Documentation sociale

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La transition numérique, une menace pour le recours aux droits sociaux des personnes en situation de précarité socio-économique

Article de Hugo Grellié, Quentin Le Matt, Margot Valatchy, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 205, janvier 2022, pp. 64-70.

Mots clés : Technologie numérique, Autonomie, Dépendance, Droit social, Administration, Exclusion sociale, Précarité, Inégalité, Accès aux droits, Formation, Exclusion numérique

Hier parfaitement autonomes pour effectuer leurs démarches administratives, nombre de bénéficiaires de prestations sociales sont aujourd’hui confrontés à des services sociaux qui ne sont accessibles qu’en ligne. Le taux de non-recours risque fort d’augmenter pour ce public précaire moins équipé et moins compétent pour l’interaction numérique que le reste de la population. La fracture numérique sera-t-elle une double peine pour les personnes déjà victimes de la fracture sociale ?

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Accès aux services publics : l’action de l’État, des Caf et des opérateurs publics pour l’inclusion numérique

Article de Nadia Kesteman

Paru dans la revue Informations sociales, n° 205, janvier 2022, pp. 21-32.

Mots clés : Technologie numérique, Accès aux droits, Administration, Service public, CAF, Accompagnement, Autonomie, Formation, Évaluation, Exclusion numérique

La transformation numérique de l’administration française relève d’un processus de longue durée, réalisé par étapes successives, visant l’accès généralisé des usagers aux procédures administratives dématérialisées. Les mesures les plus récentes mettent l’accent sur l’accompagnement des publics éloignés du numérique. Le programme inclusion numérique mis en place par la Cnaf constitue un exemple de l’engagement des opérateurs publics dans ce processus.

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Les enfants parlent de la classe

Article de Julien Netter, Maira Manede, Véronique Kannengiesser, et al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 213, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 5-74.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École primaire, École maternelle, Enseignement secondaire, Autonomie, Autorité, Classe, Socialisation

Porter un discours sur un objet ou sur quelqu’un, c’est, dit Bourdieu, s’approprier le "pouvoir constituant du langage". La remise en question du siège de la parole est alors une remise en question des relations de pouvoir établies et l’ouverture d’une lutte pour l’imposition de catégories d’analyse légitimes. Lorsque des adultes parlent de la classe, ils imposent une façon de la concevoir, de l’interpréter. Mais que se passe-t-il quand les enfants prennent la parole sur la classe ? Comment en perçoivent-ils les différents acteurs et situations, et avec quelles conséquences ? Quelles nouvelles perspectives émergent de leurs discours ?

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Banques Alimentaires : une aide alimentaire structurée autour d’un écosystème circulaire solidaire

Article de Barbara Mauvilain, Suzanne Evain

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 65-79.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Accompagnement social, Alimentation, Économie sociale et solidaire, Lien social, Bénéficiaire, Insertion sociale, Don, Autonomie, Crise, Fédération française des Banques Alimentaires, Loi 2016-138 du 11 février 2016, Loi 2020-105 du 10 février 2020

Depuis sa création en 1984, le réseau des Banques Alimentaires s’est développé, structuré, professionnalisé et constamment adapté. En 2020, les Banques Alimentaires ont accompagné plus de 2 millions de bénéficiaires. Ce travail est accompli au quotidien par les 79 Banques Alimentaires et leurs 31 antennes. Il s’appuie sur les quelque 7 000 bénévoles et plus de 500 salariés qui assurent un maillage au plus près des territoires en France métropolitaine, aux Antilles et à la Réunion. Les Banques Alimentaires distribuent leurs produits à plus de 6 000 associations et CCAS partenaires. Depuis mars 2020, la crise sanitaire et sociale a remis en avant l’importance de l’aide alimentaire. Elle a marqué la grande capacité d’adaptation et d’innovation de ce réseau, amplifiant souvent des transformations déjà engagées : distribution directe, achats de produits alimentaires locaux diversifiés et de qualité, distribution de produits d’hygiène, prévention santé, dispositifs pour les étudiants, etc. Ancrées sur un modèle non lucratif qui s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire, les Banques Alimentaires ont pour projet d’inscrire leur action dans les grands défis auxquels notre société est confrontée : la lutte contre le gaspillage, le lien entre nutrition et santé, le changement climatique, la construction de systèmes alimentaires locaux, la réduction des inégalités sociales.

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Comprendre les inégalités sociales de santé par la dimension émotionnelle du travail. Esquisse d’une typologie dans le secteur marchand de l’aide à domicile

Article de Thomas Bonnet, Eric Drais

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 227-244.

Mots clés : Santé-Santé publique, Inégalité, Santé, Émotion, Aide à domicile, Travail, Autonomie

Cet article propose de montrer comment la dimension émotionnelle du travail dans le secteur marchand de l’aide à domicile éclaire les inégalités sociales de santé au travail. En s’appuyant sur une enquête menée au sein de deux agences d’aide à domicile et en se basant sur plus de 328 h d’observation et plus de 63 h d’entretiens enregistrés sur dictaphone, cette contribution souligne l’importance du travail émotionnel dans la problématique de la santé et de la sécurité au travail des aides à domicile. Généralement masquée, voire réfrénée, la dimension émotionnelle du travail peut constituer pourtant une ressource pour les professionnelles cherchant à acquérir une autonomie plus importante dans l’organisation de leur travail. Les jeux stratégiques de nature émotionnelle déployés par les intervenantes ne leur assurent toutefois pas toujours des bénéfices. En analysant les relations entre les ressources émotionnelles et les transactions identitaires opérées, l’article met en évidence trois trajectoires de santé typiques : celles qui réussissent, celles qui tiennent et celles qui partent. La compréhension de tels enjeux éclaire la prévention de la désinsertion professionnelle dans un milieu particulièrement exposé.

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De la politisation des questions de santé à la mobilisation politique des usager·ère·s précaires. Les ateliers d’accompagnement à l’autonomie en santé de la Case de santé à Toulouse

Article de Laurence Boulaghaf

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 159-178.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Atelier, Autonomie, Médiation, Précarité, Éducation populaire, Émancipation, Socialisation, Accès aux soins, Prévention sanitaire, Citoyenneté, Implication personnelle, Suivi médical, Empowerment, Toulouse

Dans le cadre d’un appel à projet du ministère des Solidarités et de la Santé, le centre de santé de premier recours la Case de santé à Toulouse a initié des ateliers d’accompagnement à l’autonomie en santé animés par des médiateur·trice·s en santé. Accueillant des usagers et usagères cumulant souvent les facteurs de précarité, ces ateliers véhiculent une vision globale de la santé prenant en considération ses différents déterminants. Reposant sur le partage des expériences et des ressources des usagers, les différents cycles se déploient autour d’outils issus de l’éducation populaire. Conçus comme des vecteurs d’émancipation et de socialisation politique, leur appropriation diffère suivant les trajectoires et les dispositions, c’est-à-dire les façons d’être, de faire, souvent largement inconscientes, des individus.

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La relation d’aide aux adolescents en situation de décrochage scolaire : théorie et pratique

Article de Lucie Versnaeyen, Eric Trappeniers

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 4, décembre 2021, pp. 313-330.

Mots clés : Ecole-Enseignement, CMPP, Décrochage scolaire, Adolescent, Relation enfant-parents, Autonomie, Psychothérapie, Symptôme, Suivi médical, Relation famille-institution, Thérapie familiale

L’espace Claude-Chassagny est un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) spécialisé qui propose une approche thérapeutique pluridisciplinaire du décrochage scolaire chez les adolescents (de 12 à 20 ans). D’un point de vue systémique, le décrochage scolaire est envisagé comme le symptôme qui témoigne d’une situation de mal-être d’un adolescent et d’un niveau d’alerte du fonctionnement du système familial. Au sein du CMPP, la mise en articulation du travail individuel avec un travail familial permet à l’adolescent d’accéder à l’autonomie en se libérant de loyautés aliénantes. Cette prise en charge psychothérapeutique s’inscrit également dans un travail de réseau qui implique la mise en articulation de l’ensemble des intervenants dans la situation de l’adolescent : école, famille, intervenants sociaux et institutions soignantes.

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L'épreuve du temps : accidents, répétitions, rythmes et handicap

Livre de Pierre Ancet, édité par Erès, publié en 2021.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Corps, Temps, Accident, Récit de vie, Identité sociale, Rupture, Traumatisme, Répétition, Souffrance, Autonomie, Image de soi, Norme sociale

Une vie avec un handicap est-elle une vie handicapée ? Derrière cette question, se profile la spécificité d'une vie humaine par rapport à une vie biologique. Une vie humaine n’est pas une survie, mais le parcours d’une subjectivité, quelles que puissent être les difficultés rencontrées en chemin. Elle dépend des récits, des pronostics et anticipations, à la fois personnels et collectifs, qui l’organisent, mais aussi du rapport entre le vécu du temps et le vécu du corps.

La question de l’expérience du temps est fondamentale dans une vie avec un handicap, en particulier lorsque celui-ci est évolutif. L’auteur la traite de manière transversale, dans une approche philosophique originale, en s’appuyant sur des travaux menés directement avec des personnes concernées.

A partir de la métaphore de la ligne du temps, ce livre aborde la rupture causée par l’accident, la circularité du temps de l’obstacle ou l’épuisante répétition des contraintes quotidiennes dans l’atteinte physique. Il montre qu’une autonomie temporelle peut être développée malgré ces contraintes, par la création d’un style propre à chacun, y compris pour des personnes atteintes par le polyhandicap ou l’autisme dit « déficitaire », si leur accompagnement vient s’ajuster à leurs rythmes singuliers.

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Vieillir quand on est une femme immigrée. Entre (in)dépendance et isolement

Article de Juliette Baronnet, Audrey Carrera

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 239, juillet-septembre 2021, pp. 2-129.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Femme, Immigré, Migration, Immigration, Méthodologie, Enquête, Biographie, Logement, Emploi, Socialisation, Conditions de travail, Histoire familiale, Enfant, Vieillissement, Retraite, Représentation sociale, Relation familiale, Isolement, Précarité, Conditions de vie, Revenu, Accès aux soins, Accès aux droits, Non-recours, Autonomie, Langue, Naturalisation, Discrimination, Racisme, Pays d'origine, Retour au pays, Invisibilité sociale, Lien social

A travers la réalisation d’une quinzaine d’entretiens qualitatifs portant principalement sur leur mode de vie, leur santé et leurs difficultés économiques et sociales, cette étude vise à mettre en lumière les difficultés rencontrées par les femmes immigrées âgées les moins visibles aux yeux des institutions et des associations avec, in fine, la volonté d’interroger l’hypothèse selon laquelle les liens sociaux contribueraient à améliorer leurs conditions de vie.

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Chez soi en « résidence service » : entre dépendance et indépendance, un témoignage

Article de Lisbeth Laferrère

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 279-286.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Résidence autonomie, Témoignage, Autonomie, Famille, Épidémie, Vie quotidienne, Maintien à domicile

En mai 2019, Lisbeth emménage dans une résidence pour personnes âgées. L’idée de l’interroger pour le numéro spécial « Vieillir chez soi » de Gérontologie et société a germé dans l’esprit de sa fille, coordonnatrice du numéro, qui a noté quelques-unes des réflexions échangées pendant plus d’une année. Époque riche en événements ; certains plus ou moins attendus comme le vieillissement, d’autres beaucoup plus imprévisibles comme l’arrivée d’un virus. Peut-on se sentir chez soi en résidence service après 90 ans ? Une année et demie d’expérience permet de dégager quelques éléments importants. On perd une forme d’indépendance devenue impossible voire pesante chez soi, pour gagner une autre forme d’autonomie permise par un logement confortable et des services adaptés. Mais les pathologies de l’âge nous rattrapent, accentuées par le confinement lié au Covid-19

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