PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 232, avril 2016, pp. 24-25.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Petite enfance-Périnatalité, École maternelle, Autonomie, Apprentissage, Crèche
L'entrée à l'école maternelle est une étape essentielle pour l'enfant comme pour ses parents. Elle se prépare sereinement pendant les mois qui précèdent, grâce à des échanges avec les familles. Les éducateurs au sens large, qu'ils interviennent à la crèche ou à l'école, veilleront à enrichir mutuellement leurs pratiques pour accompagner l'enfant dans ses apprentissages et l'aider à donner forme au monde qui l'entoure
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 47-51.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Acquisition des connaissances, Enseignant, Travail d'équipe, Projet pédagogique, Diagnostic, Équipe pluridisciplinaire
Le choix d’une politique éducative inclusive, par le ministère de l’Éducation nationale, renvoie à l’idée de transformer l’école dans son ensemble pour qu’elle puisse répondre aux besoins d’apprentissage de tous les élèves. En rupture avec une vision de la classe constituée d’élèves standards, la démarche inclusive s’appuie sur une approche positive de la diversité conçue comme un atout pour l’éducation de tous. Cette approche invite les enseignants et, plus globalement, l’environnement scolaire à un déploiement de stratégies, de méthodes, d’outils permettant la conception de situations pédagogiques accessibles pour tous. La prise en compte des besoins particuliers des élèves touchés par des troubles des apprentissages pourrait concourir à l’enrichissement, à la diversification des contextes cognitifs, relationnels, sociaux dans une école commune. Les représentations à l’œuvre chez les professionnels à propos de la place de ces élèves, définie à partir de ce qui les différencie définitivement des autres ou à partir de ce qui les rend singuliers et irremplaçables dans un collectif constitutivement pluriel, vont infléchir le contenu donné à cette école inclusive. Plus particulièrement, la concrétisation du projet, accompagnant la scolarité d’un élève touché par un trouble des apprentissages, repose sur la qualité des interactions entre les acteurs. La logique d’action commune, qu’elle présuppose, réinterroge les conditions d’une transition possible entre le modèle de la division du travail et celui de la coresponsabilité.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 29-34.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation spécialisée, Dysphasie, Dyslexie, Échec scolaire, Acquisition des connaissances
La question d’une éducation spécialisée pour les élèves présentant des troubles spécifiques des apprentissages s’est posée dès lors que la catégorie nosographique a été nommée. Différents dispositifs ont été mis progressivement en place depuis les années 2000, dont certains avec des organisations spécialisées. Ce qui justifie ces dispositifs tient d’une part aux écarts entre les caractéristiques, réelles ou supposées, des élèves concernés et les contraintes de l’environnement scolaire, dans ses aspects sociaux ou cognitifs ; d’autre part à l’approche médicosociale « défectologique » qui a cours dans l’environnement chargé d’accompagner ces élèves.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 42-46.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Individualisation, Pédagogie, Dyslexie, Dyspraxie, Dysphasie, Trouble du comportement, Acquisition des connaissances
Suscitant depuis quelques années l’intérêt de l’opinion publique, les « dys » donnent lieu dans le système éducatif à des dispositifs spécifiques pour les élèves diagnostiqués. Le poids du discours médico-scientifique qui prévaut dans la notion même de trouble des apprentissages et la conception de déficit intrinsèque qui lui est associée tendent à faire perdre de vue les logiques sociale, clinique et pédagogique en cause dans les échecs qui surviennent à l’école. Le projet d’éducation inclusive suppose pourtant que les enseignants soient légitimés dans une pratique professionnelle reconnaissant les dimensions sociales, institutionnelles et subjectives sous-jacentes aux problématiques de leurs élèves.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 59-65.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Acquisition des connaissances, Dysphasie, École, Éducation spécialisée, Projet éducatif, Équipe pluridisciplinaire, Intégration scolaire, Accompagnement
Les troubles sévères des apprentissages et troubles dysphasiques sont désormais diagnostiqués chez de nombreux enfants. Les professionnels du secteur médicosocial ont à élaborer des projets d’accueil en intégration scolaire. Or, c’est par l’école que s’est révélé le handicap. Les éducateurs spécialisés vont devoir œuvrer autour d’un paradoxe : conduire un projet dans le milieu révélateur du trouble.
C’est en s’appuyant sur les ressources et savoir-faire de leur métier qu’ils pourront construire un projet répondant au besoin de développemental global de ces enfants.
Article de Cendrine Carrer, Nathalie Duboel, Yvanne Le Cornet
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 66-71.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Pluridisciplinarité, Acquisition des connaissances, Atelier, Projet individualisé, Accompagnement, École
Les pratiques interdisciplinaires englobent l’ensemble des interactions professionnelles visant à répondre aux besoins spécifiques des jeunes accompagnés en inclusion collective en milieu scolaire ordinaire. Les professionnels de la Section d’enseignement et d’éducation spécialisée (sees) dédiée aux enfants présentant un trouble spécifique des apprentissages du cival Lestrade se sont regroupés au sein d’ateliers autour de quatre difficultés repérées au travers des Projets individualisés d’accompagnement (pia). Ainsi la liaison des technicités et des sensibilités de chacun a permis d’aborder plus naturellement les comorbidités des troubles spécifiques des apprentissages.
L’article souligne l’importance des apprentissages informels en découvrant la culture de l’autre lors d’échanges scolaires franco-allemands. L’approche comparative des institutions du côté français et du côté allemand s’est effectuée par des entretiens et une méthode vidéo-ethnographique pour analyser le choc interculturel comme une expérience transitionnelle tant du point de vue de l’enseignant que du point de vue des élèves. Le cadre théorique anthropologique des rituels comme aire intermédiaire permet d’appréhender le passage d’un univers à un autre, expérience qui fait vivre l’écart entre deux modèles scolaires, entre deux manières d’habiter le rapport au monde et aux autres. L’espace transitionnel de l’expérience interculturelle a permis une prise de conscience et une modification des rapports au savoir et à la pédagogie.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant
L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?
Théo vient d’avoir 6 ans. Il est dyslexique. Et pourtant, il est plein de potentialités. Son école, une calandreta, censée être inscrite dans les pédagogies nouvelles, lui impose pourtant un redoublement en ce1. Celui-ci a pour effet de le stigmatiser, d’augmenter ses difficultés. Au collège, Théo, pour pallier ces dernières, bénéficie d’un pai. Il ne suffit pas, ne se traduit pas par des modalités pédagogiques appropriées. Peu d’enseignants sont formés aux problématiques des enfants dyslexiques. Les causes des troubles de Théo proviennent d’un syndrome découvert à l’adolescence. Il engendrera des difficultés bien plus importantes. Théo pourra-t-il laisser libre cours à sa singularité ?