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Le jazz en prison : l’apport des récits des musiciens

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Barry Maxwell
Traducteur
Grégory Salle
Titre de la revue
Déviance et société
volume n°
44
numéro
4
Mentions d'édition
Décembre 2020
Dates
2020
Pages début-fin
pp. 665-684
Domaines Prisme
Culture-Loisirs
Mots-clés Prisme
Prison, Musique, Récit de vie, Détention, Racisme, Discrimination, Approche historique
Lieux
ETATS-UNIS
Périodes
20EME SIECLE
Présentation de l'éditeur

Bien que l’expérience carcérale ait fait partie intégrante de la vie de beaucoup d’entre eux, les récits des musiciens de jazz criminalisés et incarcérés n’ont guère été identifiés ou examinés en tant que tels dans le cadre d’une étude critique des prisons. Cet article – originellement paru en 2002 – vise à combler cette lacune en faisant valoir que les autobiographies de musiciens de jazz, dont beaucoup ont été incarcérés pour trafic de stupéfiants, méritent d’être étudiées de plus près en tant que sous-genre de la littérature carcérale. S’inspirant principalement de Raise Up Off Me, l’histoire de la vie du pianiste afro-américain Hampton Hawes (1974), et de Straight Life (1979), récit du saxophoniste blanc Art Pepper, il montre comment l’emprisonnement a affecté leurs attitudes respectives sur les questions raciales et sociales, en soulignant la tension entre logique destructrice de la prison et effet émancipateur des valeurs du jazz.

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