Documentation sociale

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Réponses 71 à 80 sur un total de 414

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La notion juridique d'intérêt de l'enfant en protection de l'enfance

Article de Stéphane Mélis

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 57, 2023, pp. 39-47.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Intérêt de l'enfant, Autorité parentale, Protection de l'enfance, Participation, Enfant

La notion d’intérêt de l’enfant doit être au centre de toute décision concernant un enfant bénéficiant d’une mesure de protection. La Convention Internationale des Droits de l’Enfant ajoute le terme « supérieur » à la notion d’intérêt de l’enfant comme pour appuyer la nécessité de prendre en compte l’intérêt de l’enfant avant toute autre considération. L’intérêt de l’enfant est une notion volontairement insaisissable, aux contours flous, qui mérite d’être explicitée à la lumière de l’histoire, de la législation ainsi que du contexte socioculturel d’un pays. Nous nous attacherons à en définir les contours en gardant à l’esprit que l’enfant doit rester au cœur de tout dispositif le concernant. Ainsi, l’intérêt de l’enfant passe nécessairement au-dessus des autres intérêts et doit toujours être considéré comme supérieur.

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Le western de la protection de l’enfance

Article de Véronique Roux, Maximilien Bachelart

Paru dans la revue Lien social, n° 1328, 29 novembre au 12 décembre 2022, pp. 16-17.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Juge des enfants, ASE, Famille, Coopération

La protection de l’enfance aujourd’hui malmenée serait-elle une mécanique qui tourne (en) rond ? Au point que chaque acteur pourrait se conformer à la caricature qui lui est renvoyée de lui-même ?

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Liens autour de pratiques sportives, facteurs de résilience pour mineurs étrangers non accompagnés

Article de Altay Manço, Danièle Crutzen

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 123-139.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Activité physique, Sport, Résilience, Crise, Santé, Bien-être, Évaluation, Souffrance psychique, Exil, Belgique

Le Centre d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés (MENA) d’Assesse (Belgique) héberge de jeunes exilés entre 13 et 18 ans, pour la plupart affectés par des vulnérabilités physiques et psychiques générées par l’exil et les violences de guerre. Depuis 2015, les brutalités subies sur les routes migratoires s’aggravent et orientent l’accueil vers des profils de moins en moins réceptifs aux stratégies psychothérapeutiques (Le Cardinal, 2021). Dans ce contexte, la recherche interroge l’apport de pratiques sportives comme facteurs de résilience psychosociale et comme réponses alternatives aux besoins de réappropriation de soi : il s’agit d’étayer l’hypothèse préventive posée par le projet pédagogique du Centre, en observant les bénéfices de l’activité sportive et des liens qu’elle génère sur le développement psychosocial des jeunes. De juillet 2019 à avril 2021, un protocole mensuel d’observations individuelles a été mis en œuvre par 25 professionnels et bénévoles du Centre, ciblant 48 jeunes en matière de suivi médical, juridique, social et scolaire, de fréquentation de clubs sportifs, d’un hall omnisports, ainsi que d’autres activités sportives plus ou moins structurées. Traversée par la pandémie, la récolte de données a été complétée par des interviews (N=25) réalisées auprès de partenaires (coaches, tuteurs, enseignants, thérapeutes) et auprès de jeunes ayant récemment quitté le Centre. Chaque trimestre, l’analyse des données a été discutée en équipe.

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Accompagner au-delà des 21 ans : une logique de parcours

Article de Vincente Rodriguez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 133-140.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Majorité, Contrat, Jeune, Pratique professionnelle, Accompagnement, Prise en charge

Le parcours social, entre protection et contractualisation, est historiquement lié à la société dans laquelle il intervient. Sa vocation à réduire les inégalités ou inadaptations lui confie une place importante pour donner sens dans un contexte de crise et de mutation de la société.
Cette évolution sociétale, associée à une institutionnalisation du secteur de la protection de l’enfance et à de nouvelles pratiques professionnelles (logique de parcours, développement du numérique, participation des personnes accompagnées, etc.), bouleverse le quotidien des acteurs du monde social et du public. Un public qui tente de se reconstruire par suite d’un parcours de vie ébranlé par une pluralité d’événements, avec l’espoir de croire à la réussite et de devenir un homme qui participe à bâtir le monde.

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Prévenir le harcèlement et le cyberharcèlement auprès des enfants de 8-10 ans : partager et vivre des histoires pour ancrer la prévention dans l’expérience

Article de Laëtitia Krummenacher

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 89-102.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, École, Adolescent, Enfant, Prévention, Réseau social, Harcèlement moral, Expérience, Imagination, Activité, Analyse de contenu, Suisse

À partir d’extraits de retranscription de films et d’entretiens, l’article saisit les connaissances pratiques et expérientielles des intervenants d’Action innocence liées à la prévention du (cyber)harcèlement auprès d’élèves âgés de 8 à 10 ans en Suisse romande. L’ancrage théorique pragmatiste d’analyse de l’activité vise à comprendre la manière dont les intervenants accompagnent les élèves vers un mouvement d’attention aux autres. Leur modèle préventif est appréhendé comme l’expérience partagée d’un monde commun entre élèves et intervenants, en appui sur la fiction et l’imagination.

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Dans le nord, les éducateurs boycottent le tribunal

Article de Rozenn Le Berre

Paru dans la revue Lien social, n° 1326, 1er au 14 novembre 2022, p. 10.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Éducateur spécialisé, Conditions de travail, Mouvement social, Justice des mineurs, Nord

A Roubaix et Valenciennes, des éducateurs en protection de l'enfance sont à bout de souffle. Pour alerter sur la situation des enfants placés, ils ont décidé de boycotter les audiences au tribunal.

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Protection de l'enfance - Accompagner le handicap : un défi

Article de Mariette Kammerer, Eliane Corbet

Paru dans la revue Lien social, n° 1326, 1er au 14 novembre 2022, pp. 18-24.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Enfant handicapé, Pratique éducative, Coopération, Trouble du comportement, Innovation sociale, Partenariat, Équipe pluridisciplinaire, Orientation éducative, MDPH, Maltraitance, Recherche-action, Besoin, Yonne

20  % à 30  % des enfants confiés à la protection de l’enfance seraient en situation de handicap. Comment les professionnels s’adaptent-ils à cette situation ? À quels obstacles se heurtent-ils ? Quelles sont les solutions trouvées pour mieux prendre en charge ces enfants ?

- Protection de l’enfance - Accompagner le handicap : un défi
- Équipe mobile - Un appui des professionnels de protection de l’enfance
- Entretien avec Éliane Corbet - La surreprésentation du handicap est en partie le résultat des maltraitances subies

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De l’enfance victime de la guerre à l’enfance inadaptée. Questions d’échelles et de classifications : le rôle expert des SEPEG dans la sortie de guerre des enfants européens (1944-1951)

Article de Samuel Boussion

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 28, automne 2022.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Concept, Enfance en danger, Approche historique, Guerre, Inadaptation sociale, Traumatisme, 1944-1951

Cet article propose de questionner par une approche diachronique la catégorie de « l’enfance victime de la guerre », réactivée dans l’après-Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de voir comment elle se construit et se décline à la fois sur les plans épistémologique, étiologique, scientifique mais aussi du côté des pratiques professionnelles à l’heure où se constitue, en France notamment, une catégorie issue des nosographies psychiatriques : l’enfance dite « inadaptée ». Sur ce terrain, les Semaines internationales d’étude pour l’enfance victime de la guerre (SEPEG), fondées en 1944 en Suisse, offrent un observatoire intéressant du rôle des experts de l’enfance en sortie de guerre, jusqu’à leur dissolution en 1951.
Il s’agit d’éclairer la construction par les acteurs des savoirs « experts » sur l’enfance, mais aussi leur réception, leur appropriation et traduction, en somme leur dissémination, par les professionnels du travail social, de la médecine ou encore de l’éducation. Cette mise en catégorie constitue alors une étape dans la montée d’une expertise et la fabrication, au fil de rencontres internationales, d’un consensus. Cela ne se fait ni sans heurt ni sans débat, par exemple à l’occasion de la définition du traumatisme de guerre des enfants et de la reconnaissance du corpus analytique. Enfin, cet article aborde la production de savoirs et pratiques professionnelles autour de la figure de l’enfant de la guerre, vue à travers le prisme d’hybridations multiples.

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La participation des jeunes dans une association de protection de l’enfance : des logiques d’action en tension

Article de Valérie Becquet, Pascal Fugier, Ruggero Iori

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 28, automne 2022.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Prévention spécialisée, Jeune en difficulté, Participation, Association, Travailleur social, Recherche-action, Ile de France

Cet article s’intéresse aux conditions et au processus de participation de jeunes « en difficulté » au sein d’une association de protection de l’enfance. Les recherches menées sur ces jeunes s’intéressent notamment aux modalités de prise en charge, aux parcours au sein des institutions ou encore aux transitions vers l’autonomie. Dans cet article, il s’agit d’analyser la participation en acte dans les dispositifs formels et informels, afin de mieux comprendre la tension entre normes d’action publique, appropriation par les professionnel·les et parcours de vie des jeunes. En prenant le cas d’une association départementale menant des activités de protection de l’enfance, de prévention spécialisée, de formation et d’insertion, nous montrerons les enjeux de la participation et les tensions qui se dégagent, relevant de quatre logiques d’action : civique, gestionnaire, normative et clinique.

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Les jeunes « réfugiés », des jeunes comme les autres à accompagner vers l’emploi ?

Article de Adrien Lusinchi

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 89-107.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Travail-Emploi, Réfugié, Insertion professionnelle, Mission locale pour l'emploi, Représentation sociale, Accompagnement, Expérimentation, Jeune

Cet article propose de revenir sur la question de la « jeunesse » en tant qu’objet de représentation sociale de la part des professionnels des missions locales qui l’accompagnent vers l’emploi. Nous questionnons cette représentation à travers l’analyse d’un dispositif d’expérimentation du Plan d’investissement dans les compétences ayant pour objectif d’améliorer l’accompagnement des « réfugiés » (demandeurs d’asiles de plus de six mois et bénéficiaires de la protection internationale) vers l’emploi. Les jeunes réfugiés ont un parcours et une « expérience sociale » qui les différencient de la majorité des autres jeunes accompagnés par les missions locales, ce qui nous amène à nous demander s’ils sont considérés comme les autres jeunes par les professionnels qui les accompagnent. Cette différence conduit de fait les agents des missions locales à construire une représentation nouvelle de ces jeunes qui se distingue de celle des autres. Nous suggérons alors que cette représentation sociale des jeunes réfugiés les éloigne de la « jeunesse » en tant qu’objet de représentation sociale de la part des professionnels des missions locales. En parallèle, l’accompagnement de ces jeunes réfugiés peut être pensé comme contraire à celui prodigué aux autres jeunes par certains aspects. Nous suggérons donc également que cette différence dans l’accompagnement distingue les jeunes réfugiés des autres jeunes. Ces différences de perception et d’accompagnement révèle ainsi une catégorie de destinataires vue comme « réfugiée » avant d’être vue comme « jeune ».

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