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Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 35-37.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Changement
La formation des travailleurs sociaux répond au besoin pour l’État qui est le garant des politiques sociales, de pouvoir compter sur des professionnels de l’action sociale dans la mise en œuvre de missions ou de dispositifs au bénéfice de personnes qui, pour des raisons diverses, ne peuvent être autonomes dans tout ou partie de pans de leur existence (handicap, absences de ressources, problématiques psychosociales, insertion dans l’activité économique, accès aux soins, etc.)
L’action sociale, entendue comme l’ensemble des dispositifs existant aujourd’hui, s’est progressivement construite depuis le XIXème siècle à partir des idées promues par les philosophes des Lumières, et principalement sur celle que tout citoyen a droit de s’exprimer et prendre part aux décisions qui gouvernent sa vie.
C’est donc à la société de veiller à ce que les droits de chacun soient pris en compte ; dans le cas contraire, on a affaire à des phénomènes d’injustice qu’il convient de réduire. C’est ici la raison d’être de l’action sociale. Les travailleurs sociaux sont donc l’expression du gouvernement dans la réduction des inégalités et l’évitement de l’exclusion qui produit la fracture sociale.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 32-34.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Éducateur spécialisé, Réforme, Etats généraux du travail social, Commission professionnelle consultative du travail social
Cette contribution ne vise pas à développer un exposé objectif et exhaustif d’un processus long et complexe qui s’inscrit dans l’histoire elle-même touffue des formations au travail social en général, et aux métiers de l’éducation spécialisée en particulier.
Elle se borne à proposer le regard partial et partiel sur l’actualité de ces questions, regard porté par quelqu’un qui en fut protagoniste durant plus d’une trentaine d’années. J’ai ainsi exercé le métier de formateur d’éducateurs spécialisés ayant à ce poste l’expérience d’avoir au compteur trois réformes des formations (!), mais aussi de formateur d’autres professionnels et acteurs de l’intervention sociale, responsable quelques années de club de prévention et étant par ailleurs militant associatif.
Précisons d’emblée de jeu que j’ai acquis la conviction que les éducateurs spécialisés appartenaient au secteur du travail social. Évidente ailleurs, cette idée ne va pas de soi en France.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 30-31.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social
Puisqu’on me demande mon avis sur la formation des professionnels du social, je ne vais pas me récuser en fonction de mon âge et de mon passé, mais prendre le risque de m’exprimer une nouvelle fois sur ce problème.
Et je dirais qu’avant de penser à former, il faut d’abord savoir avec précision ce qu’on attend d’un professionnel du social, quel que soit son niveau d’intervention. C’est bien là que le bât blesse, car sur ce plan j’entends un concert de discordances qui me laisse parfois pantelant.
Lorsque le Conseil National de la Résistance en 1945 nous a demandé de ne laisser personne sur le bord de la route, nous avons bien compris que pour se reconstruire, notre pays avait besoin de tous, qu’ils soient dits normaux ou non, marginaux, bancals, tordus, handicapés de quelque nature, asociaux, etc..
Nous nous sommes mis alors à inventer des tas de situations où chacun pouvait trouver une place : la sienne.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 9-26.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, ASE, Conseil général, Cadre, Juge des enfants, Action sociale, Décentralisation, Organisation administrative
On peut s’étonner, pour la France, du décalage important qui existe entre, d’une part, le volume et la qualité de la recherche ayant pour objet la protection de l’enfance (PE), alimentée et renforcée par les travaux au plan international, d’autre part, les difficultés constatées pour la mise en œuvre opérationnelle de cette politique publique. Non pas que rien ne fonctionne naturellement, mais on peut constater que le fonctionnement est plutôt chaotique, que les conditions de mise en œuvre sont fragiles, quand on observe d’assez près la réalité d’une majorité de départements.
Ces difficultés n’ont rien à voir avec la qualité intrinsèque des professionnels et leur engagement. De ce côté, l’investissement et l’intérêt sont forts, le temps n’est pas compté.
C’est de la difficulté à prendre en compte et mettre en œuvre ce que la loi décide et ce que la recherche propose dont il est question ici.
Dès le début du XXe siècle la question des stupéfiants fut au centre des réunions internationales. Des conventions furent adoptées pour en limiter la production et le commerce jusqu’à la Convention des Nations unies de 1961 dite « Convention unique sur les stupéfiants » qui engage les États parties à « interdire la production, la fabrication, l’exportation et l’importation, le commerce, la détention ou l’utilisation de tels stupéfiants à l’exception des quantités qui pourront être nécessaires exclusivement pour la recherche médicale et scientifique », qui figurent dans les différents tableaux annexés, parmi lesquels les opiacés, le cannabis, la cocaïne, etc..
Curieusement, les psychotropes et autres produits nuisibles à la santé, tel le tabac, régulièrement consommés dans les pays occidentaux, ne figurent pas dans les textes internationaux prohibitionnistes.
On connaîtra certes des prohibitions de l’alcool, comme aux États-Unis dans les années 1920, dont le résultat catastrophique contraindra les autorités à y mettre fin. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, les ravages de l’alcool ont pu être contenus - notamment par la loi Évin limitant la publicité publique - et les campagnes contre l’usage du tabac ont quelque peu réduit la consommation.
Article de Hélène Cornière, Philippe Rassat, Sabine Deloche, Jean-Luc Rongéet al.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 354-355, avril-mai 2016, pp. 14-46.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, ITEP, Hôpital de jour, Assistance éducative, CMP, Délinquance juvénile
C’est le nom de l’association qui soutient « L’appel des 39 » , ce collectif de soignants qui résiste au bulldozer « managementiste ». Interpellatif, porteur d’une « éthique de la convivialité », le libellé de l’association est vecteur d’un véritable enjeu de société.
C’est un leitmotiv : le thème de la sécurité, dans ses moindres facettes, envahit le paysage médiatique depuis les années 1990, sur fond de « commande sociale » souvent exacerbée.
Une réalité : il éclabousse le champ des mineurs sans que ne soit suffisamment pensée leur différence. Ce qui ne veut pas dire démagogie : « le problème que soulève la délinquance des mineurs est exemplaire. Un leitmotiv émerge : la responsabilité. Or elle n’est pas la responsabilisation. La subjectivité de l’adolescent est à considérer » fait remarquer le Journal of Psychoanalytic Studies en 2015.
Sous-tendue par une volonté du législateur d’animer un processus de responsabilisation, la sanction prescrit la responsabilité ; mais « responsabilité » et « responsabilisation » ne se confondent pas.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 353, mars 2016, pp. 37-53.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Loi, Jeune majeur, Inceste, Étranger, Placement, Signalement d'enfant, Prévention
"Sur certains points, ce texte prolonge la loi de mars 2007, mais sur d'autres, il fait rupture et marque des évolutions importantes, tant dans le champ de l'accompagnement contractuel que dans le cadre judiciaire."
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 353, mars 2016, pp. 54-56.
Mots clés : Enfance-Famille, Protection de l'enfance, Intérêt de l'enfant, Adoption simple, Fiscalité
"Les enfants adoptés simples bénéficient maintenant de la même protection que les enfants adoptés pleins ou que les enfants biologiques, en cas de décès de l'adoptant lors de sa minorité."
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 78-91.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Contrôle, Détention, Justice des mineurs
"Présentation d'une partie du guide rédigé suite à une recherche sur l'évaluation et le contrôle des lieux de privation de liberté des enfants, ainsi que sur les mécanismes de plainte à disposition des jeunes détenus lors du non-respect de leurs droits"