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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 151 à 160 sur un total de 606

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"Villes et territoires accueillants" en France et ailleurs

Article de Anouk Flamant, Thomas Lacroix

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 15-204.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Milieu urbain, Commune, Collectivité territoriale, Immigré, Exil, Réfugié, Accueil, Politique, Intégration, Hébergement, Solidarité, Citoyenneté, Association, Élu local, Villeurbanne, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Grande Synthe, Marseille, Bristol, Barcelone, Maroc, Naples, Palerme

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Les parents migrants et le dispositif "Ouvrir l'école aux parents pour la réussite des enfants" : réappropriation et émancipation

Article de Pierre Périer

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 205-220.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Parents, Immigré, Parent d'élève, Intégration, Participation, Mère, Formation, Langue, Apprentissage, Émancipation, Autonomie

Le dispositif dénommé « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE) figure parmi les leviers mobilisés par les pouvoirs publics pour l’intégration des familles migrantes, sous la forme notamment d’un apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Cette politique s’appuie en particulier sur les moyens de l’école afin que les participants endossent un rôle de « parent d’élève », conformément au modèle de la coopération ou coéducation. L’enjeu de la maîtrise de la langue répond effectivement à une préoccupation scolaire très présente chez les mères rencontrées dans le cadre des ateliers de formation, mobilisation qui n’est pas un gage de compétence pour résoudre les difficultés de l’enfant. Cependant, l’enquête réalisée au sein de plusieurs établissements scolaires de l’académie de Créteil montre que leur participation prend sens au-delà des objectifs affichés, car elle engage un processus d’autonomisation et d’émancipation des mères, accédant à une reconnaissance nouvelle au sein de la famille et dans l’espace public.

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Kouamé, itinéraire d’un jeune migrant

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 151-158.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Culture, Projet, Accueil, Récit de vie, Danger, Témoignage

Le récit de vie d’un jeune migrant témoigne tout à la fois des multiples périls affrontés, des modalités d’accueil et de l’espoir qui constitue un des ressorts essentiels tout au long de ce périple.

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Réfugiés : le défi de l'insertion professionnelle

Article de Bruno Gense

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 414, juillet-août 2021, pp. 110-112.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Étranger, Insertion professionnelle, Langue, Emploi, AFPA, Recherche d'emploi, Dispositif d'insertion

Des initiatives émergent pour tenter de lever les obstacles à l'accès à l'emploi des réfugiés et favoriser leur insertion pérenne

“L’expérience de la xénophobie crée un besoin crucial de reconnaissance”

Article de Brigitte Bègue, Ya-Han Chuang

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3216, 2 juillet 2021, pp. 30-31.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étude de milieu, Sociologie, Immigration, Stéréotype, Racisme, Victime, Violence, Génération, Jeune, Communauté, Besoin, Reconnaissance

Pendant près de dix ans, cette chercheuse a suivi des immigrés chinois de différentes générations. En leur donnant la parole dans un ouvrage, elle dévoile les préjugés racistes dont ils sont victimes et la mobilisation de la jeune génération qui ne veut pas rester silencieuse.

Enfants issus de la migration forcée : pour une optimisation de la prise en soins infirmière

Article de Muriel Guignard, Kristina Lazic, Melody Monod, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 31-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé-Santé publique, Enfant de migrant, Migration, Soin, Droit d'asile, Accès aux soins, Prise en charge, Réfugié, Développement cognitif, Hygiène, Acculturation, Identité culturelle, Bilinguisme, Alimentation, Santé mentale, Culture, Religion, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire

Les impacts d’une migration forcée sur un enfant sont loin d’être anodins et nécessitent une prise en soins adaptée, systémique et collaborative, prenant en compte les obstacles pouvant entraver l’accès aux soins de ces jeunes migrants. Différentes pistes sont proposées à la pratique infirmière, afin d’optimiser la prise en charge de cette population spécifique.

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Familles issues de l’immigration et actions de soutien à la parentalité : typologie des formes d’agentivité parentale

Article de Anne Unterreiner

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 275-295.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Famille, Immigration, Norme sociale, Intervention sociale, Travail social, Coopération, Adaptation, Parentalité, Vulnérabilité

Si l’on suit la philosophie des dispositifs de soutien à la parentalité telle que pensée par les Caisses d’allocations familiales (CAF), les parents devraient être les acteurs centraux des dispositifs, participant volontairement aux actions, voire y étant moteurs, les intervenants sociaux adoptant une posture d’accueil non jugeante face à eux. Dans les discours politiques, médiatiques d’intervenants sociaux voire de familles elles-mêmes, certaines familles issues de l’immigration sont supposées évoluer dans des univers normatifs différents de ceux qui dominent en France. Dans ce contexte, la question se pose de savoir comment elles s’adaptent dans les faits à l’action proposée et au contexte d’interaction avec les intervenants sociaux et les autres familles. Afin d’y répondre, une enquête multisite combinant différentes méthodes qualitatives a été privilégiée. Des observations ethnographiques de dispositifs de soutien à la parentalité (n = 27, en LAEP, REAAP et CLAS) [1] ont été effectuées en 2018 et combinées à des entretiens semi-directifs avec les différents acteurs sociaux (92 entretiens avec des intervenants, des parents et des travailleurs sociaux) dans trois départements. Il est ainsi apparu que les parents issus de l’immigration semblent fréquenter les dispositifs de soutien à la parentalité et y trouver leur place en fonction de l’articulation de leur propre contexte de vie avec les modalités d’organisation des actions (entendues au sens large, c’est-à-dire à la fois selon le cadre institutionnel, l’organisation de l’action et les postures des intervenants). C’est la manière dont les positions respectives des acteurs sociaux dans l’interaction et le degré de liberté des familles s’entrecroisent qui impacte l’agentivité des parents. Il est ainsi possible de distinguer quatre types de capacités d’action selon la perception des actions parentalité et le caractère plus ou moins contraignant des interactions entre parents et intervenants : l’adhésion, la coconstruction, la participation et enfin l’opposition parentale.

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Résister aux côtés des jeunes exilés

Article de Marie Poinsot

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 198-206.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Résistance, Jeune, Activité culturelle, Transmission, Histoire familiale, Identité culturelle, Socialisation, Mineur non accompagné

Contient les articles :
- Résister aux côtés des jeunes exilés : Migrant’scène 2019, la Cimade, groupe local de Vannes
- « À l’horizon » des jeunes : Entretien avec Maxime Apostolo, fondateur et directeur de l’association Pulsart
- « Nous nous sommes créés pour dénoncer un manque de prise en charge des jeunes » : Entretien avec Nathalie Senikies, Association de solidarité avec les mineurs isolés (Asmie)

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L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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