PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Angèle Fouquet, Philippe Cardon, Anne Dupuy, et al.et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 129-130, 1er trimestre 2019, pp. 3-88.
Mots clés : Lien social-Précarité, Alimentation, Cuisine, Repas, Vie quotidienne, Couple, Famille, Assistant maternel, Adolescent
Dossier « Normes sociales et socialisation alimentaires »
– De la rencontre à la vie commune. La construction conjugale par les pratiques alimentaires quotidiennes, Angèle Fouquet
– La cuisine des familles au prisme des recommandations nutritionnelles, Philippe Cardon
– Travail alimentaire et délégation éducative. Le cas des assistantes maternelles à domicile,
Anne Dupuy, Laurence Tibère, Stéphanie Goirand
– Des adolescents vecteurs de messages nutritionnels au sein de leur famille. L’éducation alimentaire au collège, Aurélie Maurice
Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 4, 2019, pp. 311-337.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Objet transitionnel, Crèche, Professionnel de l'enfance, Observation
En France, les objets auxquels les enfants s’attachent connus sous le nom de « doudous » sont largement utilisés aussi bien dans le cadre familial que dans les lieux d’accueil du jeune enfant. La présente étude a eu pour but d’étudier les pratiques et les représentations entourant le « doudou » dans les crèches. La population était constituée de 20 enfants âgés de 15 à 42 mois et de 9 auxiliaires de puériculture.
L’utilisation du « doudou » par les enfants a été analysée grâce à une grille d’observation, alors que les professionnelles ont répondu à un entretien sur leurs pratiques et représentations concernant le « doudou ». Les entretiens et l’observation des pratiques montrent que son utilisation varie en fonction des contextes et des moments de la journée. Les données contribuent à réfléchir à la place accordée aujourd’hui au « doudou » au sein des crèches.
Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 4, 2019, pp. 339-359.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homme, Procréation médicalement assistée, Relation soignant-soigné, Anxiété, État dépressif
L’objectif de cette étude était de déterminer l’existence d’un lien, chez les hommes en parcours d’assistance médicale à la procréation, entre la satisfaction de la relation aux soignants et le niveau d’anxiété et de dépression. Vingt-sept hommes, attribués à deux groupes distincts selon qu’ils étaient déjà pères ou non (« nonpères »), ont été rencontrés en entretien et ont ensuite complété trois questionnaires. La qualité de la relation aux soignants est négativement corrélée aux niveaux d’anxiété et de dépression. Les hommes « non-pères » ont un niveau d’anxiété et de dépression significativement plus élevé que les hommes « pères ». L’importance de la relation aux soignants pour les hommes, dans ce contexte médical, est discutée.
Article de Emmanuelle Toussaint, Fabien Bacro, Agnès Florin, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 2, 2019, pp. 165-185.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Qualité de la vie, Bien-être, Attachement, Enfant placé
L’amélioration du bien-être des enfants est une préoccupation majeure des politiques publiques. En protection de l’enfance, la question du bien-être des enfants confiés a également commencé à susciter depuis peu une attention grandissante. Pour autant, dans la littérature, il n’existe pas de définition du bien-être qui fasse consensus, ni de méthode unique pour le mesurer. Dans le secteur de la santé, en revanche, l’amélioration du bien-être des patients a donné lieu à de nombreux travaux relatifs à la mesure de la qualité de vie. Ainsi, cet article s’intéresse aux relations entre qualité de vie et qualité des représentations d’attachement chez des enfants accueillis dans une institution relevant de la protection de l’enfance. Il présente les résultats d’une étude réalisée auprès de 40 enfants (28 garçons et 12 filles) âgés de 4 à 10 ans, confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et accueillis en foyer d’accueil d’urgence. L’âge moyen est de 6 ans et 9 mois. Leur qualité de vie a été appréhendée à l’aide de deux outils d’évaluation dont l’un renseigné par les enfants eux-mêmes (Manificat et Dazord, 1997) et l’autre par leurs éducateurs référents (Ravens-Sieberer et Bullinger, 1998). Les représentations d’attachement ont été évaluées avec la tâche des histoires à compléter (the Attachment Story Completion Task), créée par Bretherton, et al. (1990), et le système de codage mis au point par l’équipe de Lausanne (Miljkovitch, et al., 2003). Les résultats font apparaître des liens entre les représentations d’attachement et la qualité de vie globale évaluée par les enfants eux-mêmes ou par les professionnels. Les implications pour la pratique seront discutées en insistant sur les conditions nécessaires pour soutenir l’adaptation de l’enfant à son nouveau lieu de vie dans l’objectif de rechercher son mieux-être
Article de Yolande Govindama, Alexandre Ledrait, Agnès Charlet, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 2, 2019, pp. 145-164.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Psychologie du développement
Cette recherche comparative traite des effets des maltraitances sur le développement de l’enfant de moins de 3 ans. Trente-neuf enfants dont 21 maltraités psychologiquement et 18 maltraités physiquement ont été évalués à partir de l’analyse des dossiers, du test du Brunet-Lézine révisé (BLR-II) et de la Mallette projective première enfance (MPPE).
Le quotient de développement général des enfants physiquement maltraités est homogène mais inférieur à celui qui présente un profil hétérogène au profit du quotient postural mais au détriment du quotient langagier. Si les deux groupes présentent un état de stress post-traumatique, les profils défensifs, les troubles du comportement et les jeux traumatiques mis en scène varient en fonction du type de maltraitance.