Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 51 à 60 sur un total de 115

Votre recherche : *

Délivrance d’une autorisation de travail aux mineurs et jeunes majeurs étrangers confiés à l’ASE - Argumentaire juridique

Article de Hervé Gouyer

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 358-359-360, octobre-novembre-décembre 2016, pp. 43-48.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Droit du travail, ASE, Contrat de travail, Apprentissage, Jeune travailleur, MINEUR ETRANGER ISOLE

Principe de délivrance de plein droit à tout étranger autorisé à séjourner en France
Les dispositions prévoyant la délivrance d’une autorisation de travail pour les contrats d’apprentissage figurent à l’article L5221-5 du Code du travail, qui stipule : « L’autorisation de travail est accordée de droit à l’étranger autorisé à séjourner en France pour la conclusion d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation à durée déterminée ».
Tout mineur étranger est juridiquement en séjour régulier.
Tout mineur présent sur le territoire français est considéré comme étant en séjour régulier du fait même de sa minorité. Cela résulte de l’article L311-1 du Code des étrangers qui dispense tout mineur de 18 ans d’un titre de séjour et de l’ article L511-4 qui le protège contre toute mesure d’éloignement, et ce quelles que soient ses conditions d’entrée en France.

Accès à la version en ligne

Outil pratique - Le repérage des signes de souffrance chez le/la jeune isolé-e étranger/ère

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 358-359-360, octobre-novembre-décembre 2016, pp. 49-62.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, MINEUR ETRANGER ISOLE, Souffrance psychique, Diagnostic, Traumatisme, Psychopathologie, InfoMIE

Cet outil a été élaboré dans le cadre du groupe de travail « Santé » de la plateforme nationale InfoMIE. La richesse du réseau InfoMIE est de regrouper en son sein différents acteurs, différents professionnels accompagnant les mineure-s isolé-e-s étrangers/ères / mineur-e-s non accompagné-e-s. L’idée de cet outil est partie du constat de différents membres d’InfoMIE (associations, foyers, médecins, psychologues, éducateurs...) que la souffrance des jeunes n’était pas toujours perçue, comprise à temps.
Bien souvent les équipes se retrouvaient face à un-e jeune passant à l’acte et conduit-e aux urgences psychiatriques. L’objectif de cet outil est de partir de la réalité du travail et de l’expertise des membres d’InfoMIE, qu’ils soient médecins, psychiatres, pédopsychiatres, psychologues, éducateurs, assistant-e-s sociaux/sociales, foyers d’urgence ou d’accueil pérenne, associations, afin de donner aux acteurs de terrain des éléments pour repérer les signes de souffrance chez le/la jeune isolé-e étranger/ère.
L’idée ici n’est pas de donner des pistes de diagnostic, de transformer tout à chacun-e en médecin ou psychologue. L’objectif ici est de donner des éléments de compréhension, des clés de repérage des signes de souffrance du/de la jeune qui doivent conduire l’acteur à ouvrir le dialogue avec le/la jeune et de l’orienter le cas échéant vers des partenaires et/ou structures adaptés. Le présent outil est ainsi structuré autour de trois parties.

Accès à la version en ligne

Les limites et les ambiguïtés de la « théorie de l’attachement » dans les politiques enfance/familles, et en particulier dans le champ de la protection de l’enfance : quelles approches alternatives du point de vue des droits de l’enfant ?

Article de Frédéric Jésu

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 47-50.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Attachement, Empathie, Relation enfant-parents, Coéducation

Accès à la version en ligne

République et laïcité - Comment en parler aux jeunes ?

Article de Jean Pierre Rosenczveig

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 54-59.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Jeune, Laïcité, Religion, Terrorisme, État, Débat

Merci à l’Institut Bergeret de l’invitation à intervenir en entame de cette journée et merci M. le préfet de cette initiative qui vise à nous amener à réfléchir aux termes d’une des difficultés majeures à laquelle notre pays est confronté aujourd’hui : éviter qu’une partie de la jeunesse de France soit en rupture avec ce pays au point de lui souhaiter le pire et de commettre des gestes irréparables.

Accès à la version en ligne

Témoignage : entretien avec une assistante familiale

Article de Hélène Cornière

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, p. 46.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Assistant familial, Témoignage, Équipe, Pratique professionnelle, Conditions de travail

À l’évocation du nom de Christian Allard, elle exprime du soulagement, un mieux-être et le plaisir d’être comprise.
Madame Vissa a en effet lu « Réussir le placement familial », à travers lequel elle a senti l’empathie de l’auteur pour ces fantassins de terrain que sont les assistantes familiales.
Peu d’entre elles prennent la parole, la peur au ventre. Elle a accepté de se livrer au Journal du droit des jeunes, on l’écoute et on est tout ouïe.

Accès à la version en ligne

La famille d’accueil et la place centrale de l’enfant

Article de Bénédicte Aubert

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, p. 45.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille d'accueil, Protection de l'enfance, Effet de la loi dans le temps, Enfant placé

Les nouvelles dispositions issues de la loi du 14 mars 2016 sont prometteuses et porteuses de sens. En effet, si une partie de ce texte renforce ou réaffirme les principes de la loi de 2007, cette nouvelle loi s’en démarque toutefois attribuant une place centrale à l’enfant au sein du système de protection. Une cohérence globale apparaît dès l’article 1er qui nous invite à nous recentrer sur lui sans l’opposer à ses parents afin d’éviter le mouvement de balancier jusqu’à présent à l’œuvre dans une visée de dépassement de la binarité entre « famille » et « placement »

Accès à la version en ligne

La professionnalisation des assistants familiaux, un progrès et un risque

Article de Philippe Fabry

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 42-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Assistant familial, Professionnalisation, Placement familial, Effet de la loi dans le temps

La création du diplôme d’État d’assistant familial (DEAF) a traduit la volonté politique d’associer plus encore protection de l’enfance et soutien de la parentalité.
Cette double mission suppose que les assistants familiaux ne travaillent pas isolés et sur un mode substitutif, mais s’inscrivent dans un mode de suppléance familiale (P. Durning), dans le cadre d’un travail d’équipe.
La professionnalisation est donc un progrès, conforme à l’esprit de l’assistance éducative, que Claire Neyrinck décrit ainsi : « L’assistance éducative représente une aide apportée aux parents en vue de favoriser l’instauration ou la restauration de leur autorité. En aucun cas elle ne doit être conçue comme une situation définitive : la mesure adoptée est toujours révisable. Elle s’inscrit en effet dans une perspective d’évolution de la famille. Comme la protection administrative, elle représente une sorte de « pari » sur son avenir : avec l’aide apportée, celle-ci doit pouvoir retrouver un fonctionnement autonome satisfaisant ».

Accès à la version en ligne

Loi du 14 mars 2016 : la promotion des assistantes familiales

Article de Hélène Cornière

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, p. 41.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Assistant familial, Professionnalisation, Effet de la loi dans le temps

« La gestion tue le social » affirme Michel Chauvière. Ce chargé de recherches au CNRS, spécialisé dans notre sphère d’activités, pèse ses mots. Mais aussi milite, entre autres, pour le soutien aux travailleurs sociaux qui « résistent encore et toujours à l’envahisseur », selon la légende gauloise dans la bande dessinée. Mais la gangrène s’obstine : il faut sans cesse recommencer le combat. La protection de l’enfance n’est pas à l’abri de cette tendance générale : la difficulté à mettre en œuvre des prises en charges de jeunes majeurs, toujours possibles dans les textes, les questions que l’on pose quant aux orientations en placement familial au détriment d’autres solutions parfois plus adaptées mais plus coûteuses constituent une illustration parmi tant d’autres de ce phénomène.

Accès à la version en ligne

Formation des travailleurs sociaux : état critique

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 38-40.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Évolution, Profession

En France, la question de la formation des professionnels du social est récemment devenue un problème public après avoir été sciemment négligée par les tutelles politico-administratives pendant plusieurs décennies. Pour autant, lesdits États généraux du travail social et les différents rapports, parfois non diffusés (commission paritaire consultative - CPC, Groupe Lafayette, député Bourguignon, etc.) qui ont conduit au plan d’action gouvernemental d’octobre 2015 posent bien mal le problème et les solutions préconisées restent très discutables.
Dans tous ces travaux préparatoires, l’entrée choisie est double : d’une part, par les équipements (établissements, services, dispositifs…) et leur soi-disant nécessaire adaptation économique (à grand renfort de management et de bonne gestion) tant aux contextes de tassement des ressources financières qu’aux besoins évolutifs des dits usagers, d’autre part, par les opérateurs/employeurs (collectivités locales, ex-associations gestionnaires, dominants à la CPC, mais aussi entreprises sociales lucratives) et par la soi-disant adaptation indispensable des salariés à l’état de l’emploi.
Cette lecture utilitariste de la formation, dite aussi réingénierie, a un effet structurel presque ordinaire : le renforcement de la division interne du travail social entre cadres et exécutants et un double effet conjoncturel délétère : la liquidation des métiers historiques du travail social et la réduction en valeur relative de l’importante masse salariale indispensable à des activités où des humains rencontrent d’autres humains.

Accès à la version en ligne