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Paru dans la revue Dialogue, n° 206, décembre 2014, pp. 113-120.
Mots clés : Rêve, Inconscient, Thérapie familiale, Psychanalyse
A partir des travaux sur le holding onirique familial (Ruffiot, 1982), l'article propose le rêve comme voie royale d'accès aux signifiants inconscients, en collusion, dans le lien, au sein du néogroupe thérapeutique famille-thérapeute. Les signifiants fonctionneraient comme des attracteurs dans le lien. Les signifiants inconscients sont véhiculés par le transgénérationnel et « s'accrochent » au corps du sujet. Ils se révèlent donc via le rêve, en image d'abord et par la perlaboration groupale. Ils peuvent se « désagripper du corps », de la sensation, et redeviennent mobiles, circulent plus librement et se complexifient, dans le cadre de la cure familiale, grâce à la dynamique transféro-contretransférentielle. C'est ce que l'article montre via deux vignettes cliniques.
Dans son dernier ouvrage, intitulé Rivalités féminines au travail, Annik Houel, chercheuse en psychologie sociale, montre combien la nature des rapports entre femmes en milieu professionnel est fortement empreinte des modèles masculins dominants. Un mode-à-être au travail pour les femmes, libéré aussi de l'influence de la relation mère-fille, reste à construire.
Ce numéro "S'écrire" rassemble les travaux de la 3e rencontre d'Annecy organisée en mars 2013 [...]. Le thème de cette troisième journée d'étude s'inscrit encore dans ce champ où se rencontrent psychanalyse et littérature [...]. Viennent s'y croiser un certain nombre d'approches et de réflexions différentes, concernant aussi bien la vie psychique inconsciente que l'activité littéraire la plus maîtrisée.
Paru dans la revue Dialogue, n° 205, septembre 2014, pp. 11-84.
Mots clés : Rupture, Couple, Inconscient, Identité, Individu, TRANSSEXUALISME, Identité sexuelle, Exil, Génocide, Mort, Deuil, Identification, Temps
Au niveau des représentations communes, la figure de l'ex advient après une rupture, la rupture conjugale en étant l'archétype. Dans nos sociétés relationnelles, l'élection affective ne se limite pas au registre amoureux. Il existe d'autres ex que le partenaire sexuel, tous ceux dont les aléas de la vie nous séparent (déménagement, divorce, mobilité professionnelle, décès, etc.). Ceux qui ont été essentiels pour nous ou qui ont beaucoup compté à un moment de notre existence peuvent venir à nous manquer, plus ou moins profondément, que la rupture de la relation ait été voulue ou non. Alors de qui nous séparons-nous, mais aussi de quoi ? Nombreux sont les objets, voire les lieux, pouvant être investis affectivement au cours d'une vie (pays, habitation, souvenirs, travail, jeunesse, santé, certitudes, etc.) dont il faut un jour ou l'autre se détacher. Ce numéro interroge le devenir de ces ex en tous genres constitués de multiples relations et investissements électifs.
Il revient à la Suisse d'avoir été très tôt perméable à la découverte freudienne, avant même la France, avant l'Amérique. Les Suisses font partie des tout premiers pionniers de la psychanalyse.
Le numéro Traumatismes permet au lecteur de retrouver, au fil des articles, des définitions essentielles ; des regards croisés sur les mécanismes du traumatisme ; les prises en charge possibles : individuelles et familiales et comment un va et vient leur permet d'être intégratives; et aussi l'impact des traumatismes sur les professionnels qui prennent en charge les personnes ayant subi un trauma...
Paru dans la revue Dialogue (recherches sur le couple et la famille), n° 203, mars 2014, pp. 97-109.
Mots clés : Couple, Inconscient, Anxiété, Séparation, Refoulement
L'auteur retrace son cheminement de thérapeute conjugal vers un modèle théorico-clinique véritablement groupal. Se centrer sur le partagé, le faire ensemble, conscient et inconscient, est la seule façon de ne plus faire en couple de thérapie pluri ou interindividuelle. Le moyen également de cesser de faire comme si l'inconscient infantile des conjoints représentait un obstacle à la bonne marche du couple, de sa libido notamment. Un couple est fait de l'addition de projets conscients et d'alliances inconscientes. Il peut parfois ne rester plus rien après certaines soustractions.
Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.