Documentation sociale

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L'enfant délaissé et l'aide sociale : les notions nouvelles. La notion de délaissement et l'incidence de la loi du 14 mars 2016 sur le dispositif légal de contrôle et de sanction de l'autorité parentale

Article de Valérie Doumeng

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 368-369-370, octobre-novembre-décembre 2017, pp. 37-45.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant abandonné, Relation enfant-parents, Adoption, Absence, Parents, Carence familiale, Contrôle social, Contrôle judiciaire, Sanction pénale, Autorité parentale, Loi 2016-297 du 14 mars 2016

La notion de déclaration judiciaire de délaissement parental constitue le cœur de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l'enfant. Elle succède à la déclaration judiciaire d'abandon peu utilisée car ayant mauvaise réputation auprès des acteurs de l'action sociale, sinon des juges. Elle concerne la douloureuse situation de l'enfant confronté à des parents absents, qui, demeurant dans l'attente, se construit sur des bases défaillantes.

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Le poids des mots, le choc du réel ou quelles garanties donner aux enfants en danger confiés à l'ASE

Article de Laurence Bellon

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 368-369-370, octobre-novembre-décembre 2017, pp. 29-36.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, ASE, Enfant placé, Relation travailleur social-usager, Accompagnement social, Enfance en danger, Projet pour l'enfant, Action éducative, Contrôle social, Contrôle judiciaire, PJJ, Loi 2007-293 du 5 mars 2007, Loi 2016-297 du 14 mars 2016

Je me permets de jouer avec l'ancien slogan du journal "Paris-Match, le poids des mots, le choc des images." Le choc du réel, c'est la violence, la dureté des expériences humaines, les manifestations de souffrance, la confrontation à la mort que connaissent, parfois, les enfants en danger, leurs parents et les professionnels qui les accompagnent. Le poids des mots, c'est celui des mots prononcés lors des audiences, parfois par des enfants si jeunes, celui des rapports qui nous sont transmis et celui des procédures et des protocoles de plus en plus nombreux qui ont été instaurés dans les services de protection de l'enfance pour contrôler leur intervention. Le projet pour l'enfant est une création législative issue de la loi de 2007 qui semble participer de cette dernière catégorie.

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Mixité et violence ordinaire au collège et au lycée

Livre de Patricia Mercader, Annie Lechenet, Jean Pierre Durif Varembont, et al., édité par Erès, publié en 2017.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeunesse-Adolescence, Collège, Lycée, Adolescent, Genre, Mixité, Violence, Fille, Garçon, Vie quotidienne, Inégalité, Norme, Contrôle social, Discrimination sexuelle, Abus sexuel, Corps, Sexualité, Insulte, Adulte, Autorité, Pratique éducative, Sanction, Prévention

Sur la base d’interviews et d’observations dans des collèges et lycées, cet ouvrage montre comment les violences entre élèves sont liées à des modèles de virilité et de refus du féminin, et comment les adultes, tout en luttant contre ces violences quand elles sont transgressives, ont tendance à soutenir le système hiérarchique qui les fonde, sans le savoir et en dépit de leurs intentions.
Les violences genrées entre élèves fondent un fonctionnement hiérarchique à deux niveaux. Entre garçons, et dans une moindre mesure entre filles, on observe une hiérarchie instable où le statut de chacun est mis à l’épreuve dans chaque interaction. Entre garçons et filles, il s’agit de l’emprise stable d’un groupe sur l’autre. Ce système se manifeste crûment en milieu populaire et sous une forme plus euphémisée dans un milieu social privilégié. L’observation des adultes met en évidence comment dans les interactions quotidiennes, ce fonctionnement hiérarchique entre élèves est plutôt soutenu que vraiment combattu par l’institution, malgré les intentions explicites et les efforts incontestables de tous et toutes, ou presque.

Prendre en charge la vulnérabilité, reconnaître l’autonomie. La protection judiciaire d’adultes

Article de Alain Scutenelle

Paru dans la revue La Revue de l'AIFRIS, septembre 2017, pp. 51-70.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Tutelle, Adulte en difficulté, Vulnérabilité, Autonomie, Majeur protégé, Capacité juridique, Incapacité, Relation d'aide, Contrainte, Contrôle social, Éthique, Entretien, Étude de cas, Belgique

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Le travail de rue à la croisée des chemins : veiller-sur ou surveiller ?

Article de Carole Gilles Hézon

Paru dans la revue Forum, n° 152, septembre 2017, pp. 61-65.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Rue, Care, Urgence sociale, Technologie numérique, Temps, Exclusion sociale, Contrôle social

Le développement d’applications de géolocalisation à destination des SDF offre l’opportunité de questionner la fonction de veille sociale, et plus particulièrement de l’activité méconnue des maraudes. L’exploration d’une éthique de Care dévoile ainsi les multi-temporalités traversées par les professionnels afin de démystifier un secteur en quête de dispositifs sociaux adaptés.

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La formation, contrepartie exigible et légitime de l’aide sociale ?

Article de Dunya Acklin, Caroline Reynaud

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 1 & 2, juin 2017, pp. 81-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Jeunesse-Adolescence, Aide sociale, Jeune, Formation professionnelle, Insertion professionnelle, Assistance, Politique contractuelle, Contrôle social, Suisse

En Suisse, depuis le début des années 2000, les
« jeunes adultes à l’aide sociale » sont devenus une nouvelle catégorie d’action sociale appelant un traitement particulier par rapport aux autres bénéficiaires. Cet article expose le processus de
problématisation sociale de cette question et la genèse des réponses en termes de politiques sociales. Plus précisément, il compare la situation dans deux cantons francophones.
Malgré des logiques de départ distinctes, l’analyse révèle une tendance actuelle à opter pour une politique incitative avec comme priorité d’orienter ces jeunes adultes vers la formation professionnelle, en soutenant des dispositifs d’accompagnement
visant cet objectif. La formation apparaît ainsi comme une contrepartie exigible, légitime et privilégiée, aux prestations d’assistance. Cependant, cette option politique pose un certain nombre d’enjeux en termes de travail social, que l’article cherche à révéler et discuter.

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Aide sociale et contrepartie : analyse sous l’angle de la vulnérabilité

Article de Sébastien Avanzo

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 1 & 2, juin 2017, pp. 68-80.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Aide sociale, Chômeur, Dispositif d'insertion, Responsabilité, Individualisation, Politique contractuelle, Contrôle social, Vulnérabilité, Belgique

Le système belge de l’aide sociale a connu de profondes transformations depuis le début des années 1990. Celles-ci sont notamment dues à l’émergence du concept de vulnérabilité. Au départ issu des débats scientifiques, ce dernier est devenu depuis lors l’un des principes autour duquel l’aide sociale se construit. La vulnérabilité aura entre autres instauré un principe de contrepartie au sein de l’aide sociale, supposant que l’allocataire social doit désormais démontrer qu’il met tout en œuvre pour assurer son insertion dans la société en contrepartie du bénéfice des différentes formes d’aides prévues. Le lien entre l’émergence de la logique de contrepartie au sein de l’aide sociale et la montée en puissance de la notion de vulnérabilité dans le débat public doit donc être discuté.

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Contractualisation de l’aide et de l’action sociale

Article de Mejed Hamzaoui

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 1 & 2, juin 2017, pp. 40-48.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Aide sociale, Politique contractuelle, Assistance, Contrôle social

Nous n’aborderons pas la question de la genèse de la notion de contrat social et de différents débats philosophiques et politiques, même si cette notion constitue souvent une référence – implicite plutôt qu’exprimée – dans de nombreuses formes contractuelles. Notre objet central est plutôt d’analyser le contrat comme instrument de l’action publique sous tutelle de l’État social actif pour mettre en œuvre les programmes des politiques sociales actives.

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Déviances et contrôle social

Livre de Benjamin Chevalier, Igor Martinache, édité par Bréal, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Déviance, Contrôle social, Norme sociale, Stigmatisation, Conformisme, Banlieue, Jeune, École, Société, Identité, Religion, Délinquance juvénile, Violence, Becker (howard), Goffman (erving)

Des communes du littoral méditerranéen ont réglementé le port du maillot de bain féminin dans l'entre-deux-guerres, interdit les seins nus sur certaines plages dans les années 1960 pour, finalement, interdire le port du burkini, ce maillot de bain intégral, et obliger des femmes à se déshabiller dans les années 2010. Qu'est-ce qu'un déviant ? Et, en l'occurrence, une déviante ? Il y a, à l'évidence, la permanence d'un système normatif, d'un contrôle social et d'une déviance, mais ce n'est pas l'acte en lui-même qui est déviant, comme le montre cet exemple et l'explique le sociologue Howard Becker auquel cet ouvrage accorde une place importante.
L'analyse de la délinquance juvénile en France en ce début du xxr siècle montre que les thèses développées dès les années 1960 par Becker et Goffman restent fécondes pour comprendre notre société et ses évolutions. Tout comme la norme et la déviance, le contrôle social est en constante évolution. La mise en spectacle du châtiment jusqu'au XVIIIe siècle, le dressage des corps et des esprits à partir du XIXe siècle et la mise en compétition des individus dans une société où les techniques de surveillance se sont affinées sont trois étapes clés sur lesquelles insistent les auteurs de cet ouvrage.