transgenres – et/ou en questionnement – sont partagées et font l’objet de mises à jour et de recommandations par certaines sociétés internationales.

Le respect de l’autonomie à travers la participation des enfants et adolescents hospitalisés en psychiatrie

Article de P. Zerbe, J. Lefèvre Utile

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 6, octobre 2021, pp. 302-310.

Mots clés : Hôpital psychiatrique, Adolescent, Enfant, Autonomie, Participation, Psychiatrie infantile

Cette étude porte sur le respect de l’autonomie des enfants et adolescents hospitalisés en psychiatrie vu sous l’angle de la participation. L’objectif est de mieux comprendre le potentiel des approches participatives dans ce contexte particulier. La conflictualité du principe d’autonomie et l’absence d’une revue de la littérature sur ce sujet motivent cette recherche.