Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 11

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Le handicap invisible des enfants orphelins

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 328, avril 2024, pp. 16-20.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Orphelin, Souffrance psychique, Traumatisme, Deuil, Professionnel de l'enfance, Prise en charge, Accompagnement

La souffrance des enfants orphelins liée au deuil d’une personne chère constitue un événement majeur aux répercussions lourdes. Repérer cette situation de handicap invisible ainsi que les modalités possibles de prise en charge permet de participer à l’apaisement de ce contexte dramatique douloureux.

La place du traumatisme dans la thérapie familiale : une idée dérangeante, saugrenue ?

Article de Hélène Dellucci, Isabelle Philippe, Michel Silvestre

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 13-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Traumatisme, Corps, Approche systémique, Féminisme, Symptôme, Souffrance psychique, Famille

Notre réflexion cherche à montrer comment la systémique et la psychotraumatologie s’enrichissent mutuellement pour une meilleure prise en charge autant des individus que des systèmes dans lesquels ils évoluent. Nous relevons l’importance primordiale du corps, celle des liens et de l’attachement, la nécessité de contextualiser le trauma, en incluant tant des données sociétales, statistiques, anthropologiques de santé publique qu’une perspective féministe. Nous postulons qu’il faut en même temps penser circularité et linéarité. Nous montrons concrètement comment s’opère une prise en charge psychotraumatique dans une perspective systémique en en clarifiant le vocabulaire et les concepts. Nous nous inscrivons autant dans une optique de détection, de traitement que de prévention.

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Répercussions psychologiques de la Covid-19 sur les enfants et les adolescents

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 26-30.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Adolescent, Santé mentale, Traumatisme, Psychologie, Souffrance psychique, Prise en charge, Professionnel de l'enfance, Covid-19

Les conséquences psychologiques des pandémies et périodes de crise sont connues, celles de la Covid-19 et des innombrables mesures qui l’ont accompagnée ont été multiples, en particulier chez les plus jeunes. Pourtant, l’attention portée aux enfants et aux adolescents n’a pas été immédiate. Il a fallu attendre la publication des premières études pour que les impacts psychologiques de la pandémie sur cette population soient enfin pris en compte. Une réflexion est proposée sur les résistances à la reconnaissance de ces effets, avant de présenter les données actuelles sur les troubles constatés et les perspectives de prise en charge.

Psychotraumatisme : se former pour repérer et orienter les victimes

Article de Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3251, 18 mars 2022, pp. 24-25.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social : Formation, Formation, Traumatisme, Prise en charge, Stress, Souffrance psychique

Plébiscitée depuis quelques années par les pouvoirs publics, la formation au psychotraumatisme s’étend aujourd’hui de plus en plus aux professionnels du secteur médico-social. Ces derniers représentent un maillon clé pour orienter les personnes.

Étrangers, des traumas mal/traités par l’État

Article de Francis Remark, Arnaud Veisse, Laure Wolmark, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 131, décembre 2021, pp. 3-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Santé mentale, Droit des étrangers, Traumatisme, Prise en charge, Accès aux soins, Dossier administratif, Souffrance psychique, Évaluation, Expertise

L’analyse historique des modalités de la reconnaissance des besoins de protection et de soins en France pour les exilé·es montre l’empreinte des volontés politiques. « Droit au séjour pour raison médicale », l’expression signale d’emblée deux logiques différentes : d’une part, la question du droit au séjour des étrangers, qui est au cœur des politiques d’immigration depuis 40 ans ; et d’autre part celle du droit à la santé, elle-même au cœur du débat public depuis l’émergence de la pandémie de Covid. C’est de la tension entre ces deux logiques que dépend, depuis plus de 20 ans, l’application effective de ce droit au séjour des étrangers malades (Dasem).

Confiée précédemment aux médecins inspecteurs de santé publique (Misp), puis aux médecins des agences régionales de santé (Mars), agissant au sein des service du ministère de la santé, l’évaluation médicale du Dasem avait déjà connu des variations importantes, selon le contexte social et politique. Depuis le transfert de cette évaluation à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), agence sous tutelle du ministère de l’intérieur, les pratiques des médecins de l’Ofii ont conduit à une réduction considérable du nombre de protections accordées, en particulier à l’encontre des personnes atteintes de troubles psychiques.

Dans ce dossier de Plein droit, proposé par le collectif Dasem psy (voir encadré), seront évaluées les logiques et arguments à l’œuvre dans cette détérioration inédite, qui intervient dans un contexte pandémique où les enjeux de santé mentale sont apparus au premier plan des déclarations gouvernementales.

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L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Particularités de la prise en charge des survivants de la Shoah

Article de Samuel Sarfati, Jonathan Taïeb, Jacques Lambrozo, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 34-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Care, Émotion, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Environnement social, Guerre, Méthode, Personne âgée, Peur, Pratique professionnelle, Prise en charge, Recherche, Relation famille-institution, Repère, Résilience, Soin, Souffrance psychique, Stress, Traumatisme, Vieillissement

À l’approche de la vieillesse, les survivants de la Shoah font face à de nouveaux défis, notamment le déclin de leur santé susceptible de réactiver le stress extrême qu’ils ont subi au cours de leur enfance ou de leur adolescence. Le corps médical et paramédical ne se rend pas toujours compte de ce passé extrêmement douloureux. L’objectif d’un travail mené a été d’évaluer les difficultés auxquelles sont confrontés les médecins assurant la prise en charge des rescapés de la Shoah afin d’optimiser leur prise en charge médicale.

Psychotraumatisme - Des unités dédiées

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Lien social, n° 1261, 12 au 25 novembre 2019, pp. 12-13.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Prise en charge, Victime, Montfavet, Vaucluse

Le gouvernement a lancé en novembre 2017 un vaste plan pour renforcer la prise en charge du psychotraumatisme. Il prévoit notamment la création de dix centres de soins régionaux dans lesquels s'inscrit la nouvelle unité de psychotrauma du Centre hospitalier de Montfavet (Vaucluse).

Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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