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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les capacités inférentielles en compréhension orale : une comparaison entre élèves de CP et CE1 en éducation prioritaire vs non prioritaire

Article de Lorène Causse, Nathalie Blanc, Arielle Syssau

Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2024, pp. 101-123.

Mots clés : Ecole-Enseignement, REP, Difficulté scolaire, Inégalité, Évaluation, Langue, Expression orale

Dans les zones sociodémographiques défavorisées, les écoles bénéficient du système d’Éducation Prioritaire (i.e. REP) ou du système d’Éducation Prioritaire Renforcé (REP+) pour accompagner au mieux les élèves dans l’acquisition du « Lire, écrire, parler ». Dans ce contexte, l’objectif de la présente étude est d’examiner précisément les performances en compréhension des élèves en classes de CP et CE1, en comparant des élèves scolarisés en REP+ et des élèves scolarisés hors éducation prioritaire (HEP).

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Soutenir la scolarisation inclusive à l’école maternelle en Italie : l’attention portée aux relations avec les pairs

Article de Rossella Bo, Cristina Onesta Mosso, Daniela Pascal, et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 47-66.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant handicapé, École maternelle, Isolement, Difficulté scolaire, Reconnaissance, Pair aidant, Relation, Enseignant, Adulte, Posture professionnelle, Italie

Cet article est issu de la recherche Epil, Enfants à besoins particuliers, processus inclusif et liens aux pairs, qui visait à mieux comprendre les leviers et les freins aux relations entre les enfants en situation de handicap et les enfants typiques. Volet italien de la recherche, cette contribution analyse les interactions entre pairs de quatre enfants de 3 à 5 ans en situation de handicap, scolarisés en maternelle dans la province de Turin. L’analyse s’appuie sur trois corpus de données : (i) des vidéos tournées en contexte, à l’école et à domicile, (ii) des entretiens d’autoconfrontation avec les parents et avec les enseignants, (iii) et un focus group avec les enseignants. Les résultats confirment les difficultés des enfants en situation de handicap à nouer et maintenir des liens avec leurs pairs, mais montrent des relations facilitées entre enfants qui se ressemblent. Les adultes y apparaissent en tant que passeurs de mots, pour évoquer la situation de handicap avec les enfants, ou s’appuyer sur la famille pour donner à la classe les mots d’un élève non verbal. Cette analyse des relations entre pairs s’inscrit dans une tranche d’âge peu explorée.

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L’usage du numérique pour les apprentissages des collégiens dyslexiques : le cas des tablettes tactiles numériques et de l’application S.

Article de Marie Leclère, Christine Vidal Gomel, Marie Hoarau

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 267-284.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Élève, Dyslexie, Difficulté scolaire, Apprentissage, Technologie numérique, Outil, Développement cognitif, Lecture, Livre, Audiovisuel, Écoute

En partant du cadre des activités avec instruments, cet article présente les résultats d’une recherche conduite à l’occasion de l’introduction de l’application S. dans les collèges français. Il s’attache à interroger l’usage de cette application sur une tablette numérique par des collégiens diagnostiqués dys afin de vérifier s’il peut contribuer à un objectif d’inclusion. En conclusion, cet article discute de l’intérêt de ce type d’application pour favoriser le développement de ces élèves.

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Les performances scolaires des élèves de Segpa sont-elles liées aux croyances qu’ils ont sur eux-mêmes ? Ou aux croyances d’autrui ?

Article de Sarah Mekki, André Tricot

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 249-266.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Élève, Difficulté scolaire, SEGPA, Stéréotype, Victime, Image de soi, Estime de soi, Influence sociale, Jeu, Conscience

Les liens entre les difficultés scolaires des élèves de Segpa et les processus psychologiques qui contribuent habituellement aux difficultés scolaires sont peu documentés. Dans cette étude expérimentale, nous explorons en quoi la menace du stéréotype et le sentiment d’impuissance acquise pourraient être impliqués dans les performances d’élèves de Segpa. 429 élèves, de Segpa ou de classe ordinaire, devaient réaliser la même épreuve qui était présentée comme relevant d’une évaluation en mathématiques ou de leurs capacités intellectuelles, ou bien présentée comme un jeu de dominos. Les résultats montrent que les élèves de Segpa sont moins performants que les élèves ordinaires dans les conditions mathématiques et capacités intellectuelles, mais pas dans la condition jeu de dominos. Quelle que soit la condition, le désengagement est très faible, tandis que la charge cognitive subjective est plus élevée chez les élèves de Segpa. Ces résultats sont compatibles avec un effet de menace du stéréotype.

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Les élèves de Segpa et les collégiens en grande difficulté scolaire sont-ils perçus différemment ? Étude du contenu du stéréotype

Article de Natacha Serour, Mickael Jury, Julie Pironom, Et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 205-231.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Difficulté scolaire, Apprentissage, Décrochage scolaire, Échec scolaire, Trouble du comportement, Handicap psychique, SEGPA, Stigmatisation, Stéréotype, Estime de soi, Image de soi, Accompagnement

Au collège, la singularité des classes de Segpa pourrait favoriser l’identification des élèves de ces sections comme un groupe particulier de collégiens en Grande difficulté scolaire (GDS) auquel seraient rattachés des stéréotypes bien spécifiques. Cette recherche vise particulièrement à mettre en évidence le contenu du stéréotype des « élèves de Segpa », puis d’examiner dans quelle mesure celui-ci diffère du groupe des « collégiens en GDS ». Ces contenus sont étudiés selon deux méthodes complémentaires, l’association libre (étude 1, N = 397) et le ratio diagnostic (étude 2, N = 217). Nos résultats indiquent que si un grand nombre d’attributs sont communs entre le groupe générique des « collégiens en GDS » et sa sous-catégorie des « élèves de Segpa » des différences existent entre les deux confirmant ainsi que ces derniers seraient perçus comme une catégorie particulière de collégiens en GDS.

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Refus scolaire anxieux et addiction aux jeux vidéo chez les adolescents

Article de E. Boussand, O. Phan, L. Benoit

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 5, septembre 2021, pp. 241-252.

Mots clés : Difficulté scolaire, Anxiété, Adolescent, Phobie, Prise en charge, Jeu vidéo

En pratique clinique, certains adolescents présentent, de manière concomitante, un refus scolaire anxieux et un mésusage des jeux vidéo, le plus souvent en ligne. Comprendre ce que ces jeux apportent aux adolescents en souffrance, identifier l’intrication de ces deux comportements problématiques et les situations où le jeu devient nocif sont autant d’outils pour étayer une prise en charge souvent complexe.

De la difficulté scolaire au handicap, un nouveau mode d’exclusion ? À propos du parcours de trois enfants

Article de Frédéric Laure, Jean Yves Chagnon

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 119-142.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant en difficulté, Difficulté scolaire, Handicap, Déficience cognitive, MDPH, RASED, Intégration scolaire, Équipe éducative, Loi 2005-102 du 11 février 2005

L’article propose une étude critique du phénomène de médicalisation voire « handicapisation » de la difficulté scolaire. Chaque année, il est en effet constaté une augmentation considérable du nombre d’enfants en difficultés dans l’école pour apprendre ou devenir élèves qui basculent vers le champ du handicap.
L’hypothèse soutenue ici est que cette inflation numérique révèle des défaillances dans le diagnostic et la prise en charge de la difficulté scolaire, défaillances qui font encourir le risque d’un basculement abusif de la difficulté vers le handicap.
Après être revenus sur les mutations anthropologiques qui composent un terreau fertile à un tel phénomène, nous interrogeons les différentes politiques publiques et leurs instances qui ont conduit à ce basculement du pédagogique vers le médical, plus spécifiquement neurologique. Nous montrons comment la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances a été utilisée et déviée, sur le terrain, de son principe fondateur pour compenser et soulager les pédagogues de choix politiques et idéologiques dans la prise en charge de la difficulté scolaire, notamment l’affaiblissement des RASED.
Trois situations cliniques sont étudiées : elles nous permettent de comprendre du dedans ce qui se joue entre parents, enseignants, éducateurs et soignants dans cette absence de mise en sens et cette urgence de solutions rapides. La constitution d’un dossier de demande de reconnaissance de handicap à destination de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) s’effectue sans qu’un véritable travail de réflexion collective, notamment sur les plans pédagogique, psychopédagogique et psychopathologique, ait pu avoir lieu, et ce, malgré une surabondance de bilans.
Nous montrons comment les « équipes éducatives », qui préexistent à la constitution des dossiers à destination de la MDPH, peinent à être des lieux où l’élève se pense dans son environnement au sens large et, où, de plus en plus, la logique de la compensation des manques individuels domine sur celle de l’accessibilité aux savoirs.

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Horloge interne, sommeil et médias électroniques : le comportement à risque des adolescents

Article de Y. Touitou

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 3, mai 2020, pp. 150-152.

Mots clés : Équipement informatique, Adolescent, Sommeil, Trouble du sommeil, Technologie numérique, Santé, Rythme, Difficulté scolaire

L’horloge interne représentée par les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus, est sous le contrôle de la lumière, principal synchroniseur de notre horloge. L’horloge est désynchronisée lorsqu’il n’y a plus de relations de phase entre l’heure biologique (l’horloge) et l’heure astronomique (la montre). Un nombre croissant d’enfants et adolescents subissent une désynchronisation liée à une utilisation abusive, y compris tard le soir, de médias électroniques. On observe alors un déplacement de la phase des rythmes circadiens (retard de phase lors d’une exposition nocturne à la lumière ) conduisant à des troubles du sommeil qui est raccourci et retardé, de l’humeur, de la fatigue, des performances scolaires etc. Ce comportement à risque des enfants et adolescents constitue un problème de santé public.

"Je ne peux pas vous en dire plus, c’est confidentiel !". Dilemmes professionnels entre respect du secret et transparence à l’égard des familles

Article de Julie Pelhate

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Difficulté scolaire, Relation famille-institution, Secret professionnel, Partenariat, Partage d'informations, ZEP, Genève

Dans l’école primaire genevoise, le traitement de la difficulté scolaire est appréhendé en lien avec une activité partenariale intense, menée au nom d’une approche globale de l’élève et de l’efficacité de la mise en commun des savoir-faire professionnels. Ces collaborations impliquent que les professionnels échangent les informations qu’ils possèdent à propos de l’élève et de sa famille. Pourtant, l’exigence de transparence est concurrencée par la notion de secret qui rend problématique la mise en œuvre du partenariat. Dans ce texte, nous montrons que toutes les professions (enseignants, orthophonistes, infirmières scolaires, etc.) impliquées dans ces collaborations n’ont pas la même appréhension du partage d’informations et ne répondent pas aux mêmes règles. Nous soulignons que des circonstances locales et situées, notamment liées à la question de la confiance interpersonnelle, entrent en ligne de compte dans le choix de divulguer des éléments obtenus sur d’autres scènes. Cet article a pour fondement empirique le matériau d’une recherche doctorale qui s’est focalisée sur la mise en œuvre du partenariat dans trois établissements scolaires du réseau d’enseignement prioritaire (REP) genevois. Elle repose sur 73 observations de réunions de professionnels et sur 71 entretiens avec une variété représentative de professionnels agissant dans ce réseau.

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Accompagnement à la résilience en milieu scolaire au Liban : à propos d’une recherche action

Article de Marie Thérèse Dijoux, Marie Anaut, Claire Leider Soyeur

Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 4-17.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Difficulté scolaire, Trouble du comportement, Accompagnement, Famille, Résilience, Recherche-action, Approche systémique, Liban

Notre recherche interroge un dispositif d’aide proposé à des familles dont les enfants présentent des troubles scolaires et comportementaux mis en lien avec le contexte d’instabilité socio-politique du Liban. Le périmètre regroupe les cinq acteurs suivants : les parents, l’institution, la classe, l’équipe thérapeutique et l’élève. L’analyse actuelle des résultats de notre intervention montre que multiplier les dispositifs permet de renforcer les chances de rendre efficiente l’émergence d’un chemin de résilience chez l’élève. Si tous les acteurs ont un rôle à jouer dans l’accompagnement de l’individu ou de la famille, ils n’ont pas un rôle égal d’une situation à l’autre. Et enfin, il y a des phases dans lesquelles l’approche systémique se prête bien et des phases d’approfondissement dans lesquelles on a besoin de l’approche clinique. L’enjeu de notre étude est que l’institution scolaire libanaise puisse devenir un point d’appui majeur à la résilience de l’enfant et de sa famille. À travers une imagination créative et un protocole d’évaluation éprouvé, notre ambition est d’habituer le personnel à un climat de promotion de la résilience. Et d’une manière plus large, nous espérons apporter à la notion d’accompagnement à la résilience familiale davantage d’ancrage dans des données empiriques.

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