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Article de Cendrine Carrer, Nathalie Duboel, Yvanne Le Cornet
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 66-71.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Pluridisciplinarité, Acquisition des connaissances, Atelier, Projet individualisé, Accompagnement, École
Les pratiques interdisciplinaires englobent l’ensemble des interactions professionnelles visant à répondre aux besoins spécifiques des jeunes accompagnés en inclusion collective en milieu scolaire ordinaire. Les professionnels de la Section d’enseignement et d’éducation spécialisée (sees) dédiée aux enfants présentant un trouble spécifique des apprentissages du cival Lestrade se sont regroupés au sein d’ateliers autour de quatre difficultés repérées au travers des Projets individualisés d’accompagnement (pia). Ainsi la liaison des technicités et des sensibilités de chacun a permis d’aborder plus naturellement les comorbidités des troubles spécifiques des apprentissages.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 59-65.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Acquisition des connaissances, Dysphasie, École, Éducation spécialisée, Projet éducatif, Équipe pluridisciplinaire, Intégration scolaire, Accompagnement
Les troubles sévères des apprentissages et troubles dysphasiques sont désormais diagnostiqués chez de nombreux enfants. Les professionnels du secteur médicosocial ont à élaborer des projets d’accueil en intégration scolaire. Or, c’est par l’école que s’est révélé le handicap. Les éducateurs spécialisés vont devoir œuvrer autour d’un paradoxe : conduire un projet dans le milieu révélateur du trouble.
C’est en s’appuyant sur les ressources et savoir-faire de leur métier qu’ils pourront construire un projet répondant au besoin de développemental global de ces enfants.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 42-46.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Individualisation, Pédagogie, Dyslexie, Dyspraxie, Dysphasie, Trouble du comportement, Acquisition des connaissances
Suscitant depuis quelques années l’intérêt de l’opinion publique, les « dys » donnent lieu dans le système éducatif à des dispositifs spécifiques pour les élèves diagnostiqués. Le poids du discours médico-scientifique qui prévaut dans la notion même de trouble des apprentissages et la conception de déficit intrinsèque qui lui est associée tendent à faire perdre de vue les logiques sociale, clinique et pédagogique en cause dans les échecs qui surviennent à l’école. Le projet d’éducation inclusive suppose pourtant que les enseignants soient légitimés dans une pratique professionnelle reconnaissant les dimensions sociales, institutionnelles et subjectives sous-jacentes aux problématiques de leurs élèves.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 29-34.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation spécialisée, Dysphasie, Dyslexie, Échec scolaire, Acquisition des connaissances
La question d’une éducation spécialisée pour les élèves présentant des troubles spécifiques des apprentissages s’est posée dès lors que la catégorie nosographique a été nommée. Différents dispositifs ont été mis progressivement en place depuis les années 2000, dont certains avec des organisations spécialisées. Ce qui justifie ces dispositifs tient d’une part aux écarts entre les caractéristiques, réelles ou supposées, des élèves concernés et les contraintes de l’environnement scolaire, dans ses aspects sociaux ou cognitifs ; d’autre part à l’approche médicosociale « défectologique » qui a cours dans l’environnement chargé d’accompagner ces élèves.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 47-51.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Acquisition des connaissances, Enseignant, Travail d'équipe, Projet pédagogique, Diagnostic, Équipe pluridisciplinaire
Le choix d’une politique éducative inclusive, par le ministère de l’Éducation nationale, renvoie à l’idée de transformer l’école dans son ensemble pour qu’elle puisse répondre aux besoins d’apprentissage de tous les élèves. En rupture avec une vision de la classe constituée d’élèves standards, la démarche inclusive s’appuie sur une approche positive de la diversité conçue comme un atout pour l’éducation de tous. Cette approche invite les enseignants et, plus globalement, l’environnement scolaire à un déploiement de stratégies, de méthodes, d’outils permettant la conception de situations pédagogiques accessibles pour tous. La prise en compte des besoins particuliers des élèves touchés par des troubles des apprentissages pourrait concourir à l’enrichissement, à la diversification des contextes cognitifs, relationnels, sociaux dans une école commune. Les représentations à l’œuvre chez les professionnels à propos de la place de ces élèves, définie à partir de ce qui les différencie définitivement des autres ou à partir de ce qui les rend singuliers et irremplaçables dans un collectif constitutivement pluriel, vont infléchir le contenu donné à cette école inclusive. Plus particulièrement, la concrétisation du projet, accompagnant la scolarité d’un élève touché par un trouble des apprentissages, repose sur la qualité des interactions entre les acteurs. La logique d’action commune, qu’elle présuppose, réinterroge les conditions d’une transition possible entre le modèle de la division du travail et celui de la coresponsabilité.
L’Éducation nationale accueille douze millions d’élèves. Ce qu’on y appelle « groupe » est avant tout une simple subdivision technique des effectifs. Le terme ne préjuge ni d’un type d’enseignement ni d’un état du vivre ensemble.
La doxa scolaire privilégie une approche tératologique du groupe en termes de phénomènes délétères (bandes, clans, chahuts, débordements...) et les rares enseignants s’appuyant sur une pédagogie de groupe sont soupçonnés de galvauder leurs missions didactiques au profit d’animations récréatives. Dans ce contexte, la création de groupes destinés à traiter à part des élèves en difficulté (parfois contre leur gré) peut amplifier leur désaffiliation. Rares sont les formations où la vie de groupe fait partie d’une manière d’apprendre ensemble.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 51-55.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Expérimentation, Lycée, Jeune en difficulté
Tous les jeunes ne trouvent pas leur compte dans le groupe classe classique. Le micro-lycée est une structure expérimentale animée par une équipe motivée et motivante qui aide les jeunes à se reconstruire, à se remettre en mouvement, puis au travail pour atteindre l’objectif du diplôme. C’est une structure collective, participative, où chacun est coresponsable. Cet article décrit la structure et pointe quelques aspects qui semblent essentiels du point de vue du groupe et de ses interactions avec l’environnement.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 61-63.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Intégration, Enfant handicapé, École maternelle, Auxiliaire de vie scolaire, Autisme, Lecture, Écoute, Groupe
Agir pour qu’un groupe intègre celui qui le désire. L’auteur présente une situation de vie scolaire dans laquelle l’auxiliaire de vie scolaire va être attentif à la dynamique collective et aux modalités d’intégration d’un enfant autiste.
Théo vient d’avoir 6 ans. Il est dyslexique. Et pourtant, il est plein de potentialités. Son école, une calandreta, censée être inscrite dans les pédagogies nouvelles, lui impose pourtant un redoublement en ce1. Celui-ci a pour effet de le stigmatiser, d’augmenter ses difficultés. Au collège, Théo, pour pallier ces dernières, bénéficie d’un pai. Il ne suffit pas, ne se traduit pas par des modalités pédagogiques appropriées. Peu d’enseignants sont formés aux problématiques des enfants dyslexiques. Les causes des troubles de Théo proviennent d’un syndrome découvert à l’adolescence. Il engendrera des difficultés bien plus importantes. Théo pourra-t-il laisser libre cours à sa singularité ?