Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 31-40.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Déficience cognitive, Adolescent, Handicap mental, Représentation sociale, Intégration scolaire, Inclusion, Art-thérapie, IMP, Accompagnement social, Identité, Socialisation, Approche historique, Dispositif, Travail social de groupe
Quelle place occupe le jeune souffrant de handicap mental, pour la construction de son identité et sa socialisation, notamment en termes de scolarisation ?
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 135-148.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rêve, Approche historique, Traumatisme, Adolescent, SHOAH, BRUCK (EDITH)
Cet article prend appui sur deux entretiens réalisés en 2022 à Rome par l’auteure avec l’écrivaine et poétesse Edith Bruck. Déportée de Hongrie avec sa famille à l’âge de 12 ans dans les camps d’extermination, Edith Bruck a miraculeusement survécu. Depuis elle n’a cessé de témoigner avec toute sa vie, comme elle le dit, par des rencontres et des livres. Il est ici question des moyens psychiques qui lui auront permis de survivre, du rêve, de son absence et de sa survivance, dans la vie comme dans l’écriture.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 59-75.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche historique, Psychiatrie, Folie, Hystérie, Schizophrénie, Épilepsie, Anorexie, Trouble de la personnalité, Identité, Crise, Jeanne d'Arc
Jeanne d’Arc (1412-1431) est l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire de France. Refusant le destin qui lui était assigné – mariage et maternité – elle quitte sa famille pour l’armée, délivrant Orléans à l’âge de 17 ans avant d’être capturée puis brûlée vive deux années plus tard. Objet de fascination, la trajectoire unique de cette adolescente a suscité maintes interrogations de la part des médecins qui se sont intéressés à sa vie et aux évènements qui l’ont ponctuée. Dans ce travail, nous proposons de retracer l’ensemble des rétro-diagnostics attribués à Jeanne d’Arc depuis le XIXe siècle. Loin de vouloir nous astreindre à un exercice similaire de pathologisation du personnage, nous souhaitons, à l’aune des éléments biographiques et des diagnostics évoqués, proposer d’imaginer Jeanne d’Arc sous les traits d’une adolescente comme les autres.
Article de Benoît Verdon, Pascal Roman, Jean Marie Barthelemy, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 394, février 2022, pp. 12-60.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Test, Psychologie clinique, Projection, Approche historique, Bilan, Éthique, Enfant, Adolescent, Adulte, Psychopathologie, Rorschach (Test de)
Ce dossier rend hommage au travail de Rorschach et défend le grand intérêt des méthodes projectives pour contribuer à la compréhension des modalités complexes du fonctionnement psychique.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 27-38.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche historique, Crise, Développement, Éducation, Estime de soi, Famille, Image de soi, Individu, Recherche, Représentation sociale, Sexe, Société
De la Libération à la fin des années 1960, l’adolescence devient un sujet d’étude important pour les psychiatres, les psychologues et les psychanalystes, en lien avec le thème de la délinquance juvénile. Au centre de ces recherches, on trouve la notion de crise, issue des travaux du psychologue wallonien Debesse. Mais quel est le sens de cette crise ? Doit-elle nécessairement apparaître au cours du développement ? Quelles en sont les causes ? Individuelles ? sociales ? familiales ? Quels seraient les remèdes possibles ? L’auteure retrace quelques recherches de cette période qui visent à éclairer ces questions. Ce recul historique permet de s’interroger sur ce qui est permanent dans les difficultés des adolescents et sur ce qui est plus spécifique de la société contemporaine.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 15-26.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Altérité, Anthropologie, Approche historique, Aptitude, Attitude, Autonomie, Identité sociale, Individu, Jeune, Société, Sociologie
L’adolescence est une création sociale récente, mais elle pose un problème général qui est celui de la sortie de l’enfance. À ce problème, de nature anthropologique, tout homme et toute société ont, et ont eu, à se confronter. Cependant, si la question du début de l’adolescence ne fait pas véritablement problème, il n’est pas de même aujourd’hui de celle de sa durée et de sa fin. Les sociétés occidentales prolongent de plus en plus la période de la jeunesse sans toujours bien faire la différence avec l’adolescence. Plus encore, plusieurs auteurs en font aujourd’hui des « sociétés adolescentes » du point de vue de leur fonctionnement. Pour s’y retrouver dans ces questions, il faut creuser les processus qui s’enclenchent à la sortie de l’enfance avec « l’émergence à la personne ».
Le « centre médico-psychologique » (cmp) a une histoire. De nombreuses histoires individuelles racontant la vie de plusieurs générations d’équipes de secteur, mais également une histoire propre. Anciennement nommé dispensaire d’hygiène mentale, la circulaire du 16 mars 1972, acte de naissance de la psychiatrie infanto-juvénile de secteur, le définit comme « l’élément de base du dispositif de secteur », « un centre de diagnostic et de traitement ambulatoire pour enfants ». La période de sa naissance est aussi celle de la refondation de l’institution hospitalière, des controverses liées à la loi sur le handicap et d’un mouvement psychiatrique en plein essor.
À l’heure où certains cmp sont fermés, regroupés, fusionnés ou menacés, retracer l’histoire des centres médico-psychologiques, le contexte historique et sociologique, à travers la consultation des archives de différents ministères, prend tout son sens.
L'adolescence est un phénomène qui mêle des ressorts bio-psycho-sociaux et, à ce titre, nous pourrions affirmer sans hésitation qu'il entre dans la catégorie des phénomènes complexes. En effet, même s'il ne faut pas la confondre avec la puberté, l'adolescence intègre dans sa problématique la question hormonale, ses effets sur le corps et sur le développement psychologique. De fait, ces interactions provoquent des stigmatisations et comportements sociaux individuels et collectifs se traduisant dans des redéfinitions identitaires et des bouleversements pulsionnels.
Les conférences présentées dans cet ouvrage rendent compte de la diversité des questions de l'adolescence, mais aussi de ses implications dans quelques-uns des maux de nos sociétés : délinquance, conduite à risque, radicalisation.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 61-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychanalyste, Approche historique, Adolescent, Anorexie, Transfert, Approche clinique, Winnicott (Donald Wood), Freud (Anna)
La question de l’élaboration d’un environnement thérapeutique est au premier plan dans le parcours de Winnicott. Avant de présenter un cas clinique inédit de Winnicott à partir de sa correspondance inconnue avec Anna Freud, nous remettons dans son contexte historique la position de Winnicott vis‑à-vis de la théorie psychanalytique proposée par chacune des deux pionnières de la psychanalyse de l’enfant, Anna Freud et Melanie Klein. Nous présentons le contenu de neuf lettres inédites essentiellement adressées par Winnicott à Anna Freud pour exhumer des éléments importants concernant la cure psychanalytique d’une jeune fille anorexique. Les hypothèses sur le monde inconscient de cette patiente s’articulent avec la façon dont Winnicott s’implique dans la mise en place d’un environnement thérapeutique incluant divers praticiens.
Une clinique des radicalités dans le champ de la prévention et du traitement des extrémismes violents amène l’auteur de cet article à rencontrer de nombreux adolescents et jeunes adultes vulnérables. Ils établissent des liens entre violences et souffrances, historiques et actuelles, non prises en compte par le collectif. Les violences subies par les générations précédentes, notamment lors de la guerre d’Algérie, à défaut d’être clairement reconnues, subsistent de nos jours dans un sentiment d’abandon, voire une détresse psychique, qui amène les adolescents à s’identifier aux jeunes de leur quartier de banlieue victimes de violences contemporaines, notamment lors d’affrontements avec la police. Au risque de la mort, la rupture radicale semble émerger, pour ces adolescents, comme seul remède au sentiment de désubjectivation contemporaine, en miroir avec les expériences passées de domination et d’exclusion.