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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 101 à 110 sur un total de 310

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Le kamishibai : une autre façon de raconter des histoires

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 217, mars 2021, pp. 42-53.

Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Animation, Créativité, Pédagogie, Accueil de loisirs, Écriture, Projet

C'est un art de la rue, un art du conte venant de l'autre côté du monde... Le kamishibai est une autre façon de raconter des histoires. Le lecteur fait glisser des planches illustrées dans un petit théâtre en bois, et dit le texte tout en le mimant de manière théâtralisée ! La technique est originale et vivifiante. Le kamishibai, c'est aussi un outil pédagogique pour travailler l'alphabétisation, la lecture d'images, la lecture à haute voix mais également la création et l'écriture d'histoires. Il a donc toutes les qualités pour trouver une petite place dans les accueils de loisirs qui proposent régulièrement des temps de lecture. Comme auprès des équipes qui envisagent la mise en place de projets autour de l'écrit et des contes.

Vitacolo : s'adapter et penser autrement

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 217, mars 2021, pp. 18-21.

Mots clés : Culture-Loisirs, Séjour de vacances, Éducation populaire, Adaptation, Association, Classe de découverte, Jeune, Projet

Depuis 2009, l'association Vitacolo organise des colonies de vacances à projet et forme au Bafa. C'est un acteur engagé de l'éducation populaire, dont la principale préoccupation a été, ces derniers mois, semblable à celle d'autres organisateurs de séjours et de classes de découvertes : survivre.

Résistances à l’esthétisation du monde : scènes et performances

Article de Jean Luc Moriceau, Carlos Magno Camargos Mendonça, Isabela Paes

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 55-74.

Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Management, Organisation, Milieu urbain, Esthétique, Contestation, Affectivité, Capitalisme, Ordre social, Art, Politique, Brésil

Lipovetski et Serroy, dans leur ouvrage paru en 2013, documentent un capitaliste artiste et une esthétisation du monde, où la compétitivité se joue sur le terrain du sensible, des affects et d’une créativité exacerbée. Le management des expériences esthétiques dans les organisations impose un partage du sensible, limitant les possibilités d’autres expériences, de prises de parole et de styles d’existence, il est en cela éminemment politique. Toutefois, n’y a-t-il pas aussi l’apparition de formes de résistance, formant des scènes de contestations et de subversion de ce management ? Selon une approche tournée vers les affects, nous étudions le cas de l’esthétisation imposée dans la ville de Belo Horizonte (Brésil) et des battles de MCs qui détournent un espace désaffecté pour le retapisser d’affects mobilisateurs et contestataires. Ces duels construisent une expérience esthétique contestant celle théâtralisée par la ville où la mise en scène de l’espace promeut au centre calme, luxe et volupté favorables à la consommation. Le contraste permet de saisir combien l’esthétisation impose un regard, l’écoute sélective de certaines voix, une occupation de l’espace, un repositionnement du public et du commun, un ordre où chacun demeure à sa place. Si l’esthétisation promeut une théâtralisation, il s’agit d’un théâtre de la représentation et non de la répétition, qui combat les scènes qui proposeraient un autre partage du sensible. Un théâtre auquel s’opposent des performances, où les corps de ceux qui ressentent n’avoir pas de voix jouent leur propre rôle et leur place. Dans une perspective bien différente de celle d’un échange d’arguments rationnels dans l’espace public, le cas nous fait découvrir une guérilla du sensible, où corps, affects, territoires et performances sont au cœur de ce qui se joue dans les villes et les organisations.

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Ars longa, vita brevis. Les paradoxes organisationnels au prisme du street art

Article de Nicolas Aubouin, Alexandra Le Chaffotec, Jean Max Koskievic, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 185-210.

Mots clés : Culture-Loisirs, Travail-Emploi, Management, Art, Entreprise, Artiste, Organisation, Création, Institution, Rue, Milieu urbain, Gestion

L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.

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L’approche esthétique au service de la formulation de la stratégie organisationnelle : l’exemple d’une Université française

Article de Vera Ivanaj, Sandrine Berger Douce

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 147-184.

Mots clés : Culture-Loisirs, Ecole-Enseignement, Management, Université, Art, Stratégie, Créativité, Esthétique, Artiste, Affectivité, Changement, Lorraine

Cet article explore la manière dont l’approche esthétique contribue à enrichir la formulation de la stratégie en sortant des sentiers battus, répondant aux récents appels à l’introduction de davantage de « sensibilité » dans le champ du management stratégique pour contrer la domination de la rationalité et du positivisme. Face à l’omniprésence de l’incertitude dans les organisations, celles-ci sont en quête de démarches innovantes pour penser le changement. A ce titre, les méthodes inspirées de l’art semblent particulièrement pertinentes. C’est pourquoi, une recherche-intervention par intervention artistique menée par l’un des auteurs auprès d’une université française pluridisciplinaire sert de terrain d’investigation pour questionner les apports potentiels d’une approche esthétique au service de la formulation de la stratégie d’une catégorie spécifique d’organisations, en l’occurrence les universités. Depuis plusieurs décennies, les recherches soulignent le caractère atypique des universités s’agissant de leur rapport à la stratégie, alors que ces institutions sont désormais confrontées à des injonctions paradoxales leur imposant de se réinventer pour relever les défis de la compétition mondiale. Notre étude met en évidence l’apport de l’approche esthétique tant au niveau des caractéristiques du processus de décision stratégique qu’au niveau des résultats de ce processus. La formulation de la stratégie semble être facilitée par l’intégration de processus cognitifs, émotionnels et corporels qui stimulent la créativité et conduisent à une compréhension intuitive et imaginative du sens de la stratégie et de sa complexité. Cette compréhension apporte satisfaction et motivation, mais aussi des changements de comportements et de valeurs aux niveaux individuel et organisationnel grâce au pouvoir évocateur de la métaphore et à l’énergie stimulante du dessin et de la peinture.

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Périscolaire, extrascolaire : focus sur les accueils de loisirs

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 215, janvier 2021, pp. 76-81.

Mots clés : Culture-Loisirs, Accueil périscolaire, Activité périscolaire, Accueil collectif de mineurs, Accueil de loisirs, École, Animation

Comment différencier actuellement un accueil périscolaire d'un accueil extrascolaire ? Dans leur définition, leurs conditions d'encadrement, leur déclaration ? Les questions et commentaires postés récemment par des lecteurs sur Facebook nous ont fait ressentir la nécessité d'un point réglementaire sur les accueils collectifs de mineurs sans hébergement.

Le jazz en prison : l’apport des récits des musiciens

Article de Barry Maxwell, Grégory Salle

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 4, Décembre 2020, pp. 665-684.

Mots clés : Culture-Loisirs, Prison, Musique, Récit de vie, Détention, Racisme, Discrimination, Approche historique, ETATS-UNIS, 20EME SIECLE

Bien que l’expérience carcérale ait fait partie intégrante de la vie de beaucoup d’entre eux, les récits des musiciens de jazz criminalisés et incarcérés n’ont guère été identifiés ou examinés en tant que tels dans le cadre d’une étude critique des prisons. Cet article – originellement paru en 2002 – vise à combler cette lacune en faisant valoir que les autobiographies de musiciens de jazz, dont beaucoup ont été incarcérés pour trafic de stupéfiants, méritent d’être étudiées de plus près en tant que sous-genre de la littérature carcérale. S’inspirant principalement de Raise Up Off Me, l’histoire de la vie du pianiste afro-américain Hampton Hawes (1974), et de Straight Life (1979), récit du saxophoniste blanc Art Pepper, il montre comment l’emprisonnement a affecté leurs attitudes respectives sur les questions raciales et sociales, en soulignant la tension entre logique destructrice de la prison et effet émancipateur des valeurs du jazz.

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« De Fil en soi ». La culture au cœur des projets des centres sociaux

Article de Catherine Catalano

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 58-59.

Mots clés : Culture-Loisirs, Centre social, Culture, Empowerment, Lien social, Mixité sociale, Rencontre, Interculturel, Atelier

Dimension essentielle dans les projets des centres sociaux, « la culture est l’inutile indispensable » qui construit les identités. Elle se partage, se questionne sur le monde, sur soi-même et sur les autres.

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Le Muscadier, un éditeur qui éveille les consciences des ados

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 214, décembre 2020, pp. 54-57.

Mots clés : Culture-Loisirs, Lecture, Édition, Conte, Adolescent, Littérature

Contrairement à ce que l'on pense souvent, les jeunes ne boudent pas la lecture : en 2018, 86 % des 15-25 ans avaient lu au moins treize livres dans les douze mois précédents. Une maison d'édition atypique leur propose des récits dont les intrigues garantissent évasion et suspense, tout en leur permettant de réfléchir.

"L'éducation populaire, mon pays des merveilles"

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 214, décembre 2020, pp. 18-21.

Mots clés : Culture-Loisirs, Éducation populaire, Animation, Séjour de vacances, Émancipation, Culture, Épanouissement

Alice Trolet a été animatrice pendant plus d'une dizaine d'années en tant que volontaire puis salariée. C'est également l'autrice d'une conférence gesticulée qui nous invite à réfléchir sur ce que sont devenues les colos et la célèbre maxime "L'éducation du peuple par le peuple et pour le peuple."